Une direction de plus en plus isolée

Aucune avancée notable lors de cette troisième réunion de négociation du préavis de grève
du 7 n
o
vembre
qui s
’
est tenue ce jeudi matin
. La direction s’est fendue d’une uni
que page
d’écriture qui co
n
firme sa v
o
lo
n
té de poursuivre son plan de suppression de postes et tente
d’amener les sy
n
dicats à en aménager les contours.

Seule proposition concrète, l’engagement d’intégrer un nombre de précaires « 
au moins
équivalent au nom
bre de départs réalisés dans le cadre du PDV
 », soit 361 postes sur 5 ans.
Un engagement en trompe l’œil dans une entreprise dont la main d’œuvre est constituée à
22% de non permanents, soit plus de 2000 salariés ! A raison de 72 requalifications par an,
o
n est bien loin du compte
, et même
en dessous du nombre
de contentieux prud
’
homaux
que
FTV perd systématiquement devant les juges
.

Autre
« 
grande
 »
idée : élargir le plan de suppression de postes à de nouveaux métiers
comme celui de DRA, par exemple. Cette proposition, formulée par un syndicat, qui risque
en réalité de sceller définit
i
vement l’éradication des
programmes régionaux de France 3, est
reprise au bond de façon assez stupéfiante par Patrice Papet qui n’écarte pas de faire un
bilan de l’activité des DRA, dans le cadre d’une étude globale...

Pour le reste, la direction contin
ue à camper sur ses certitudes
 :
L’AITV n’est pas une mi
s-
sion de FTV. Le plan d’économies est inéluctable. Les polyvalences journalistiques, la m
é-
diation, la communication externe, les outremers, la ge
stion administrative... qu’on se le
dise, pour la direction, les réductions d’emplois sont incontournables.

De plus en plus déstabilisée, la direction
ne veut rien entendre
, au risque de voir naître une
r
e
ve
n
d
i
c
a
tion no
u
velle, au delà du retrait du
plan de suppression d’emplois : la demande du
retrait de l’équipe dirigeante qui ne veut pas entendre cette revendication.

En attendant, le temps passe, 9 jours après le déclenchement du chronomètre légal dans le
cadre de
la Loi du 14 juin tirée de l’Accord sur la
« 
sécurisation de l
’
emploi
 »
. Un beau flop
pour une d
i
re
c
tion qui a
s
siste i
m
p
a
vide au blocage et à la paralysie de toutes les instances
s
o
ciales de France t
é
lév
i
sions.

Les syndicats, dans leur ensemble, sont restés sur la revendication initiale de retrait
pré
a
lable du plan de suppr
ession d’emplois et de négociation d’un projet alternatif
porteur d’avenir pour notre entreprise de service public.

Tous en grève le 7 novembre
Tous à Paris, place du Palais Royal
 !