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VENEZUELA : Analyse de JAMES PETRAS ex-Conseiller du Président Chilien SALVADOR ALLENDE
par JO
Publie le jeudi 19 mars 2015 par JO - Open-Publishing4 commentaires
Les agissements subversifs de l’impérialisme peuvent variés mais le fondamental violent de sa dogmatique, NON !
L’attaque impérialiste contre le VENEZUELA par JAMES PETRAS
Derrière la déstabilisation du Gouvernement et du peuple du Venezuela, "il
y a des raisons économiques, géostratégiques et idéologiques", a déclaré l’
analyste étasunien James Petras.
Dans une interview à Iniciativa Debate, Petras a précisé les raisons du
gouvernement des Etats-Unis de chercher à renverser le président
constitutionnel Nicolas Maduro et d’en finir avec un processus de changement commencé à la fin du siècle dernier au Venezuela.
Les actions des Etats-Unis comprennent la violence, la guerre économique
(accaparement, sur-prix, pénurie) et des tentatives de coup d’Etat.
L’analyste étasunien, ex conseiller du président chilien Salvador Allende,
a signalé qu’en premier lieu, "les Etats-Unis ne veulent pas tolérer un
gouvernement qui stimule l’intégration latino-américaine et caribéenne et l’
intégration de l’Amérique Centrale qui exclue leur présence."
Il a signalé que la politique intégrationniste du Venezuela a affaibli le
contrôle des Etats-Unis sur la région.
En second lieu, " Washington veut toujours en finir avec les gouvernements
qui ont des programmes de bien-être avancé, qui ont montré des
alternatives face à la débâcle du néo-libéralisme et à la pauvreté que celui-ci a
générée, en particulier dans les années 90" du siècle dernier.
Petras a indiqué qu’une autre des raisons est que le Venezuela fait partie
d’un bloc qui cherche à diversifier ses relations avec la Chine et d’
autres régions et à "affaiblir les leviers des institutions des Etats-Unis".
Il a expliqué que ce bloc politique, dans lequel se trouvent aussi la
Bolivie, l’Equateur, l’ Argentine, entre autres, "est significatif parce qu’
ils votent différemment de Washington dans les forums internationaux,
soutiennent l’autodétermination et constituent une opposition aux coup d’Etat
militaires."
Toutes ces raisons de l’action des Etats-Unis contre le Venezuela ont un
unique objectif : le contrôle du pétrole par Washington, son exploitation et
sa commercialisation.
Il a signalé que la Maison Blanche a subi un revers à cause de la
politique pétrolière du leader de la Révolution Bolivarienne, Hugo Chavez, avec un
meilleur contrôle de cette ressource par l’Etat et des augmentations de prix.
Les Etats-Unis et leur politique agressive.
Petras a signalé que dans ces actions de déstabilisation, les Etats-Unis
jouissent de "beaucoup d’impunité".
Il a précisé que Washington finance des groupes terroristes déguisés en
Organisations Non Gouvernementales (ONG) et en partis soi-disant électoraux.
Ces groupes associent leurs actions violentes dans la rue avec les
processus électoraux , en accord avec les grandes entreprises commerciales, d’
importation et financières, a-t-il précisé.
Bien qu’ils fomentent ces actions, les Etats-Unis n’ont pas eu de succès
dans leurs tentatives pour renverser le Gouvernement vénézuélien. "Ils ont
perdu presque toutes les élections (...) et ils ont subi des défaites
diplomatiques parce que cette intervention a provoqué l’unité de l’Amérique
Latine, même des gouvernements conservateurs."
Petras considère que la politique des Etats-Unis envers l’Amérique Latine
en général est actuellement "extrêmement agressive".
En plus d’attaquer le Venezuela, la Maison Blanche a des fronts ouverts au
Brésil - où a été monté un scandale avec Petrobras- et en Argentine, où
est en marche un coup d’Etat à travers des mécanismes judiciaires, comme l’a
déoncé le Gouvernement.
"10 ans de réformes de bien-être en Argentine qui ne sont pas non plus
compatibles avec les politiques impérialistes", a-t-il signalé.
Revenir aux années 90.
Petras considère que les Etats-Unis ont une certaine nostalgie des années
90 du siècle dernier en ce qui concerne l’Amérique Latine, "quand ils
avaient le contrôle complet : en Argentine avec (Carlos) Saúl Menem, quand ils
avaient (Gonzalo) Sánchez de Lozada en Bolivie, (Fernando) Cardoso au
Brésil, quand tout était politique de remise, de privatisation, de pillage, un
âge d’or pour Washington”.
Il a expliqué que les Etats-Unis veulent faire un saut en arrière,
"revenir s’installer comme dans les années 90."
"Nous pouvons faire beaucoup de critiques sur les gouvernements actuels
mais nous devons reconnaître qu’ils représentent un saut positif par rapport
au vasselage antérieur et à l’absence d’indépendance", a-t-il déclaré.
(source Assoc. CUBA SI)
Messages
1. VENEZUELA : Analyse de JAMES PETRAS ex-Conseiller du Président Chilien SALVADOR ALLENDE, 20 mars 2015, 09:12
C’est curieux comme les analyses positives des avancées économiques, sociales et démocratiques favorables aux populations entraînent en général aucun commentaire ou presque...
1. VENEZUELA : Analyse de JAMES PETRAS ex-Conseiller du Président Chilien SALVADOR ALLENDE, 20 mars 2015, 09:23
C’est le dictat des médias aux ordres des gérants du capitalisme ! Ils sont dans leur logique dogmatique puisque de meilleure et vertueuse société ça n’existe pas ils y sont bien pour pouvoir perdurer à accumuler des richesses toujours plus et de pauvreté et misère toujours plus ! Grand Dieu que la prise de conscience des peuples à stopper le stupide tarde à naître !
2. VENEZUELA : Analyse de JAMES PETRAS ex-Conseiller du Président Chilien SALVADOR ALLENDE, 20 mars 2015, 09:45, par taratata
"dictat des medias " , " gérants du capitalisme "...
"Grand Dieu que la prise de conscience des peuples à stopper le stupide tarde à naître !"
Déjà tu peux laisser ton Dieu là où il est...
J’en ai marre d’entendre les pleurnicheries habituelles , quotidiennes sur ce capitalisme ravageur ...
et puis hop ! on retourne devant la télé , n’est-ce pas ?
Tu y étais au rassemblement monstre qui a eu lieu devant la nouvelle BCE à Francfort avant-hier pour s’opposer à l’inauguration ?
Tu y vas dans une zad ( tu peux choisir , il y en a partout maintenant en France ) lorsque des gens s’opposent frontalement à ces destructions qui sont le fait même de ce "capitalisme " tant décrié ?
La "conscience des peuples" , tu ne la vois pas là , à l’oeuvre ?
3. VENEZUELA : Analyse de JAMES PETRAS ex-Conseiller du Président Chilien SALVADOR ALLENDE, 20 mars 2015, 20:12
bravo taratata, bravo.
82 est du 11 janvier.