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Ségolène Royal en faveur de l’industrie nucléaire
par Mickael Torres
Publie le vendredi 23 mai 2014 par Mickael Torres - Open-Publishing3 commentaires
Petit à petit, la politique énergétique de Ségolène Royal commence à être dévoilée. La ministre de l’écologie s’est récemment exprimée à l’occasion d’une audition devant la commission d’enquête parlementaire sur les coûts de la filière nucléaire.
Alors que l’ancienne candidate aux élections présidentielles affirmait encore en 2011 vouloir aller vers une sortie complète du nucléaire « à échéance de 40 ans maximum », elle considère maintenant qu’un « socle de production nucléaire à 50% est un atout dans la transition énergétique qui s’engage ».
« Je ne pense pas que nous pourrons sortir du nucléaire » a ajouté la ministre. Celle-ci ne souhaite à présent plus réduire la part du nucléaire en France en-dessous de 50%, à l’instar de l’Allemagne qui a décidé de sortir de l’atome. Berlin a d’ailleurs été cité comme contre-exemple par Ségolène Royal. La sortie du nucléaire, énergie faiblement émettrice de CO2, y a engendré une hausse compensatoire de la production à base de charbon, le combustible le plus polluant.
Une perspective qui semble effrayer Ségolène Royal alors que Paris accueillera la prochaine Conférence Internationale sur le climat en 2015. Dès lors, la priorité est de préserver les bons résultats environnementaux de la France (8 tonnes de gaz à effet de serre par an et habitant contre 12 tonnes en moyenne européenne).
La ministre de l’écologie ne remet en revanche pas en cause le principe de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille de France. Elle souhaite d’ailleurs faire du démantèlement de l’installation un exemple de reconversion et transformer le site alsacien en « un pôle d’excellence du démantèlement ».
Messages
1. Ségolène Royal en faveur de l’industrie nucléaire, 24 mai 2014, 10:00
Ne pas oublier que les écopolitiques (EELV satellite du PS) après avoir soutenu les vélocipèdes en location, puis la voiture électrique (dont certaines sont en location) sous le prétexte d’une pollution aux particules fines (omettent de parler de la pollution des avions au-dessus de la région Ile-de-france tout particulièrement).
Les particules fines ?
En fait ceci fait partie d’une attaque en règle des véhicules diesel et tout particulièrement les anciens moteurs...?
Le moteur diesel est pourtant un moteur qui peut utiliser comme carburant de l’huile végétale ou autre (mélange d’huile et de pétrole)...Pour les moteurs récents il faut probablement faire des modifications.
Donc c’est un moteur qui peut même fonctionner avecde l’huile de friture...c’est-y pas écologique ?...Faute d’avoir une carriole et un bon mulet(moyen de transport autonome et écologique) qui ira de l’avant face à tous ces ânes...
Alors et plus sérieusement la politique engagée va vers obligatoirement plus de centrales nucléaires (de type EPR bien évidemment) et ceci grâce aux voitures électriques (dont les performances et l’autonomie sont assez médiocres) et là on oublie de parler d’une autre pollution celle du lithium et du recyclage des batteries usagés à cause des métaux lourds...pas très écologique la voiture électrique dans sa finalité.
Choisissons le retour à la nature en adoptant la marche à pieds éventuellement, loin des pitreries des écopolitiques qui sont de plus en plus éloignés des écologistes antiproductivistes par essence.
2. Ségolène Royal en faveur de l’industrie nucléaire, 24 mai 2014, 16:54, par gb26100
Le débat sur l’avenir énergétique est trop passionné pour être sérieux actuellement. tous ceux qui jouent sur les peurs ont une grande responsabilité.
Le choix allemand de fermer la moitié des réacteurs nucléaires a conduit à relancer le charbon et le gaz. L’Allemagne est devenue le premier pollueur d’Europe en CO2. Silence des écologistes politiques EELV.. Die Grunen.
Je partage le point de vue de ceux qui veulent d’abord sortir des énergies Carbone, charbon, gaz et pétrole pour sauver le climat.
En partant de ce point de vue, c’est un autre regard que l’on porte au nucléaire. Cette production d’électricité peut et doit se sécuriser. Les drames de Tchernobyl et Fukushima, la question des déchets et de démantèlement en fin de vie doivent être abordés en transparence. Mais surtout il est urgent de considérer que la course au profit immédiat n’est pas la bonne réponse.
Un grand service public de l’énergie au niveau européen serait une réponse allant dans le bon sens.
1. Ségolène Royal en faveur de l’industrie nucléaire, 24 mai 2014, 18:22
La production d’électricité par le nucléaire présente trop de risques majeurs et non maîtrisables en cas d’accident (voir ce qui se passe au Japon pays pourtant à la pointe de la technologie où ils ne savent que faire de l’eau contaminée et n’arrivent pas à intervenir ou très difficilement dans les réacteurs accidentés). Ce mode n’assure pas notre indépendance énergétique et demande un type d’exploitation quasi militaire (avec le succès que l’on a pu voir lors des intervention de Greenpeace...). La transparence d’exploitation c’est du pipeau même si l’opérateur est public. Nous ne devons pas léguer à nos enfants des déchets aussi dangereux AVANT de savoir les retraiter. Les coûts sont faramineux lorsqu’on tient compte de tout y compris la démolition des centrales. Quand à Super-Fénix nous ne savons même pas chiffrer le coût de la construction qui grimpe sans cesse et conduit même à l’abandon des travaux. Le nucléaire c’est une bombe à retardement. Tout ça n’empêche pas de continuer à faire de la recherche peut être qu’un jour... Les énergies carbone ont aussi des inconvénients (pollution, indépendance énergétique...) mais ne présentent pas et de très loin les mêmes dangers que le nucléaire. Mais il faut bien vivre alors commençons par développer les énergies propres et surtout, surtout nous devons nous attaquer aux économies d’énergie. Le chantier est pharaonique (éclairage, chauffage, isolation... transports surtout développement du collectif, de la gratuité, relocalisation des emplois...) et beaucoup de choses qu’il n’est pas possible d’énumérer... sans oublier bien entendu la sortie du capitalisme qui se goinfre de tout le gaspillage actuel.