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Sarkozy toujours prêt à aller chercher Betancourt

Publie le mercredi 5 mars 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

Titre du Figaro.

Qu’il y aille et sur tout qu’il n’en revient pas.

Bon, ses nul mais cela me fait rigolé dans se monde de brutes.

Hyoo


Sarkozy toujours prêt à aller chercher Betancourt

de Patrick Bèle

Les Farc prétendent que leur numéro 2 Raul Reyes préparait une rencontre avec le président français quand il a été tué par l’armée colombienne.

Le président Nicolas Sarkozy reste « prêt à se rendre à la frontière » entre la Colombie et le Venezuela « si c’est la condition de la libération » de la Franco Colombienne Ingrid Betancourt, otage de la guérilla colombienne des Farc, a réaffirmé hier l’Élysée. « Cette possibilité avait été discutée avec le président vénézuélien Hugo Chavez lors de la visite du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner à Caracas (en février). Elle reste d’actualité », a indiqué le porte-parole de l’Élysée. Les Farc ont affirmé dans un communiqué que leur numéro deux, Raul Reyes, tentait d’organiser une réunion avec le président Sarkozy lorsqu’il a été tué, le premier mars, lors d’une incursion colombienne en Équateur.

Le président équatorien, Rafael Correa, a affirmé de son côté que l’espoir d’une libération de Betancourt au mois de mars était réel. « Je suis au regret de vous dire que les discussions étaient assez avancées pour libérer en Équateur 12 otages, dont Ingrid Betancourt », a-t-il déclaré. Mais « les mains guerrières » du gouvernement colombien auraient mis fin au processus.

« Mépris de la vie des otages »

Pour Fabrice Delloye, l’ex-mari de Betancourt, « ce que dit le président Correa est probablement globalement vrai. Uribe savait qui est Reyes, où il était et les contacts qu’il avait avec les autorités vénézuéliennes, équatoriennes et françaises (…). Le président colombien a choisi de faire un coup d’éclat, au mépris de la vie des otages, dans le seul but de faire oublier les déboires qu’il a dans le pays avec le scandale des paramilitaires ». De nombreux proches du président et de son parti sont en effet accusés de liens avec les Unités d’autodéfense de Colombie (UAC), coupables de milliers de meurtres et de trafic de drogue.

Les trois pays européens médiateurs (Espagne, France, Suisse) entre les Farc et le gouvernement colombien pour la libération des otages, ont été en contact avec le numéro deux de la guérilla, Raul Reyes, jusqu’à la mi-2007, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques espagnoles. « le dernier contact remonte à juin 2007 parce que le gouvernement colombien a décidé d’interrompre la médiation début juillet » précise-t-on de même source.

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