Accueil > Un degré de plus dans la pourriture

Un degré de plus dans la pourriture

par Dumay

Publie le mardi 2 avril 2013 par Dumay - Open-Publishing
3 commentaires

Cité par Le Monde ce matin :

"Selon La Provence, le conseil général des Bouches-du-Rhône a voté vendredi 29 mars la prise en charge par la collectivité des frais juridiques de Jean-Noël Guérini, président PS de ce même conseil général, et Jean-David Ciot, député du département.

Au terme d’un vote vendredi matin, communistes, indépendants et la majorité des socialistes se sont prononcés en faveur d’un paiement de la défense au pénal de M. Guérini, et du licenciement de M. Ciot. La droite a voté contre. A gauche, note La Provence, seuls Michel Pezet, Marie-Arlette Carlotti et Janine Ecochard se sont abstenus."

Est-il nécessaire de commenter ?

Messages

  • Pas de commenter... certes mais de rappeler pourquoi tant de monde "craint" que J.NG ne veuille pas tomber TOUT SEUL.., oui on peut

    Tout le monde dans les BDR sait que le système GUERINI, c’est un genre de vaste RESTO.. du Choeur politicien de ceux qui chantonnent" je te tiens tu me tiens par la barbichette"

    Quand on connait un peu l’ Histoire de Marseille la Rouge des CRISTOFOL..se farcissant les Deferre-Guerini(je parle là de la famille de"Mémé" pas des notables homonymes..)et de la LDC phocéenne, savoir que le Peuceufeu accepte encore aujourd’hui de sièger à l’éxécutif avec ces Parrains roses comme "chefs" , c’est à vomir..

    Alors quand RTL , (avec coupures) ou Mediapart rapportent cet échanget, entre Mennucci et Guerini,on comprend mieux que l’on se serre les coudes tout en serrant les fesses.., sur la canebière..

    Si ça roule pas pour le FN ou les Tapie, ce merdier !

    Retranscription de l’échange :

    Il se déroule dans la mairie des 15e et 16e arrondissements de Marseille. A la fin d’une réunion du groupe socialiste, Jean-Noël Guérini prend la parole pour avertir ses camarades de son mécontentement face à l’ampleur que commence à prendre l’enquête judiciaire concernant son frère,

    Jean-Noël Guérini :

    Je voudrais vous dire, je sais que je devrais pas en parler… (passage de quatre secondes inaudible)… Je n’ai subi que quelque petite conséquence, mais avec plaisir et délectation, même des articles. Je souhaite vite que cette affaire soit instruite par la justice, qu’elle aille jusqu’au bout et on verra qui est responsable de quoi. Parce que moi, je sais beaucoup de choses, je sais qui est à la manœuvre, et on aura de grandes surprises. Cette affaire a été menée à 70% par la droite, Muselier en tête, 30% par les socialistes, dont deux particulièrement. Je sais tout, y compris ce qui s’est passé à la commission d’appel d’offres dans les détails, tout. On n’a jamais vu ça, que des membres de la commission d’appel d’offres partent avec des dossiers. Je sais tout.

    Donc, vous me voyez très serein. Mais attention, un jour, parce que c’est normal que je parle un jour, lorsque la justice sera passée par là, et que je dise vraiment en citant les noms, et surtout, comment pourrais-je dire, on m’a pas dit « j’apprends que » ou « on m’a dit que untel », la rumeur. Moi, j’apporterai les preuves de A à Z, les téléphones, les SMS, tout, tout, tout. Les échanges, les rencontres avec les uns, avec les autres. Que de surprises. Les rencontres avec les journalistes, les articles, comment ils ont été contactés, sur Internet, sur les sites que je vous ai indiqués. Là vous aurez de grandes surprises. Et tout de suite, pas la rumeur. Des vérités. Et là, il va y avoir des grosses gouttes, que le Vieux-Port risque de déborder. Parce qu’il y aura une réalité, et en disant en jurant les grands dieux qu’untel ou untel n’est pas concerné, puisque moi je citerai des noms et je suis prêt, si je mens, à ce qu’ils aillent porter plainte contre moi, parce que j’aurai cité des noms, en diffamation. Mieux que ça, je peux pas dire, hein ? Voilà.

    Donc, cette affaire, qu’elle soit instruite par la justice. Moi je veux que la justice fasse son travail, qu’elle aille jusqu’au bout. Après, on verra qui est derrière tout ça.

    C’est clair, non ?

    Moi si je m’appelais Jean Noel GUERINI et que je sois invité aubaptème d’un gosse d’un élu marseillais du PS..je viendrai accompagné d’un "gouteur"..
    Parce que les dragées(debaptème ou de kalach, ça peut terendre silencieux pour toujours..)

    Voire je verrais si le Conseil général de Gôôche peut pas m’acheter la papamobile blindée pour me déplacer dans Marseille, vu que François de Rome s’en sert plus !

    Bonne mère !!

    A.C

    • Oh ! Alain ?

      Tu crois quand même pas à la "sincérité" d’un Jean-Noël Guérini ?

      S’il a tout ça à "raconter" faut savoir qu’il y a longtemps que le message il l’a fait passer en douce à qui de droit.

      Et s’il s’épanche ainsi en public c’est pour enfumer le pékin de base en se la jouant au "parrain" en colère blessé dans son honneur.

      A Marseille plus qu’ailleurs faut savoir décoder. S’il fait ce cinéma c’est pas pour affoler ceux qu’il prétend dénoncer, (Il savent que s’ils tombent les dénonciateurs aussi), mais pour tenter de recouvrer un peu de crédibilité à la base.

      Ce qui signifie qu’il a avec la troupe quelques problèmes bien plus graves qu’il ne veut le dire.

      Pour le reste, la parenté avec Barthelemy et Antoine, même si JNG dit qu’ils ne sont pas parents, ils sont tous de Calenzana.

      Et quant tu sais la taille de la "ville" c’est difficile de ne pas se connaître ni se rencontrer... ((- :

      G.L.

  • Communiqué de presse de la CARB du 30/11/2001

    PROCES BONNET : QUAND JEAN-PIERRE CHEVENEMENT AFFIRME DEFENDRE LA PRESOMPTION D’INNOCENCE...

    Premières lignes d’un communiqué de la Coordiantion Anti-Répressive de Bretagne

    La lecture du quotidien « Aujourd’hui en France » de ce vendredi 30 novembre 2001 nous apprend que l’ancien ministre de l’Intérieur justifie le soutien qu’il a apporté au préfet (préfet, et non ex- préfet, placé « hors-cadre » avec plein traitement...) Bonnet par le respect de la présomption d’innocence », ce qui est certainement parfaitement louable. Cela a déjà d’ailleurs coûté fort cher aux contribuables : à la veille de l’ouverture du procès des Paillotes, les notes d’honoraires des avocats du préfet Bonnet, notes payées par le ministère français de l’Intérieur, atteignaient déjà la coquette somme de 1,2 millions de Francs, soit l’équivalent de soixante années de R.M.I. ...