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Un homme traqué sur les toits de Paris par un drone policier

par Julien(Manosque)

Publie le samedi 6 juin 2015 par Julien(Manosque) - Open-Publishing
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Un homme traqué sur les toits de Paris par un drone policier

Au détour d’un article de 20 Minutes, on apprend incidemment que la police parisienne utliserait désormais des drones pour suivre des personnes suspectées de cambriolages.

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Une opération de police a eu lieu rue du Faubourg Saint-Denis, dans le Xe arrondissement de Paris, a-t-on appris mardi soir. (…)

Un drone a également été utilisé par la police pour localiser un homme. En fuite sur les toits du quartier proche de la Gare de l’Est, il était soupçonné d’avoir procédé à un cambriolage.

On savait que la Préfecture de police de Paris avait l’intention d’utiliser des drones pour surveiller des "violences urbaines" ou des stades. Elle en avait d’ailleurs testé deux sur les supporters du Créteil Lusitanos en septembre.

Au moment de l’annonce de cette expérimentation, la Préfecture notait explicitement dans son journal de com’ PPrama [1] qu’ils ne seraient pas utilisés dans le cadre de poursuites d’individus dans la ville et qu’ils respecteraient "la vie privée" :

« 
Aucun survol des personnes ou des espaces privés (terrasses privées, balcons, jardins privatifs...) ne sera possible. Les services de police, tout comme les particuliers qui utilisent ce type d’appareils, doivent respecter la réglementation existante, déterminée par la direction générale de l’aviation civile (DGAC). Ils ne pourront donc pas voler au dessus du public ou suivre des groupes de personnes cheminant dans les rues de Paris...
PNG - 425.9 koExtrait de PPrama 331
De deux choses l’une : soit 20 Minutes affabule, soit la Préfecture de Paris ment de manière inquiétante sur son utilisation des drones… Et elle en étend en toute discrétion leur usage au-dessus de nos têtes !

Notes

[1] http://www.prefecturedepolice.inter...

Messages

  • Pour lever les doutes légétimement émis, seule une petite investigation dans le quartier du genre ’toute coïncidence avec des faits s’étant déroulés au même moment serait purement fortuite, ma pauv’dame !’ est à mener citoyennement. Ce serait étonnant suivant l’heure (non précisée dans le torchon) que personne n’ait rien observé. Même si le métier de concierge est en voie de disparition, dans une ville comme Paris (entendre par là vu la densité de paire d’yeux au m² et que l’on traite la cataracte en ambulatoire de nos jours), on doit bien trouver quelques individus prompts à raconter tout sur rien (comme ils savent si bien le faire sur B.F.M. TV, chaine de l’information régurgitée en un clin d’oeil, avec les morceaux, sans supplément !), dans le style ’tiens ! il est bizarre ce pigeon, il ne roucoule pas comme les autres’.
    A moins que le principal intéressé soit sorti du placard. S’il lit ce texte, qu’il se rende au commissariat le plus proche pour porter plainte pour atteinte à sa vie privée.