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Tsipras annonce un référendum pour le dimanche 5 juillet

Publie le samedi 27 juin 2015 par Open-Publishing
20 commentaires

« Le peuple doit décider hors de tout chantage , le référendum aura lieu le 5 juillet »,

a déclaré le Premier ministre dans une allocution télévisée diffusée vers 1h locale sur les chaînes de télévision grecques, à la veille d’une ultime réunion des ministres des Finances de la zone euro.

Le peuple grec se prononcera dimanche 5 juillet lors d’un referendum portant sur la question « Oui ou Non à l’accord proposé par les créanciers. »

Messages

  • Bravo, les consuls de l’UE sont en train de se concerter pour étudier une riposte. Dès qu’ils seront prêts on peut espérer que, dans nos merdias, cette info passera avant les attentats de Daech....

  • La déclaration de Tsipras traduite par Dimitris Alexakis :

    « Depuis 6 mois, le gouvernement hellénique se bat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour mettre en œuvre le mandat que vous lui avez confié à l’issue des élections du 25 janvier.

    Un mandat qui nous enjoint de négocier avec nos partenaires pour mettre fin à l’austérité et faire en sorte que notre pays renoue avec la prospérité et la justice sociale ; pour parvenir à un accord viable, respectueux de la démocratie comme des règles européennes communes, et qui permettra à la Grèce de sortir définitivement de la crise.

    Tout au long de cette période de négociations, on nous a demandé d’appliquer les mémorandums qu’avaient signés les gouvernements précédents ― mémorandums que le peuple grec a pourtant catégoriquement rejetés lors des dernières élections.

    Mais nous n’avons pas un seul instant envisagé de céder.

    De trahir ― autrement dit ― votre confiance.

    Après cinq mois de dures négociations, nos partenaires ont malheureusement abouti, lors de l’Eurogroupe d’avant-hier, à une proposition en forme d’ultimatum, un ultimatum adressé à la démocratie grecque et au peuple hellénique.

    Un ultimatum qui contrevient aux principes fondateurs et aux valeurs fondamentales de l’Europe, de la construction européenne commune.

    On a demandé au gouvernement grec d’accepter une proposition qui fait peser de nouvelles charges insoutenables sur le peuple, qui sape le rétablissement de la société et le redémarrage de l’économie en perpétuant l’incertitude et en aggravant encore davantage les inégalités sociales.

    La proposition des Institutions comprend des mesures conduisant à un dérèglement accru du marché du travail, des coupes dans les retraites, de nouvelles réductions de salaires dans le secteur public ainsi qu’une augmentation de la TVA sur les aliments, l’hôtellerie et le tourisme, avec suppression parallèle des allègements pour la Grèce insulaire.

    Ces propositions, qui portent directement atteinte aux acquis sociaux européens et aux droits fondamentaux ― droit au travail, à l’égalité et à la dignité ―, prouvent que certains de nos partenaires et que certaines des Institutions n’ont pas pour objectif de parvenir à un accord viable, également profitable à toutes les parties, mais d’humilier un peuple entier.

    Ces propositions démontrent l’insistance mise ― en particulier par le Fonds Monétaire International ― sur une politique d’austérité extrême, de caractère punitif.

    Il est donc plus nécessaire que jamais que les forces aujourd’hui à la tête de l’Europe se hissent à la hauteur des circonstances et prennent des initiatives qui mettront fin à la crise de la dette publique grecque, une crise qui affecte d’autres pays européens et menace le futur même de l’intégration européenne.

    Grecques et Grecs,

    Nous sommes aujourd’hui porteurs d’une responsabilité historique à l’égard des luttes menées et des sacrifices consentis par le peuple grec pour la protection de la démocratie et de notre souveraineté nationale ; c’est notre responsabilité envers l’avenir de notre pays.

    Cette responsabilité nous oblige à répondre à cet ultimatum en nous fondant sur la volonté souveraine du peuple grec.

    Au Conseil des Ministres qui vient de se tenir, j’ai solennellement proposé l’organisation d’un référendum afin que le peuple grec puisse se prononcer souverainement.

    Cette proposition a été adoptée à l’unanimité.

    Demain, l’Assemblée nationale se réunira en séance plénière extraordinaire afin d’entériner la proposition du Conseil des ministres en vue de la tenue, le dimanche 5 juillet, d’un référendum à la faveur duquel les citoyens seront appelés à dire s’ils acceptent ou refusent la proposition faite par les Institutions.

    J’ai déjà informé de ma décision le Président de la République hellénique mais aussi, par téléphone, le Président de la République française, la Chancelière de la République d’Allemagne et le président de la Banque Centrale Européenne ; demain, j’adresserai un courrier officiel aux dirigeants de l’Union Européenne et aux Institutions pour leur demander de prolonger le programme de quelques jours afin que le peuple grec puisse se prononcer librement, hors de toute pression et de tout chantage, conformément à la Constitution de notre pays et à la tradition démocratique européenne.

    Grecques, Grecs,

    Face à cette mise en demeure dont le but est de nous faire accepter une austérité extrême et humiliante, sans fin, sans perspective de redressement social et économique, je vous invite à vous prononcer souverainement, fièrement, comme l’histoire grecque vous y enjoint.

    Répondons à l’autoritarisme et à l’austérité extrême par la démocratie, avec sérénité et détermination.

    Que la Grèce, ce lieu qui a vu naître la démocratie, adresse une réponse démocratique retentissante à la communauté européenne, à la communauté internationale.

    Je m’engage à respecter le résultat de votre choix démocratique, quel qu’il soit.

    Je suis absolument sûr que votre décision fera honneur à l’histoire de notre patrie et sera un message de dignité adressé au monde.

    En ces heures cruciales, nous devons tous nous rappeler que l’Europe est la maison commune de ses peuples. Que l’Europe ne se répartit pas entre des « propriétaires » et des « invités ».

    La Grèce est et demeurera une partie indissociable de l’Europe et l’Europe une partie indissociable de la Grèce.

    Mais une Europe sans démocratie sera une Europe sans identité et sans boussole.

    Je vous appelle tous et toutes, dans un même élan national, dans l’unité et la sérénité, à prendre les décisions que nous méritons.

    Pour nous, pour les générations suivantes, pour l’histoire des Grecs.

    Pour la souveraineté et la dignité de notre peuple. »

    Sources :

    http://webtv.ert.gr/katigories/enimerosi/minima-tou-prothipourgou-a-tsipra/

    https://blogs.mediapart.fr/blog/dimitris-alexakis/270615/pour-la-souverainete-et-la-dignite-du-peuple-grec-alexis-tsipras-athenes-samedi-27-juin-2015

    • Et maintenant place aux repentances de tous les pisse-vinaigre du "Tsipras va capituler"......

    • si la naiveté tuait , tu serais mort !!! :

      TSIPRAS chosit la voix référendaire car il a eu peur d’être sanctionné par le parlement grec : sa majorité est très réduite et l’aile gauche de SYRIZA avait annoncé qu’elle voterait contre les nouvelles reculades de TSIPRAS ce qui l aurait contraint à démissionner ...

      De plus tu as la mémoire très courte : le peuple français s ’est très majoritairement prononcé contre la constitution européenne et son vote n’ a pas été respecté , qui te dis que TSIPRAS après le référendum qui s’annonce joué d ’avance , dira NON à la troika ou retournera " négocier" avec elle ?

      il ne suffit pas de consulter le peuple lors d’une séquence électorale pour constituer un rapport de force , seule les masses en mouvement peuvent faire céder l UE et pour l’instant STIPRAS ET SYRIZA n’ incitent pas les masses à se mobiliser et comme tous les socios démocrates , pratiquent la délégation de pouvoir en application de l’adage , faites mois confiance , votez pour moi , je ferais le reste ...

      RICHARD PALAO

  • A cent pour cent avec Tsipras et le peuple grec, contre les dictateurs de la finance !

  • Ma foi, comme nous sommes les abstractions très réelles et résignées de l’économie, c’est assez évident qu’il y aura une majorité pour signer ; et Syriza gardera ainsi sa relative virginité politique. Pas bête.

    • Arrêtez ces analyses de politiciens à la petite semaine. La Grèce est au pied du mur et TSIPRAS a fait ce qu’il a pu. Sortir de l’EURO dans les conditions économiques actuelles, c’est du sang et des larmes pour le peuple grec ; Y rester , dans les conditions imposées par Lagarde (j’ai honte d’être français), c’est du sang et des larmes. Trop facile de dire qu’il faut dire "NON" comme ça ; l’alternative sera dure aussi pour ce pays qui n’a que peu de moyens. Fini le soutien des pays du COMECON (ben oui, qu’on le veuille ou non, il avait le mérite d’exister). En appeler à la conscience de chacun pour savoir comment ensemble affronter cet avenir pour essayer d’en sortir la tête haute c’est juste normal ; Le discours de Tsipras est parfait, il n’est pas fait pour défendre sa boutique, il expose les faits en proposant que dans tous les cas, avec SYRIZA, le peuple restera maitre de son destin et ne courbera plus la tête. Solidarité avec le peuple grec et ses dirigeants.

    • Je partage quelues idées de ton commentaire
      Et du coup, je trouve mon ami et camarade Richard un peu excessif

      Mon point de vue :

      Je ne prends pas Tsipras pour un rigolo

      Selon moi, son discours est excellent.
      Ceci dit :
      Et si Tsipras se soutait que le 5..le peuple grec risque accepter les ukases du K

      Au nom de la crainte maretelée d’une"faillite" etc etc

      Bref , l’absence de contenu de RUPTURE anticapitaliste claire de Syrisa ses zigs zt zags, le fait que ce soir SES propositions d’austérité qui soientt jugées insuffisantes, la faiblesse du courant révolutionnaire, un KKE hors jeu pour x raisons,

      ...cela peut conduire....Syrisa et Tsipras d’aller ensuite signer la capitulation ils, puisque "ce serait la volonté du peuple.

      Sans jouer les anti syristes primaires, voire les "extrémistes prolétariens".., depuis quand un référendum est une traduction de démocratie, de choix toutes cartes en mains


      Si Pétain avait fait un référendum pour ou contre cette fin honteuse de la guerre, en juin 40..il aurait eu 80 pour cent de OUI.!!.

      alors, ne nous emballons pas

      NI dans un sens, ni dans l’autre

      Sinon, nous pourrions donner le sentiment que, COMMUNISTES, nous oublions ""la dialectique.."

      Cordialement

    • Tout à fait d’accord avec vous. Le post de R Paolo est affligeant de sous entendus, de procès , d’intention et d’affirmation péremptoires. Il démolit plus qu’il ne propose:la position de tsipras est excellente, il implique le peuple grec qui sera souverain.

      Il ecrit notamment"l ne suffit pas de consulter le peuple lors d’une séquence électorale pour constituer un rapport de force "Il n’a pas compris que le referendum fait partie du rapport de force et est un point d’appui pour contrer la troîka.
      Soutien total au peuple grec.

    • Tsipras qui, depuis des mois, négocie seul face à une trentaine de valets de la bourgeoisie n’a plus de munitions légères. Il a décidé de sortir la "grosse Bertha" qui n’a qu’un coup, mais qui peut être décisif.

      Personne, pas moi en tout cas, n’est de taille à contester sa manoeuvre. S’il gagne nous en profiterons tous, s’il perd, nous paierons tous, les grecs d’abord, les factures du FMI et des deux autres.

    • Le responsable grec fait ce qu’il peut mais ce n’est pas suffisant ,( il fait quand même mieux qu’Hollande et autres bureaucrates français ) c’est de la responsabilité des organisations de gauche et d’extrême gauche de faire leur boulot défendre les intérêts des travailleurs et peuple grec, Il faut lutter tout de suite en Grèce nous n’avons pas de leçons à donner au ouvriers et peuple grec, ils font déjà preuve d’un grand courage ! Ici, en France il faut se battre pour développer notre soutien et faire pression dans la rue, par des messages de soutiens, par des interpellations des dirigeants français, des banques françaises . Tous ces salauds ont des noms des visages des institutions dénonçons les !
      Défendons l’internationalisme , les intérêts des ouvriers et peuple grec et les intérêts des ouvriers français sont les mêmes construisons notre camp sans concession contre notre ennemi commun . Le capitalisme ce système qui exploite, tue fait la guerre et détruit la planète. En l’occurrence il faut appuyer sur l’accélérateur d’ici le 5 juillet et ensemble on pourra faire un bilan après !!

    • la position de tsipras est excellente, il implique le peuple grec qui sera souverain

      Heu..
      Si Richard te semble "affligeant" , moi la Tsiprasmania déferlante me fait sourire..

      Ce "peule souverain" (??) avait il voté pour que TSIPRAS propose son plan d’AUSTERITE à la"troïka" ?

      La classe ouvrière grecque avait elle pensé que Syrisa"oublierait" de s’en prendre aux milliardaires , armateurs, spéculateurs, clergé grec ?

      DE quelle volonté populaire émanait les ultimes reculs, qui ont légitiment fait penser qu’on pouvait le METTRE à TERRE, Tsipras, puisqu’il sepointait à Bruxelles, à genoux ?


      Alors, oui, je me répête, un peu de marxisme pour analyser svp

      Un peu de recul pour ne pas faire d’un politicien au coeur des contradictions du Capitalisme en CRISE STEMIQUE, une sorte de CHE GUEVARA poitrine nue face à l’adversaire de classe..

      je ne m’inscris pas dans l’espèce de "Je suis TSIPRAS" qui semble majoritaire dans les commentaires..

      Il ne s’agit pas de "juger" SYRISA, quand on est dans notre situation ou les grandes Orgas syndicales et la"gauche de gauche" (??) ne FONTT RIEN pour au moins mobiliser chez nous contre l’austérité et les reculs en terme de droits sociaux et démocratiques
      Ce qui se joue à ATHENES nous concerne tous. ;

      Analyser sans œillères ni préjugés, réfléchir par soi-m^me et avec une bousolle marxiste, ne pas transiger sur quelques repères de CLASSE, c’est me semble til important..

      Je ne prétends pas que Tsipras organise un complot avec le Capital, contre les GRECS

      Mais je laisse à Mélenchon la façon délirante de faire d’Athènes , un nouveau Santa CLARA(1)

      Si "Ce sont les MASSES qui font l’histoire", en dernière analyse , un communiste a le droit de penser que la convocation d’un référendum n’est pas est un acte de rupture anticapitaliste

       Frapper le capital "grec", appeler la Classe ouvrière après les élections à se rappeler qu’en France ce sont davantage les OCCUPATIONS d’usines en 36 qui ont fait plier les patrons, et ce bien au delà de la plateforme dite de"rassemblement populaire" des partis de gauche d’alors,

      ..... oui cela , je pense que ça aurait eu une autre gueuele que de demander aux travailleurs s’ils refusent le dernier ultimatum des Capitalistes.

      Après leur avoir livré un Plan d’AUSTERITE qui trahit les engagements de 2012

      La solidarité de classe cen’est pas le soutien inconditionnel aux "moins pire"

      C’est aussi ne pas lâcher sur ce qui pourrait mobiliser pour "du MIEUX"

      Alain

      Notes
      (1) Santa Clara et le CHe
      http://www.lapresse.ca/voyage/destinations/amerique-latine/cuba/201410/10/01-4808173-santa-clara-sur-les-traces-du-che.php

      (2)
      Programme des partis du Front popu

      http://www.alternatives-economiques.fr/1936--les-reformes-du-front-populaire_fr_art_1309_68953.html

      Le programme de ce qui s’appelle, avant l’élection d’avril 1936, le "Rassemblement populaire" - qui va des radicaux aux socialistes et aux communistes - est en réalité un programme anti-crise réformiste très modéré.
      Ce n’est qu’à la Libération que de profondes réformes de structures de l’économie et de la société française verront le jour : le patronat, trop compromis avec Vichy pour s’y opposer, ne peut alors que s’adapter à un programme de réformes beaucoup plus profondes et dirigistes que celles du Front populaire.

    • Le référendum n’étant pas un "acte de rupture (Mitterand...) avec le capitalisme", SVP que devait faire Tsipras pour trouver grâce chez les communistes les plus purs ?

    • 86 81 je ne suis pas du genre à faire des sous entendus , j’ annonce clairement la couleur et pas besoin de faire des procès d’intention il suffit d examiner les faits qui prouvent que TSIPRAS a un discours a géométrie variable et ce avis est partagé de plus en Plus à SYRIZA qui s ’apprêtait à le censurer au parlement , raison pour laquelle il a choisit le référendum :

      à sa création ; SYRIZA était anti -européen et à fait campagne avec succès aux européennes en se déclarant favorable à la sortie de l ’euro , puis à l ’approche du pouvoir , c ’est l’ aile la plus réformiste avec TSIPRAS qui l a emporté et SYRIZA est devenu pro- européen

      TSIPRAS s ’est fait élire avec un programme de lutte comprenant des mesures anti austérité et anti capitalistes , c ’est donc au minimum ce programme qui devrait être progressivement appliqué et pas celui passé à la moulinette par la TROIKA , il est indéniable que TSIPRAS n ’ a pas honoré ses promesses électorales , et comme il ne peut plus s ’en sortir il propose une référendum , PAS SUR LE PROGRAMME DE SYRIZA MAIS SUR LES PROPOSITIONS DE LA TROIKA en déclarant à l’ avance qu’il respectera le vote des citoyens ...

      TSIPRAS est un social-démocrate très habile , il sait parfaitement qu’ un réferendum même s il rejette les propositions de la TROIKA ne changera rien , le lendemain il fera comment pour imposer ce résultat puisque jusqu à présent il a renoncé à faire appel aux masses et à frapper à la caisse les grands capitalistes grecs sur recommandation du banquier MATHIEU PIGASSE de la banque LAZARD qui est son conseiller économique comme il était celui de PAPANDREOU avec le résultat que l on connait ? ...

      NON on ne cosntruit pas un rapport de force avec une élection fusse t-elle un référendum et puisque visiblement mon contradicteur fait semblant de ne pa s comprendre je rappelle qu’ en FRANCE le NON au traité européen l avait emporté mais n a pas été respecté ...ou était le rapport de force construit par ce NON électoral ????

      Le rapport de force ce sont les masses qui le construisent en GRECE comme ailleurs mais pour qu’ elle se mettent en mouvement l existence d un parti vraiment révolutionnaire est indispensable et tant pis si celà énervent les SYRIZAPHOBES , SYRIZA n ’est pas un parti révolutionnaire .
      Les grecs vont être confrontés à une dure réalité , ils sont encore majoritairement pro-européens , ils sont en train de vérifier que cette europe anti démocratique ( TSIPRAS DIT QUE L EUROPE C EST LA DEMOCRATIE !!! ) ne peut pas être changé de l intérieur et réfenrendum ou pas rien ne changera cette réalité .

      RICHARD PALAO

    • Ya pas ici des"purs" et des impurs
      Il ya des communistes aux opinions qui peuvent diverger.

      .Mais Nocturne te répond..

      OUI, un processu d’affrontement avec le Capital c’estp as un face à face Syrisa et la troika avec , in fine, un OUI ou un NON à ce qui est DEJA un putain de cadeau aux possédants.
      Je parle des dernières propositions de Tsipras, qui sont une nouvelle couche d’austérité pour le peuple grec

      Que ça dérange ou pas relis les..
      La Verité est TOUJOURS révolutionnaire, a dit quelqu’un

      Un peuple sur des gradins et le match est PERDU

      Quoi qu’il arrive le 5..

      Ensuite , le 6..personne ici n’a des scénario à inventer

      Les travailleurs grecs vérifieront que le moteur de tout processus émancipateur c’est la LUTTE DES CLASSES

      Celui qui refuse cela ,n’est pas communiste

      C’est son droit que je respecte et lui, doit respecter mon engagement COMMUNISTE

      J’espère que nous pouvons toi et moi, au moins être d’accord sur ça.

      Je n’ignore pas que mon opinion n’est pas majoritaire dans ce pays..

      C’est pourquoi avancer des points de vue divergents c’est utile à tout le monde

      Moi y compris bien entendu
      Bon dimanche

      Alain (pur ?)

       :)

      .

    • il propose une référendum , (...) déclarant à l’ avance qu’il respectera le vote des citoyens ...

      Il se fout du monde, ce dirigeant ! C’est pas chez nous que ça arriverait, ce genre de démagogie (TCE).

  • camarade tsipras nous sommes des millions avec toi à

    cracher à la gueule des socalo liberalo demago !!

    montre l’exemple de redresser la tete face au financiers,

    cachés derriere les forces de l’ordre "vel’dhiv" quand le vent

    tourne, derriere l’horreur des fascistes islamistes comme

    prétexte à leur incapacité à faire changer la vie et à nous

    trahir au profit de leur carrière de loufiat !

    le combat continueras toujours !!!

  • La réaction de Stathis Kouvelakis (chercheur, professeur en philosophie politique au King’s College de Londres et représentant de la « plateforme de gauche » au Comité central de Syriza à l’annonce du référendum :

    Le tournant que nous espérions, dont, c’est vrai, nous avions commencé à douter qu’il fût possible, est survenu. La sinistre parodie des « négociations », la spirale des reculs et des concessions a été stoppée.

    Le tournant a pris forme autour d’un mot simple, évident, qui a la clarté d’un couperet : non à l’ultimatum de la Troïka, la parole au peuple.

    Il devient possible maintenant de sortir du piège mortifère que les dominants européens avaient patiemment construit pour tuer dans l’œuf l’espoir qui était né le 25 janvier, avec la victoire de Syriza.

    Ce soir, Alexis Tsipras a parlé le langage de la vérité : il a enfin expliqué que ces « négociations » n’étaient qu’une farce, un constant exercice de chantage, qui visait à humilier le peuple grec et son gouvernement et à fouler au pied le mandat populaire issu des élections du 25 janvier.

    Ce n’est pas le moment de régler des comptes. Mais il est impossible de ne pas relever que la décision de ce soir donne raison à tous ceux qui depuis des mois ont dit qu’il n’y avait aucun espace pour un soi-disant « compromis » mais seulement le choix entre la capitulation ou la rupture.

    Devant nous se trouve à présent la bataille du référendum. Il faut en faire une bataille de masse, une mobilisation profondément unitaire, qui redonnera confiance aux forces populaires et impulsera une nouvelle vague de radicalisation dans la société grecque.

    Cette bataille peut permettre de créer « à chaud » les conditions pour redresser la barre après ces cinq mois d’enlisement et redéfinir les rapports entre le gouvernement, Syriza et le mouvement social.

    Enfin, il est évident que cette bataille ne se déroulera pas seulement en Grèce. La réaction de la Troïka et des gouvernants européens sera redoutable. Le peuple grec saura se rassembler et se battre. Mais il a un besoin vital de soutien international. C’est sa seule arme face à la force et à la violence des dominants, qui, nous le savons, sont capables de tout.

    Vive la lutte du peuple grec !

    Vive la solidarité internationale !

    Nous vaincrons !

    • ARNOLD , j’ approuve , TSIPRAS ET SYRIZA ont commis par manque de repère de classe , une erreur tragique en coyant que l’ europe était démocratique( il la encore déclaré lors de la dernière négociation ) qu ’elle respecterait le vote du peuple grec et qu on pouvait la changer de l intérieur , la rendre plus sociale , autre erreur d ’analyse , car même si elle le voulait , en raison de la crise systémique du capitalisme , l’ euope n est plus en mesure de " redistribuer "

      en recourant au référendum , TSIPRAS reconnait lui-même qu’il s’’ est fourvoyé que seules les masses , le peuple peut faire céder le capitalisme et changer la donne , alors effectivement il est l heure de soutenir le peuple grec sans donner quitus à TSIPRAS , la lutte du peuple grec est celle de tous les peuples d ’europe ,la solidarité doit donc se développer pour que le résultat du référendum soit respecté par TOUTES LES PARTIES , et le débat sur la sortie de l euro et de l europe doit s installer et la lutte idéologique s intensifier pour élever le niveau de conscience et convaincre ceux qui doutent encore que le sort du peuple grec et des autres peuples d europe n est pas entre les seuls capitalsites , mais que ce sont les masses qui font l’histoire .

      RICHARD PALAO

    • A quand un appel a manifester notre solidarité dans la rue pour nos camarades Grecs ?

      Que font les syndicats dit "de classe " et les partis dit de "gauche " ?

      Ils attendent que la Grece s’écroule pour verser après des larmes de crocodile