Valls versus Duflot : “La Confusion Générale” (zaz)

Valls versus Duflot : “La Confusion Générale” (zaz)

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L’attaque de Duflot contre Valls, passé l’apparent niveau 1 de la question au high level (id est : bien, pas bien moralement ?), permet rapidement de cerner abruptement de manière très carrée ce que n’est pas en tout cas (mais pas du tout !) un gouvernement,

c’est là le bête évident utile niveau n°2 : Si nous nous abstenons par méthode en effet d’en rester au contenu précis initial de la polémique sur le traitement des Roms en France (qui n’est pas en soi totalement illégitime dans l’absolu-absolu !), un gouvernement démocratique au prétexte de la démocratie n’est ni une partouze, ni un match de boxe interne, ni un show médiatique foncièrement tchatcheur.

Là à l’exception de la sympatique hypothétique partouze dont nous voilà quelque peu frustrés, la vie du gouvernement, de ce gouvernement depuis quelques jours est bien un match en même temps qu’un show en tee shirt mouillés supposés.

Pleurez, montez, ô lamentations de notre pauvre désespéré pays.

Tout le monde sait que du point de vue de l’Ocséna et en tout cas de Platon il y a quelques 25 siècles, la démocratie c’est certes le Verbe heuristique mais si possible ni la maternelle ni le jardin d’enfants. Les médias ont transformé la juste interrogation et l’accès difficile au Logos en reality show destiné ostensiblement à la promo des egos sur l’agora.

Le boulot de la démocratie n’est pas dans cette promotion-là, c’est là un dévoiement normal pour Beyoncé ou pour lady Gaga dans leur sphère, mais miséreux en politique.

La démocratie a ces lieux techniques d’expression appropriés, la démocratie doit avoir ses règles et ses normes de blabla ;

une règle fondamentale devrait déterminer les choses de manière nettement plus rigoureuse et soignée. Des députés, des ministres ont l’Assemblée principalement pour causer, ils peuvent porter débat en outre sur la place publique à titre plus exceptionnel, six fois par an doit suffire pour chacun d’entre eux et d’entre elles.

Les conflits internes peuvent exister mais il n’est pas de circonstance de les exposer, pas de cuisine, nous ne sommes pas à master chef. Un gouvernement ne peut explicitement se faire au pistolet, même si of course trivialement ça nous plairait, les contradictions sont une affaire d’abord fermée !

On peut y échapper (on parle de l’expo) et solutionner c’est au Premier ministre de trancher. L’éjection de Batho fut un premier bon pas, les pitreries perso publiques de quelques autres depuis sont incidemment tout à fait de trop.

Pour le moment vu avec un peu de recul habile, la France politique de l’oppo et de la presse, la France aussi de visu au pouvoir, est un vulgaire lupanar.

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Ocséna