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Tour de France : 2 indépendantistes transférés au camp militaire de Borgu !

par lo beret liure

Publie le dimanche 30 juin 2013 par lo beret liure - Open-Publishing
5 commentaires

Pour des « raisons de sécurité », nous apprenons que les deux jeunes gens Antone Simoni, Hugo Peter ont été transférés au camp militaire de Borgu pour y être placés en garde à vue.

Les militants indépendantistes sont appelés à se réunir ce soir à 19 heures au camp militaire de Borgu mais plus largement, dans toute la Corse, ils doivent manifester leur ras-le-bol de cette politique de répression engagée depuis plusieurs mois par le ministère de l’intérieur.

Plus d’une vingtaine de jeunes de la Ghjuventù Indipendentista ont déjà fait l’objet de convocations ou de gardes à vue abusives ces dernières semaines.

U TROPPU STROPPIA !!

BASTA A A RIPRESSIONE !!

http://corsicalibera.com/uribombu/2...

la petite reine au service du colonialisme : http://www.dailymotion.com/video/x1...

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Messages

  • Libération des deux militants de Corsica Libera

    Après le communiqué diffusé par CORSICA LIBERA et SULIDARITÀ qui annonçait que si les deux militants (Antone Simoni et Hugo Peter) actuellement en garde-à-vue pour « tags à caractère nationaliste » n’étaient pas libérés dans la journée, le Tour de France ne passera pas lundi ..

    il semblerait que les autorités françaises aient pris la dimension des provocations dont ils usent et abusent ces derniers temps !!

    Nous pouvons vous annoncer qu’Antò Simoni et Hugo Peter viennent d’être libérés ..

    Nous reviendrons sur les conditions dégradantes de ces libérations !!

    http://corsicalibera.com/uribombu/2...

  • les usines qui ferment sur le tour rouvriront sinon il ne passera pas !!

    une blague , ouf mais en corse les indépendantistes font peur aux bisounours pinzu de l’élysée et aux 120MILLIONS d’euros de chiffre d’affaire du tour EPO , résultat leur militants sont libérés ,

    bonne réunion à BORGU

    • #Corse #CorsicaIsNotFrance : « A Manca adhère au slogan et apporte son soutien aux interpellés »
      Posted on 30 juin 2013 by Corsica

      Comment ne pas adhérer au propos ? Oui la Corse française n’est qu’un état de fait administratif et militaire. Cette situation du point de vue du droit international et des droits de l’homme est illégitime et infondée.

      Le « Tour de France », sa caravane marchande, son troupeau de dopés et ses vigiles issus des troupes d’occupation, constitue l’une des plus violente agression coloniale de ces dernières années contre le peuple corse.
      Au abords des routes on assiste à un spectacle digne des voyages de présidents français dans les anciennes colonies africaines. Alors que des marchands hurlent « vive la France » dans leurs sonos, la partie la plus acculturée et servile de notre peuple troque sa dignité contre un cochonou.

      Dans ce contexte l’action militante spectaculaire « Corsica is not France » menée par des militants nationalistes est claire, digne et salutaire. Tapie-Matin ne s’y est pas trompé en masquant cette contestation importante par deux pages consacrée à la serie Mafiosa, tout un symbole au niveau du choix rédactionnel.

      Quelques soient nos divergences politiques avec les militants interpellés suite à l’action « Corsica is not France », nous leurs apportons notre solidarité.

      A MANCA

      http://corse.infosreg.fr/corse-cors...

    • La Corse terre colonisée... On nage en plein fantasme ici. Moi, le nationalisme, corse ou identitaire-tricolore, il me fait vomir, combien de millions de morts en Europe au 20e siècle à cause des amoureux de leur drapeau ?

    • quand c’est pour le bleu blanc rouge ça dérange moins non ?

      vidéo : http://youtu.be/qtG1R6fi70I

      Cette vidéo est un hommage au 173e Régiment d’Infanterie, aux 30 000 corses tués, aux 15 000 autres blessés, et à tous les corses qui ont participé à la guerre de 1914-1918.
      Le 9 août 1914 les quatre bataillons du 173e Régiment d’infanterie, entièrement composés de corses, sont embarqués à Ajaccio à destination de Marseille.
      Le 20 août, les soldats corses sont aussitôt engagés dans la Bataille de Dieuze.
      50 000 Corses se retrouvent au front sous le commandement d’officiers aussi incompétents qu’inhumains.
      Les corses combattent comme des "diables", dans l’armée de terre, la marine et l’armée de l’air. Mais Georges Clemenceau, ministre de la Guerre en 1914, ex-Député du parti Radical de Paris en 1870, n’a pas oublié la chute de Sedan que ses amis républicains ont attribué à tous les corses (Napoléon III était corse) et à la Corse, la haine qu’il porte envers les corses ne s’est pas tarie. Aussi, par "Décret Spécial à la Corseé, Georges Clemenceau va envoyer tous les corse de 17 à 55 ans et les pères de famille jusqu’à 6 enfants au massacre. Le 173e R.I., entièrement composé de soldats corse, restera 4 ans en première ligne (il est vrai quand si les corses restent plus de temps au front ils ont plus de chances de se faire tuer). Le 173e R.I sera décimé à plusieurs reprises et il sera reconstitué à chaque fois. L’hécatombe pour les corses sera telle que le Maréchal Joffre ironisa non sans cynisme : "Les Corses viennent au front par bateaux entiers mais quelques barques seulement suffisent pour les ramener dans leur l’île".
      A cause de la différence ethnique, les corses seront victimes d’injustices et de brimades de la part de la hiérarchie militaire française. Par exemple, les corses n’avaient qu’une permission tous les 6 mois, au lieu 3 ou 4 mois pour les soldats français. Et puis très vite, ce délai sera porté à...1 permission par an ! Ainsi, les corses ont plus de chances de se faire tuer !
      Quand les défaites étaient attribuées aux soldats corse, les médecins militaires refusaient de soigner ceux des leurs qui étaient blessés. Alors, lorsque les blessés en avaient la force, ils arrachaient les insignes de leur Régiment pour ne pas être identifiés...
      A la fin du conflit, les corses démobilisés sont abandonnés à eux-mêmes... Ils s’entasseront sur le port de Marseille où ils dormiront sur des paillasses pleines de vermines, et de surcroît ils devront payer leur billet bateau de retour au pays.
      Dans un texte écrit en 2000 dans le journal "Le Monde", Michel Rocard, ancien Premier ministre de la France, dira : "Pendant la guerre de 14-18, la France a mobilisé en Corse, ce qu’elle n’a jamais osé faire sur le continent, jusqu’aux pères de 6 enfants. De ce fait, en Corse, en 1919, il n’y avait pratiquement plus d’hommes valides pour reprendre les exploitations agricoles."
      Ce fut un GÉNOCIDE ! C’est un pan entier du peuple corse que la France a sacrifié, détruit dans cette guerre et la Corse ne s’en remettra jamais.
      Durant des décennies, dans de nombreux villages corses, la procession du 15 août sera appelée : Procession des Veuves.

      Guerre au colonialisme, vive les peuples libres !

      http://www.corsicalibera.org/