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Souffrance au travail : IV. La réingénierie

par Alain Astouric

Publie le lundi 20 mai 2013 par Alain Astouric - Open-Publishing

Extraits de Encadrer une équipe

La réingénierie, que l’on pourrait tenter de traduire par écrasement de la pyramide hiérarchique, nous a été présentée vers le milieu des années quatre-vingt dix sous des aspects particulièrement alléchants : repenser les processus de l’entreprise dans l’optique d’une efficacité optimale à coût réduit. Rien de plus !

Articles précédents : I. Le surstress n’est pas une fatalité ; II. La religion de la mobilité ; III. La fabrique à stress.

La conduite des hommes dans une période de mutations,
Chronique Sociale

Du coup les dirigeants des grandes entreprises, souvent peu aguerri au fonctionnement des hommes et surtout à celui des groupes car issus de grandes écoles que ces « basses contingences matérielles » n’intéressent pas, ont vu dans cette promesse une recette magique apte à améliorer en un temps record la gestion des ressources humaines. Apte aussi […] à réduire les coûts du travail et accroitre la productivité […].

L’hypothèse posée par la réingénierie étant somme toute de supprimer la plupart des agents de maîtrise et des cadres moyens, il fallait pour cela abandonner l’organisation verticale (pyramidale) en faveur d’une structure horizontale […]. Ce fut rapidement chose faite par la mise en place d’une nouvelle organisation, dite matricielle. Comme il fallait s’y attendre les problèmes typiques (et depuis longtemps connus) de l’organisation matricielle sont vite apparus :

[…]

Après quelques temps certains se mirent à pointer du doigt le vide préjudiciable laissé par la disparition du management intermédiaire […]. Une absence que l’empowerment, cette « nouvelle nouveauté » qui venait tout juste d’être mise à l’ordre du jour du cercle des décideurs, ne suffirait pas à combler.

… à suivre, Souffrance au travail : IV. L’empowerment

Extraits de Encadrer une équipe

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