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Transition énergetique:Ne laissons pas le marché seul dicter sa loi !
par nono
Publie le mercredi 19 février 2014 par nono - Open-PublishingLe coût de l’énergie pèse de plus en plus en plus lourd sur le budget des ménages. Cela conduit à un accroissement de la précarité énergétique dont les plus modestes (chômeurs, familles monoparentales, retraités avec des petites pensions...)souffrent le plus. Plutôt de prendre en compte cette situation alarmante le FMI a publié en mars 2013 un rapport "exhortant les gouvernements du monde entier à réformer les subventions de toute une gamme de produits allant du charbon à l’essence".
A en croire le fonds monétaire international les subventions cherchant à maintenir les prix accessibles seraient inefficientes et coûteuses pour les deniers publics(2,5 % du PIB mondial, selon ses sources). Toujours selon lui, cela pourrait "soulager les finances publiques, inciter à réduire la consommation et investir dans les énergies alternatives". Le FMI indique dans son rapport qu’il faut "prendre des mesures visant à protéger les pauvres au moyen de transferts monétaires ou quasi monétaires ciblés"doivent être prises pour atténuer les hausses des prix.
En fin de compte pour cet organisme mondial il suffit de donner des petites aides "symboliques" aux démunis pour faire passer la pilule et éviter que les gens ne descendent dans la rue. Il faut savoir qu’en France le tarif special de solidarité gaz est de 156 euros par an pour un ménage. La précarité énergétique doit se combattre et non être banalisée. L’énergie est un droit qui doit être reconnu constitutionnellement. Partant ce principe nous devons nous opposer aux coupures de fourniture d’énergie qui risque d’être massives à la fin de la trêve hivernale le 16 mars prochain.De leurs côté les maire peuvent prendre dés maintenant des arrêtés anti coupures. et éviter ainsi bien des drames.
De son côté le gouvernement ne doit pas céder aux "Oukases" des tenant du libéralisme et répondre avant tout aux besoins des usagers. Le marché est bien souvent un problème plutôt qu’une solution. Une transition énergétique nécessite aussi une transition sociétale. une transformation de nos modes de vie, de production, de déplacements...et par conséquent des choix de société.
Les politiques publiques et les citoyens ont un rôle à jouer. Il ne faut pas laisser au marché le soin de résoudre tous les problèmes. les outils économiques sont utiles mais ils doivent être subordonnés aux choix des citoyens et aux finalités qu’ils donnent. la transition énergétique ne peut être dissociée de la transition sociétale.
ARNAUD FAUCON
Militant d’INDECOSA-CGT