Accueil > Thibault n’est pas tombé dans le piège tendu par Sarkozy.

Thibault n’est pas tombé dans le piège tendu par Sarkozy.

Publie le mardi 27 novembre 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

Je ne suis pas sûr que les informations du Monde ne soient pas en fait un tir "trois bandes" pour dégommer la CGT. Je pense sincèrement que la CGT ne peut pas se permettre d’envoyer les travailleurs dans le mur après la calamité du vote des français ayant amené au pouvoir, avec tous les pouvoirs, un pur produit du capitalisme libéral.

La CGT évite de lancer un troisième tour dans le rue qui serait de toute façon calamiteux pour les travailleurs. Il s’agit de reprendre le fil politique et faire que les communistes prennent leur responsabilité en n’attendant pas des syndicats qu’ils les remplacent.

Le syndicalisme ne fait pas de politique... il protège les travailleurs et revendique. C’EST TOUT. ... mais c’est beaucoup et leur totale disparition au profit de syndicats politiques patronaux maison à la solde du pouvoir serait autrement plus inquiétants.

Merci à Bernard Thibault de ne pas être tombé dans le piège du rapport de force hors de portée (parce que politique) tendu par Sarkozy.

Moi, j’ai besoin de la CGT et je la défends.

Messages

  • Le syndicalisme ne fait pas de politique.
    La remise en cause des retraites et de tous les acquis sociaux, c’est pas de la plitique ?
    L’économie n’est pas de la politque ?
    Bernard Thibaut et ses affidés ont négociés depuis longtemps avec le pouvoir sur le rejet des 37,5 annuités. Les tracts de nombreuses UD CGT DEPUIS DEBUT OCTOBRE NE REPRENAIENT PLUS CETTE REVENDICATION.
    Les mobilisations dans les secteurs en lutte n’ont jamais été aussi importantes.
    Le syndicalisme, c’est la démocratie et pas lseulement l’analyse politique aussi pertinente quelle soit de B. Thibaut.
    Ce n’est pas de cette manière que le privé va suivre. Une victoire même paartielle aurait plus encouragé le privé à la lutte.
    Bien que découragé, les syndicats restent nécesaire mais pour rcombien de temps seront-ils jugés par les jeunes qui ne sont pas dupes ?
    Daniel Dauphiné.

    • La victoire n’est pas d’envoyer les travailleurs au casse pipe mais de donner satisfaction aux revendications... ce qui est en effet possible avec les négociations sous haute surveillance ... comme le dit Bernard Thibault.

    • quand on veut casser une greve on accuse les tenants de la reconduction d’envoyer les travailleurs au casse pipe..classique
      et quand on négocie des reculs depuis 20ans c’est pas être au casse pipe permanent peut etre ??

      les négociations sous hautes surveillance...putain le medef tremble ...

      Damien

    • 40 annuités ou 37.5.... je m’en fous ! on peut m’en mettre 50 si mes années de maternelle, ecole primaire, collége etc... sont compris dedans !!!
      Ce que veut la CGT et moi aussi c’est une retraite à 60 ans à taux plein (75%), avec le smic à minima et indexé sur le salaire moyen !

    • Pourquoi demander plus quand on obtiendra moins ?

    • Le debat sur les 37,5 ou 40 années est caduque puis que même avec le plus petit chiffre presque plus personne n’aura une retraite correcte , avec les conditions de la retraite actuelle !

      Les bonne revendications sont , tous à 60 sans obligation jusqu’à 65 avec un bon niveau de revenu , un travail fait pour le collectif le bien commun, pas pour la bourse , il est normal que plus personne n’est envie de bosser pour des coucous . La prise en compte et la remunérations, des formations, études, maladies etc..

      Même la pénibilité style CFDT est à discuter , puisque le concept de partir avant parce que l’on va mourir plus vite , ce n’est quand même pas la panacée pour les citoyens à terme !

      L’égalité, c’est de tous avoir la possibilité et les conditions de vie et de travail, pour canner le plus tard possible et le plus dignement possible !

      Alors il n’est pas politique ce débat, surtout si on veut prendre l’argent ou il se trouve pour assurer nos vieux jours !

      La CGT ou sud ne peuvent pas tout faire avec juste les cheminots comme acteurs, le rôle de la politique est determinant , alors on en refait !

      Boris