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Souffrance au travail : I. Le surstress n’est pas une fatalité
par Alain Astouric
Publie le vendredi 17 mai 2013 par Alain Astouric - Open-PublishingExtraits de Encadrer une équipe :
Le surstress au travail et ses conséquences parfois dramatiques ne sont pas une fatalité. Si autant de souffrance, si autant de drames se jouent maintenant dans le travail, c’est à une volonté politique appuyée sur une petite demi-douzaine de façons de faire managériales que nous le devons.

C’est à partir de 1981 que le monde anglo-saxon du travail a ouvert le feu sur ses propres salariés alors qu’en France le naufrage de la sidérurgie, vers le milieu des années quatre-vingt, marquait le début des restructurations […]. Après quelques temps, dans la plupart de nos entreprises le Service du personnel a pris l’appellation ambiguë de Ressources Humaines reconnaissant par là même l’homme comme une richesse, un potentiel, mais faisant du même coup trop peu de cas de la notion de personne, et de l’imprescriptible dignité qui s’y attache […].
Dès lors, en France aussi, les choses ont commencé à se gâter pour le salariat. De transformations permanentes en changements incessants, le monde de l’entreprise s’est installé dans un management officiellement innovant et souple, mais en réalité ultralibéral et dur […].
Et pourtant, non ! Le surstress au travail et ses conséquences parfois dramatiques ne sont pas une fatalité ! Si autant de souffrance, si autant de drames se jouent maintenant dans le travail, c’est à une volonté politique appuyée sur une petite demi-douzaine de façons de faire managériales que nous le devons : la religion de la mobilité ; la fabrique à stress ; la réingénierie ; l’empowerment et la rémunération variable. Des techniques que nous allons nous appliquer à débusquer.
À suivre donc, Souffrance au travail : II. La religion de la mobilité
Extraits de Encadrer une équipe