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Seulement sans le PS ?

Publie le mercredi 17 février 2010 par Open-Publishing
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Coquerel et Brossat annoncent avec une apparente conviction que le Front de gauche ne saurait "participer aux exécutifs régionaux" en compagnie du Modem. Bien.

Mais les engagements du Front de gauche il y a quelques semaines n’en restaient pas là. Il était également question de ne pas pas participer au gouvernement des régions si le PS ne faisait pas droit aux revendications essentielles portées par le Front de gauche.

Les électeurs de gauche sont donc en droit d’attendre des précisions.

Parmi les 10 mesures présentées par M. Laurent au nom du FdG, quelles sont celles dont le respect conditionnent une éventuelle participations aux exécutifs ?

Et si le PS impose la reconduite de la politique de subvention à l’école et aux entreprises privées, que feront les élus de Front de gauche ?

La réponse à ces questions permettraient d’apprécier la réalité de la politique "radicale" mais "responsable" vantée par Sylvia du Monde dans un récent article.

Messages

  • Je ne mets pas en cause les contraintes de financement des écoles privées (à 90 % confessionnelles) imposées par l’Etat. Encore qu’une politique en faveur du peuple entraînerait inévitablement de transgresser les règles fixées par l’Etat bourgeois, par exemple de mettre sous séquestre, même symboliquement, avec les travailleurs les entreprises touchant des financements publics et licenciant néanmoins. J’évoque les financements extralégaux généreusement dispensés par ta gauche et qui se chiffrent à plusieurs dizaines de millions d’euros (voir les budgets 2010).

    Il est donc parfaitement "honnête" de critiquer cette politique malhonnête pour qui se réclame de la gauche.

    Je suis navré que tu ne comprennes pas qu’un accord technique de deuxième tour visant à seulement écarter un retour de la droite dans la région n’implique aucune solidarité contrainte et a priori avec la politique décidée par le PS et laisse toute liberté de vote et d’action., par exemple à des élus NPA.

    En revanche, la participation à un gouvernement régional implique une solidarité de gestion sur les axes décidés par la force dominante. Hélas, il est vrai que cette politique passe par une validation budgétaire où les capitulations du FdG apparaissent d’emblée. Comme disait le Che(vènement), un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne.

    Je n’ai pas eu écho d’une démission d’un vice-président PC ou PdG lors de la mandature qui s’achève…

    Enfin, ta réponse de diversion ne répond pas à la question posée.

    Au-delà du Modem, quels sont les éléments du programme du FdG qui conditionnent sa présence dans un exécutif de gouvernement de la région ?

    Je ne trouve pas très "honnête" de ne pas répondre à cette question que nous serons de plus en plus nombreux à poser dans les jours qui viennent.