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Sondage. L’image de la CGT s’érode auprès des Français
Publie le lundi 18 mars 2013 par Open-Publishing5 commentaires
Un peu moins d’un Français sur deux (45 %) a une bonne opinion de la CGT qui ouvre son 50e congrès ce lundi à Toulouse, mais 50 % des salariés émettent un jugement positif sur le premier syndicat français.
Les opinions favorables à la confédération, qui balance depuis quelques années entre l’acceptation du compromis et un discours « musclé », sont en baisse par rapport à ces dernières années, souligne l’institut de sondage Ifop.
Un français sur deux a une bonne image de la CGT
Selon le sondage Ifop pour le journal l’Humanité, 50 % des salariés ont une bonne opinion de la CGT.
Plus globalement, 45 % des Français émettent un jugement positif sur le premier syndicat français.
Une image qui s’affaiblit
Cette cote était de 55 % en septembre 2005, après le succès du « non » au référendum, succès auquel la CGT avait contribué en prenant part à la campagne.
Selon l’Ifop, la baisse observée pourrait en partie s’expliquer par le contexte de crise et l’absence de victoire ces dernières années de la CGT, qui n’est pas parvenue à s’opposer à la réforme des retraites en 2010 ni à la fermeture de nombreux sites industriels ces derniers mois.
Messages
1. Sondage. L’image de la CGT s’érode auprès des Français, 18 mars 2013, 16:48, par EFX
sondage patronal pour une duperie générale quand le capital va bientôt frapper encore plus fort sur nos droits et piller nos porte-monnaies...
2. prétendu Sondage. L’image de la CGT s’éroderait auprès des Français : ah, bon ?, 18 mars 2013, 17:16, par patrice bardet
– on se fout de l’opinion des "français"....la CGT n’est pas un syndicat de "français", mais de travailleurs salariés (en activité, privés d’emploi, retraités), qu’ils soient français ou papous, ou ce que l’on voudra
– la CGT est un syndicat d’adhérents, tout au moins pour l’instant encore
– si 50% des salariés (en activité, privés d’emploi, retraités) étaient adhérents à la CGT, on serait autrement plus forts pour mener la lutte de classe
– une "image", aussi "bonne" serait-elle, ne ferait pas la CGT
– il serait inquiétant pour la CGT d’avoir une "bonne image".... que met-on derrière cette notion ?
Si j’achète l’humanité, ce n’est pas pour lire des "sondages", mais pour avoir de l’information....
Que l’on se "questionne" sur l’image est en soi inquiétant.... Voudrait-on un syndicalisme de sympathisants ?
1. prétendu Sondage. L’image de la CGT s’éroderait auprès des Français : ah, bon ?, 18 mars 2013, 17:22
Ben t’as tort de t’énerver Patrice car ce sondage va dans ton sens habituel
Je comprends pas ta réaction mais bon bref.
A part critiquer les sondages bien sur
mais le message est hyper clair :
plus la CGT se CFDTise moins les "français" (donc une majorité de travailleurs jusqu’à preuve du contraire) la juge crédible !!
C’est ça la réalité.
Faut savoir décoder un minimum
A + camarade
3. Sondage. L’image de la CGT s’érode auprès des Français, 18 mars 2013, 17:27, par de X
Près d’un Français sur deux a une bonne opinion de la CGT
Selon un sondage Ifop-l’Humanité, c’est parmi les jeunes de 18-34 ans que le syndicat obtient le plus d’opinions positives.
[Sondage Ifop-l’Humanité]
. À la question unique : « Avez-vous une très bonne opinion, une assez bonne opinion, une assez mauvaise opinion ou une très mauvaise opinion de la CGT ? », 45 % des 1 005 personnes interrogées par l’institut de sondage Ifop en fin de semaine dernière ont déclaré avoir une bonne opinion de l’organisation syndicale.
Par rapport aux précédents sondages, ces résultats montrent une inflexion des opinions favorables.
Le « score reste toutefois relativement élevé », analyse Jérôme Fourquet, directeur du département opinions de l’Ifop, étant donné que « les précédents sondages réalisés en 2005 en 2006 faisaient suite à de grands mouvements sociaux (le référendum européen et le CPE), couronnés de succès ».
En 2006, ils étaient 51 % à déclarer avoir une bonne opinion de la CGT. Dans un contexte de tensions sociales, cette évolution témoigne du fait que la violente campagne anti-CGT lancée il y a quelques semaines n’est pas sans impact sur l’opinion.
À la suite d’autres, un dossier paru la semaine dernière dans Valeurs actuelles qualifiait les syndicalistes de « professionnels de la casse », d’« opposants stériles » qui « ruinent l’économie (…) et minent le dialogue social ».
En parallèle, note Jérôme Fourquet, « la baisse d’opinions favorables est particulièrement importante chez les électeurs socialistes. En 2006, ils étaient 72 %, aujourd’hui, ils ne sont plus que 61 % ».
Une chute de 11 points dont on peut attribuer l’origine à l’opposition de la CGT aux politiques austéritaires du gouvernement de gauche au pouvoir.
Dans le détail, le sondage montre que 50 % des salariés ont une bonne opinion de la CGT – 54 % pour le secteur public et 48 % pour le privé.
Les femmes sont plus nombreuses (49 %) à en avoir une bonne opinion que les hommes (40 %).
Enfin, les 18-34 ans sont plus de 60 % à apprécier la CGT, signe d’un rajeunissement potentiel des forces syndicales.
http://www.humanite.fr/social-eco/pour-la-cgt-la-boussole-c-est-la-conquete-517607
1. Sondage. L’image de la CGT s’érode auprès des Français, 18 mars 2013, 19:10, par J.
L’IFOP n’appartient-il pas à L. Parisot ? Ras le bol de ces jeux au sommet entre faiseurs d’opinions : "scientifiques" de la guerre psychologique : médias et journalistes.
Pourquoi ne pose-t-on pas des questions sur la liberté de se syndiquer dans la France des "Droits de l’Hommisme", au lieu de ces questions sur le pouce qui ne font volontairement qu’appel au réflexe, à l’humeur du moment, à l’émotivité et jamais à la réflexion ?
Parce que la fabrication de l’opinion est un métier de manipulateurs mentaux, on n’est pas loin du totalitarisme : on fait de nous des aliénés au sens psychiatrique du terme, emprisonnés dans des camisoles de force..
Quant à la CGT, tradition des travailleurs de ce pays, elle est considérée comme un outil pour les luttes et non une institution (partenaires sociaux), elle mobilise et reste en tête tant qu’elle ne cherchera pas à ressembler au syndicalisme de connivence si développé en Europe et en Amérique du Nord.
Toutes les adhésions que j’ai faîtes ont été gagnées sur des pratiques démocratiques dans le syndicat, de défense sans concessions des travailleurs et d’actions mêmes non victorieuses.