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Vannes. Le collectif éteint les enseignes lumineuses armé d’un balai

par Ouest France.

Publie le dimanche 13 mars 2016 par Ouest France. - Open-Publishing
3 commentaires

Dans la nuit de jeudi à vendredi, sept copains ont décidé d’éteindre une trentaine d’enseignes lumineuses de Vannes pour dénoncer le gaspillage d’énergie.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, sept copains ont décidé d’éteindre une trentaine d’enseignes lumineuses de Vannes pour dénoncer le gaspillage d’énergie. | OF

Lionel Cabioch

Jeudi soir, un collectif s’est attaqué à une trentaine de néons de banques et magasins de Vannes pour dénoncer le gaspillage d’énergie. Sa seule arme : un balai.

Lumineuse ou pas, l’idée de sept copains d’éteindre de force les enseignes commerciales a fait le buzz, hier, sur les réseaux sociaux.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le collectif informel qui s’est formé pour dénoncer le gaspillage d’énergie a entrepris de s’attaquer à une trentaine d’enseignes. « On a finalement assez peu agi au centre-ville. Car hormis les banques qui n’éteignent pas leurs néons, les magasins sont plutôt économes. Rien à voir avec la périphérie, au Poulfanc et au Fourchêne, notamment, où il n’y avait que l’embarras du choix », rapporte l’un des militants.

Ils pensaient être uniquement confrontés à des enseignes lumineuses mais en jetant un œil à l’intérieur des commerces et des salles de sport, ils disent avoir été très surpris de découvrir beaucoup de télés allumées.

« Là on ne pouvait rien faire, car pour les éteindre, tout comme les vitrines, il aurait fallu pénétrer dans les bâtiments. Et ça, bien sûr, pas question, notre action se voulait écolo-responsable, pas question de casser quoi que ce soit ! »

Leur seule arme ? Un balai pour abaisser les interrupteurs situés à l’extérieur des bâtiments à deux mètres de haut environ.

Leur frustration est de ne pas avoir pu atteindre des enseignes trop hautes et pourtant très énergivores. Ils préviennent : « On reviendra mais cette fois avec une échelle. »

Messages

  • "[...] ils disent avoir été très surpris de découvrir beaucoup de télés allumées.

    « Là on ne pouvait rien faire, car pour les éteindre, tout comme les vitrines, il aurait fallu pénétrer dans les bâtiments. [...]"

    C’est là où ces militants se trompent : il existe bien un instrument permettant l’extinction à distance de télés sans dommage aucun. Le TV B-Gone !
    Cherchez, trouvez, essayez.

  • “Leur frustration est de ne pas avoir pu atteindre des enseignes trop hautes et pourtant très énergivores. Ils préviennent : « On reviendra mais cette fois avec une échelle. »”

    Cela fait des décennies que l’interrupteur "pompier" est obligatoire pour les enseignes lumineuses survoltées. Et il n’y a pas besoin d’avoir recours à la "grande échelle de pompier" pour actionner cet organe de sécurité en cas d’incendie sur l’enseigne. Une perche d’environ 1 mètre manoeuvrée depuis le sol et équipée à l’une de ses extrémités d’un crochet y suffit. Après bien sûr, l’implantation judicieuse et dictée par la commision de sécurité (dont les pompiers font partis) reste à deviner ou à déduire.

    Pour ce qui est de l’éclairage intérieur des commerces, n’existe-t-il pas une loi récente qui oblige leur extinction automatique dans une tranche horaire nocturne que seul le noctambule insommniaque peut vérifier ?