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Ségolène Royal accusée de harcèlement moral

Publie le mardi 7 novembre 2006 par Open-Publishing
8 commentaires

NOUVELOBS.COM | 07.11.06 | 13:21

Selon Sud Ouest, le directeur du Frac de Poitou-Charentes a déposé une plainte contre la présidente de région et candidate à l’investiture socialiste.

Ségolène Royal (Sipa)

S elon le quotidien régional Sud-Ouest daté de mardi 7 novembre, Olivier Chupin, directeur du Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Poitou-Charentes a porté plainte lundi contre Ségolène Royal pour harcèlement moral. La plainte a été déposée contre la candidate à l’investiture socialiste "en sa double qualité de présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes et d’ex présidente du Frac", précise le quotidien.
Rédigée par l’avocat bordelais Daniel Lalanne, la plainte s’appuie sur "une série de mesures, d’évènements et de vexations ayant conduit, au cours de ces derniers mois, à une mise à l’écart qu’il ressent comme une déconsidération publique".

Délocalisation du Frac

Le quotidien retrace la chronologie des faits en question. Tout part de la délocalisation du Frac, l’immeuble abritant ses œuvres se trouvant être trop étroit. Moult tergiversations conduisent finalement à la décision de transférer le Frac à Angoulême, "la seule grande ville UMP de la Région Poitou-Charentes", note le quotidien.

Seulement, le 28 janvier dernier, "Ségolène Royal fait volte-face", indique Sud Ouest et décide de délocaliser finalement le Frac dans les locaux de l’ancien centre caprin de Linazay, "’chévroscope’ ludique et culturel" créé par son prédécesseur à la tête de la région, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le même jour, la présidentiable socialiste aurait déclaré que le directeur (Olivier Chupin, ndlr) "n’était pas l’homme de la situation pour assurer cette mutation".

Une volonté d’"écoeurer"

S’ensuit un harcèlement qui "selon le directeur (...) a pris plusieurs formes". Le journal fait état d’un certain nombre d’entraves à l’exercice de sa profession : éviction du conseil d’administration, décisions prises sans le consulter...Ce qui conduit son avocat à estimer qu’« au lieu de s’en séparer honnêtement s’il ne faisait plus l’affaire, on a décidé de l’écoeurer pour qu’il démissionne. »
Sud Ouest précise que le cabinet de Ségolène Royal n’a pas souhaité répondre aux accusations dont elle fait l’objet.

Messages

  • Ségolène Royal excellera sans doute encore sur cette affaire dans la victimisation qu’elle sait si bien jouer... Mais il ne faut pas oublier que la nouvelle madone française n’en est pas à sa première affaire : il y a quelques années, ses collaborateurs l’avaient fait condamner aux prud’hommes pour non paiement des salaires ! C’est sûr, comme elle le dit, elle est de gauche !
    Jamais d’union de la gauche avec ces gens là ! Pauline R.

  • On croirait que certains découvrent que Royal n’est pas née de la dernière neige. C’est bien pour ça que je vais voter pour elle au vote interne ! Pour dégommer le PS ! ;-))

  • le vrai visage de SR se devoile petit a petit. harcelement, non paiement d indemnite, + du social a la Blair, c.a.d ultra liberal.
    desole pour les accents, mais ici a Dubai, les computers sont en version locale !

  • en sr les français vont decouvrire une femme autoritaire qui n’ accépte aucune autre autoritée que la sienne ( louis 14 en travésti)

    • Curieuse découverte d’un PS dont on aurait dû percevoir la dérive à Droite, même avec Fabius un des pères du Bipartisme qui joue ici le berger chargé de rassembler les ouailles de gauche afin de les empêcher de sortir de l’enclos et de continuer "comme avant" : la gauche du PS + LCR + LO = actions conjuguée pour qu’on continue comme avant et même pour détruire tout espoir sérieux de changement. JdesP

  • Frac, problèmes ?

    Le Frac Picardie aussi est en proie à la colère de ses salariés.
    Deux saisines au Conseil des Prud’hommes au motif de harcèlement moral. Deux autres salariés envisageraient de déposer plainte pour des raisons similaires.

    Ici encore, le harcèlement moral et son corollaire : tentative de suicide, démissions en série, arrêts-maladie de longue durée, divorce... Tout ça depuis plus de 10 ans.

    Le comportement du harceleur est bien connu des pouvoirs publics. Et les résultats de la structure ne constituent même pas un mobile atténuant.

    En Picardie, certains élus regardent. D’autres soutiennent le directeur en oubliant au passage, procédure en cours oblige, un principe fondamental de la Constitution, la séparation des pouvoirs.

    Inutile de dire que tout cela dessert l’art contemporain et l’intelligence.

    N.B. :
    Le Président du Frac Picardie, Monsieur Vatin est socialiste.
    Contre les salariés, ils n’a pas hésité à s’allier à des élus de Droite, Mme la Maire d’Amiens (UDF)
    allant jusqu’à nier des faits qu’elle avait reconnu dans un courrier antérieur...