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Usine Seita Carquefou : Les salariés retiennent trois membres de la direction
par Seita en lutte
Publie le mercredi 28 mai 2014 par Seita en lutte - Open-Publishing3 commentaires
Les salariés de la Seita, qui bloquent leur site de Carquefou depuis lundi 16 h, retiennent en ce moment même, dans le bureau du directeur, trois membres de la direction.
Les salariés de la Seita, qui bloquent leur site de Carquefou depuis lundi 16 h, retiennent en ce moment même, dans le bureau du directeur, trois membres de la direction de leur usine de cigarettes. Cette action est « une réaction à l’escalade de pression » que les salariés disent subir depuis l’annonce de la fermeture du site, le mois dernier.

Lire aussi : http://www.ouest-france.fr/nantes-l...
Ils affichent trois revendications : l’effacement des sanctions (jours non travaillés non payés pour l’instant), la levée de la « pression de l’encadrement » et la fin des contrôles d’huissiers.
Les salariés ont rassemblé, au milieu de l’usine, 8 000 cartons de cigarettes qui représentent une valeur de 12 millions d’euros, disant que c’est « leur propriété ».
http://www.nantes.maville.com/actu/...

Lien CGT : http://www.cgt.fr/Apres-le-choc-la-...
Messages
1. Usine Seita Carquefou : Les salariés retiennent trois membres de la direction, 29 mai 2014, 09:51, par Seita
Ce matin (9h), les cinq cadres du cigarettier Seita sont toujours retenus à Carquefou
Cinq cadres (bien cinq) du cigarettier Seita à Carquefou, près de Nantes, dont la fermeture prochaine a été annoncée mi-avril, sont retenus depuis mercredi après-midi par des salariés, a-t-on appris de source syndicale.
"Nous voulons que la direction nous laisse en paix et qu’elle nous indemnise pour les jours de grève depuis le début de la semaine", a expliqué à l’AFP Pascal Brochard, délégué du personnel CGT.
Selon M. Brochard, le mouvement de grève a débuté lundi, lorsque la direction a exigé que la production, en baisse depuis l’annonce de la fermeture,remonte à 50% par rapport à ce qu’elle était avant cette annonce.
"De plus, la direction ne nous transmet pas les informations venues du siège" sur le projet de restructuration du groupe, a affirmé le délégué du personnel.
Les pressions sur les salariés se sont accrues à un point tel ces dernières semaines qu’actuellement, une centaine d’entre eux (sur 327, ndlr) sont en arrêt maladie" depuis l’annonce de la fermeture, a déclaré M. Brochard.
Plusieurs dizaines de salariés de Carquefou, parmi lesquels des couples, ont déjà vécu des fermetures de sites Seita ailleurs en France ces dix dernières années.
Imperial Tobacco, actionnaire de la Seita, a annoncé le 15 avril la fermeture de l’usine de Carquefou ainsi que celle du site de recherche de Bergerac (Dordogne) et la suppression nette de 366 postes en France sur 1.150, soit près du tiers des effectifs.
L’usine historique du groupe britannique à Nottingham fermerait également, tandis que 130 emplois seraient créés en Pologne où sera délocalisée une partie de la production.
La Seita, dont le siège est à Paris, dispose de cinq sites en province : deux usines de production de cigarettes, à Carquefou et Riom(Puy-de-Dôme), une usine de traitement du tabac au Havre (Seine-Maritime), deux centres de recherche à Bergerac (Dordogne) et Fleury-les-Aubrais (Loiret).
Elle a été reprise en 2008 par Imperial Tobacco, qui avait alors supprimé un millier d’emplois, la moitié des effectifs.
http://www.lemonde.fr/economie/arti...
1. Libération des cadres du cigarettier Seita retenus près de Nantes, 29 mai 2014, 14:15, par Seitacabada
Libération des cadres du cigarettier Seita retenus près de Nantes
Cinq cadres du cigarettier Seita ont été retenus pendant la nuit de mercredi 28 à jeudi 29 mai par une centaine de salariés de l’usine de Carquefou, dans la banlieue de Nantes, dont la fermeture prochaine est prévue.
« Nous voulons que la direction nous laisse en paix et qu’elle nous indemnise pour les jours de grève depuis le début de la semaine », a avait expliqué dans la matinée Pascal Brochard, délégué du personnel CGT. Un salarié a confirmé à l’AFP, en début d’après-midi, que les membres de la direction avaient été libérés.
« ILS ONT PU ALLER JUSQU’À LA SALLE À CAFÉ »
Selon M. Brochard, le mouvement de grève a débuté lundi, lorsque la direction a exigé que la production, en baisse depuis l’annonce de la fermeture, remonte à 50 % par rapport à ce qu’elle était avant cette annonce. Il explique que la nuit s’est « bien passée » :
« Ils ne sont pas enfermés dans une pièce. Ils ont pu aller à un moment jusqu’à la salle à café et on s’est mis à l’écart pour les laisser prendre leur café tranquilles.
On ne se serait pas mis en grève si la direction n’était pas venue nous ’chercher’ ces derniers temps alors que le site va fermer (...) On n’est pas là pour les humilier. On est les premiers à prôner le respect humain. Donc, on essaie de donner l’exemple de ce qu’on souhaiterait avoir en matière de respect de la part de la direction »
Valérie Brochard, une salarié de l’usine, a donné plus de détails à l’AFP :
« Ce matin, on leur a apporté des croissants et des petits pains de la boulangerie. Ils ont libre circulation dans les services. On n’est pas des méchants ».
http://www.lemonde.fr/economie/arti...
2. Libération des cadres du cigarettier Seita retenus près de Nantes, 30 mai 2014, 10:52
"... On leur a apporté des croissants et des petits pains au lait..." pourquoi pas de la brioche pendant que vous y êtes !