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Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux »
par CD
Publie le lundi 15 août 2016 par CD - Open-Publishing28 commentaires
Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux »
Christine Delphy cite, il y a plus de dix ans maintenant, Samira Belli dans un passage remarqué de « Race, caste et genre en France » publié en page 171 de « Guerre impériale, guerre sociale » - Actuel Marx Confrontation (Ed PUF sept 2005) .
Voici le passage : "Comme le remarquait Samira Bellil quelques mois avant de mourir, l’obsession des uns de nous voiler n’a d’équivalent que l’obsession des autres de nous déshabiller. Or ces deux obsessions sont deux formes en miroir de négation des femmes : l’une veut que les femmes attisent ce désir tout le temps, tandis que l’autre leur enjoint de ne pas le provoquer. Mais dans les deux cas le référent par rapport auquel les femmes doivent penser leur corps reste le désir masculin. Ce que le foulard dévoile, c’est que le corps des femmes n’est pas un corps à soi - un corps pour soi. »
Il est vrai que beaucoup hommes peuvent souhaiter ardemment « que les femmes attisent ce désir » mais au final c’est une minorité qui tout à la fois le veut « tout le temps » (pas que de temps en temps selon le jeu du désir) et surtout l’impose à une ou des femmes. Ce dernier point fait toute la différence entre désir, voire obsession, et imposition autoritaire . A l’autre bout du spectre, du côté des intégristes religieux sexoséparatistes, on a l’obsession inverse, mais avec imposition autoritaire de l’hypertextile (voile et jupe longue). Là çà ne plaisante plus !
Les féministes répondent souvent « si je veux, quand je veux, comme je veux » (sauf exceptions ). Les femmes libres tiennent aussi compte de la situation : nulle femme n’ira librement faire une randonnée en montagne avec des talons très hauts, mais ce sera bien possible - selon leur envie - de travailler en bureau avec ; si c’est possible dans leur fonction (car des particularités professionnelles peuvent interdire partiellement ou totalement). On pourrait dire la même chose avec le voile de certaines musulmanes : elles pourraient le mettre dans certaines situations et l’enlever dans d’autres ou le conserver est une contrainte difficile à supporter. Exemple dans une voiture en plein midi sur un parking ensoleillé (cas d’un procès à Marseille). Mais bien souvent, dès qu’elles sortent - et même avant souvent - elles se voilent pour toute la journée et c’est tous les jours, chaque jour, et parfois depuis le plus jeune âge. A défaut, pour certaines, elles sont battues par des maris intégristes sexoséparatistes . Les femmes peuvent être aussi intégristes contre de jeunes filles à couvrir tôt en âge.
Christian DELARUE
Messages
1. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 16 août 2016, 10:52, par chb
D’autant plus bête, cette polémique, que le burkini est plutôt sexy : l’égrillard tee shirt mouillé, c’est de la gnognotte en comparaison ; la bagarre corse semble montrer qu’il y a comme une inquiétude de ce côté dans la tête des surveillants mâles.
Comme l’autorisation de sortie sous condition de port du hijab, le bain en public est concédé à contre-coeur par les pères et frères (et mères !) musulmans enragés si la femme s’affuble de ce machin. "Sinon tu restes à la maison", c’est pas mieux en termes de libération.
Et puis, interdira-t-on aussi sur les plages les combi néoprène, couvrant éventuellement corps et membres ?
C’est sans doute par une glaçante ironie supplémentaire que les cathos fêtaient hier leur très pudique et multipare « Vierge » Marie, épouse de Joseph, qu’on ne représente jamais sans son voile.
2. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 16 août 2016, 10:53, par Jepelia
Aussi bien dans les pays occidentaux que le reste du monde, les femmes comme les hommes sont formatés par leur société. Et pour les femmes, si elles ne veulent pas en être exclues, elles doivent suivre le courant avec plus ou moins de fausses libertés. Pour exemple, miss France et miss monde et pour les hommes les tablettes de chocolat et l’argent.
3. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 16 août 2016, 12:36
Pour paraphraser Aristide Briand "l’Etat (et ses édiles donc) n’a pas à se mêler des questions vestimentaires"
Que des femmes en France se baladent sur nos plages à poil, en monokini, bikini ou burkini perso je m’en fous si elles l’ont choisi librement, la seule chose qui me dérangerait c’est que l’on m’oblige à faire de même car aucune de ces tenues n’est adaptée à mon âge, ma morphologie , ma pudeur ou la température extérieure
encore une fois on s’en prend aux seules femmes présumées musulmanes (que l’on ne tolère que si elles restent cloîtrées chez elles loin de nos regards) pour exciter les fachos... et qu’un maire socialiste trempe dans cette affaire me
débecte
Apprenons aux hommes à regarder les femmes autrement que comme des objets et tout ira mieux
1. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 16 août 2016, 17:45
+1
Ouf... oxygène...
2. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 17 août 2016, 09:55
"...aux seules femmes présumées musulmanes..."
Pourquoi présumées ? Non, elles s’en revendiquent donc, nulle supposition là-dessous.
Ces femmes en burkini l’assument ; pourquoi leur enlever cela ?
Ne nous voilons pas le cerveau et les neurones qui y trottent. Il s’agit bine d’une attitude liée à leur lecture intégriste de la religion musulmane ; c’est tout. Camarades il faut voir la vérité en face et faire avec pour lutter et changer les choses pour instaurer enfin une autre réalité défait des oripeaux moyenâgeux des religions ; toutes les religions.
En attendant, les interdictions sont stupides et contre-productives car troubles à l’ordre publique il y a, il faut s’en prendre à ceux qui provoquent ces troubles.
C’est pain béni pour les provocateurs intégristes de tout poils qui n’attendent que cela pour limiter et accommoder encore plus la laïcité.
Le cas contraire serait tout aussi injuste (femmes en bikini obligées de partir sous la pression de rigoristes religieux).
Camarades communistes (et anarchistes) gardons la tête froide sans être pour autant angélique ; il y a de la provocation, soyons vigilants.
3. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 17 août 2016, 12:51
Le cerveau et tenues vestimentaires des bouffés par les religions, ne pas s’en occuper voilà tout .
4. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 20 août 2016, 12:21
A propos d’hommes, sur la page face book de My Stealthy Freedom, des Iraniens courageux mettent leur photo les représentant avec le hijab à côté de leurs compagnes non voilées. Et débattent aussi du sujet...
https://www.facebook.com/StealthyFreedom
4. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 16 août 2016, 14:31, par chb
Bruno Guigue, le 15 août, "Burkini : Le choc des civilisations à l’heure du pastis"
5. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 17 août 2016, 14:08, par Thomas
Le problème de l’habillement des femmes citées est logiquement répréhensible car les hommes de la même religion n’ont AUCUNE contrainte. Ce qui ramène la femme dans ce qu’on pourrait nommer de l’esclavage volontaire ou pas. Quand aux lois, la demande du peuple vers le législateur puis le législateur vers le peuple peut trouver des dérogations ; exemple de la peine de mort qui, si on avait fait un référendum, ne serait pas passée. Même si la femme est volontaire, il n’en est pas moins que l’obligation continuelle du vêtement est un enfermement, car il symbolise surtout le bon vouloir des hommes. La loi est un compromis de paix dans une société et à un moment donné et peut changer avec l’évolution de cette société. Si la loi contre le vêtement religieux peut amener la sérénité, quand cette loi sera admise, il peut y avoir un assouplissement et un abandon (voir les pantalons pour les femmes au siècle dernier). Mais qu’on se le dise, la religion et actuellement le coran, est peu compatible avec les lois de la République, notamment la laïcité, et ce aussi pour les catholiques et les juifs. (en fait toutes les religions monothéistes dogmatiques)
Donc ne parlons pas d’inquisition mais de raison.
1. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 17 août 2016, 15:49
"...les hommes de la même religion n’ont AUCUNE contrainte."
C’est faux. Les salafistes hommes ont également des contraintes vestimentaires. La seule chose c’est qu’ils ne sont pas contraints à cacher leur visage (ce qui est déjà une grosse différence en soi) et en plus c’est eux qui font et disent la règle ; même si des femmes zélées les font appliquer durement.
6. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 17 août 2016, 14:40, par la femme est l’avenir de l’homme
En tant que femme je pense en effet que le vêtement "’est quand je veux, comme je veux"
cette femme musulmane avait donc le droit de se baigner en burkini, mais
un homme de sa famille n’avait pas le droit s’insulter une touriste qui se baignait
les seins nus, cette dernière a déclaré avoir préféré quitter les lieux avec son mari.
Et là un doute s’installe en moi, cette femme musulmane avait-elle vraiment le
choix ?
J’ai par ailleurs des amies musulmanes vivant en Corse depuis des années qui se
baignent en bikini, sans penser offenser leur religion.
1. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 17 août 2016, 16:56
C’est bien ça le problème.
D’un côté on fait appel à la démocratie, la laïcité pour revendiquer le droit de se baigner en burkini et, de l’autre dans le même élan, on fait appel à la morale religieuse pour interdire toute autre tenue.
Démocratie et laïcité que nos intégristes veulent tuer car contraire à leur vision de la société. Vision qu’ils veulent imposer à l’ensemble des musulmans puis, des mécréants.
Ils sont à l’offensive sur tous les secteurs et tentent de nous faire plier et nous, communistes, devons être en première ligne pour les combattre sur tous les secteurs.
7. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 17 août 2016, 15:58
"Or ces deux obsessions sont deux formes en miroir de négation des femmes ..."
D’accord.
Sauf que l’obligation-contrainte de se voiler est codifiée par une lecture intégriste de la religion. Ce qui n’est pas le cas de l’autre contrainte (qui, pour le coup n’en est plus une), de se déshabiller.
Cette obligation-contrainte s’applique en plus à une supposée communauté religieuse construite (oumma) pour les besoins politiques te moraux des salafistes, ce qui fait qu’elle est appliquée bien au-delà du libre choix des femmes qui s’y plient.
Enfin, peut-on parler (et même revendiquer), un libre choix aussi pénalisant et dévalorisant quant il n’y a pas d’autre issue ?
C’est donc bien une lutte idéologique qu’il faut mener, pied à pied sans concession.
1. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 17 août 2016, 19:17, par CD
Tout à fait !
Jadis devoir aller au bain en lourd hypertextile était vécu ( sauf par les féministes déjà critique du joug patriarcal historique ) comme un désavantage quasi naturel. Mais la BANALISATION de cette oppression là à cessé du fait de deux types de lutte : celle contre la bigoterie et l’intégrisme religieux fort pesant, et celle des féministes pour s’habiller librement.
Là ou il y a grosso modo liberté (sauf espaces contraints), les femmes s’habillent librement, un jour comme ci un jour comme çà, et par sous hypertextile chaque jour, tous les jours, de 5 à 95 ans. Dans le cadre du libre choix, porter un voile est aussi possible que porter une mini-jupe ou un jean
Aujourd’hui la voie du libre choix a été ouverte et donc la naturalité de l’hypertextile ne va plus de soi car on sait qu’il s’agit d’une oppression réactionnaire lourde contre ce que Syngly nomme la "seconde modernité", et donc contre les conquêtes féministes et contre les intégrismes autoritaires, notamment ceux sexoséparatistes.
8. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 18 août 2016, 00:11, par Ch M
C’est quand même incroyable de voir à quel point les aliénations de ceux que vous considérez comme « autres » (cad les musulmans) vous gênent plus que les vôtres.
De 12ans jusque à la mort nous, femmes occidentales libérées portons des soutiens-gorges (à quoi ça sert ?) et nous rasons les jambes puis nous nous mutilons par succion parce que le modèle est la femme maigre, par le lifting parce que être vieille est une tare honteuse, faut pas que ça se voit. Une mutilation c’est à vie, un voile ça peut s’enlever ! Nous nous marions à l’eglise en robe blanche symbole de pureté (et être pure c’est être vierge ??!!), en robe de princesse, nous, les champions des lois de la République. Nos petites filles sont habillées comme des lolitas, et sans préoccupation de leur confort physique. Objets sexuels de la naissance à la mort ! Et le nombril dénudé a été interdit dans certains collèges. Libres, les femmes occidentales ? A la piscine les hommes montrent leurs seins, les femmes non ! les hommes se serrent les testicules dans des pantalons (ce qui peut rendre stérile). Eh ! les mecs qui critiquez le voile, vous êtes libres au point de porter des robes ou vous vous l’interdisez ? A moins que ce soit vos pères qui vous l’interdisent ? Quand à la religion, ne me dites pas que vous refusez de payer la part de vos impôts qui financent des curés et des rabbins en Alsace ?
Etre libre, c’est être conscient de ses aliénations.
1. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 18 août 2016, 08:36, par CD
Il y a des progrès à accumuler sur les droits et comportements conquis depuis 40 à 50 ans, c’est certain. Mais là il s’agit de se battre contre ceux et celles qui veulent aller en arrière contre ces libertés, soit un contre-mouvement réactionnaire ne supportant pas les conquêtes féministes ayant abouties au "je m’habille comme je veux, quand je veux" en talons hauts un jour et pas l’autre, en voile en hiver pas en été, en mini-jupe un jour et en jupe longue un autre, sexy un jour et pas l’autre, etc !
2. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 18 août 2016, 11:01
Mise au point.
Ce n’est pas parce que on critique le port du voile qu’on ne critique que le port du voile (comme signe religieux aliénant, je précise). On (on, les communistes) combat toute autre aliénation de la culture bourgeoise dont les femmes sont effectivement les victimes les plus marquées mais, effectivement pas les seules.
Donc, s’il vous plait, ne répondez pas à une juste critique d’une application rigoriste d’une religion, par une remarque sur un supposé oubli ou aveuglement de notre part.
Ce sont bien les sociétés bourgeoises qui sont à détruire et donc les systèmes religieux qui les aident à se maintenir. Il s’agit d’une lutte idéologique et culturelle, maintenant (sans attendre la Révolution qui viendra alors sur un terrain idéologique déjà préparé).
3. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 18 août 2016, 11:01
Mise au point.
Ce n’est pas parce que on critique le port du voile qu’on ne critique que le port du voile (comme signe religieux aliénant, je précise). On (on, les communistes) combat toute autre aliénation de la culture bourgeoise dont les femmes sont effectivement les victimes les plus marquées mais, effectivement pas les seules.
Donc, s’il vous plait, ne répondez pas à une juste critique d’une application rigoriste d’une religion, par une remarque sur un supposé oubli ou aveuglement de notre part.
Ce sont bien les sociétés bourgeoises qui sont à détruire et donc les systèmes religieux qui les aident à se maintenir. Il s’agit d’une lutte idéologique et culturelle, maintenant (sans attendre la Révolution qui viendra alors sur un terrain idéologique déjà préparé).
4. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 18 août 2016, 20:26, par CD
Que celles qui veulent ne pas porter de soutif, ne pas se raser les jambes, etc... puissent le faire c’est OK . Liberté ! Que celles qui veulent porter un soutif librement puissent le faire c’est aussi ok, y compris contre celles et ceux qui jugent cela comme une aliénation du haut de leur conception de la libération !
5. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 19 août 2016, 11:25
Et à financer très cher des écoles catholiques DANS TOUTE LA FRANCE.
C’est vrai que la sensibilité laïque est plus à fleur de peau avec une religion particulière, en ce moment. C’est grave.
6. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 19 août 2016, 11:28
Très bien.
Mais alors, pourquoi celle qui choisit de porter un voile ou de se baigner habillée c’est pas OK ?
Pourquoi 2 poids 2 mesures ?
7. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 19 août 2016, 11:32
Ne me dis pas que tu ne vois pas que cibler en ce moment le port du voile ou le burkini n’est pas innocent, n’est pas sans conséquences, dans la situation actuelle.
Je reprends ce classique : sur le fond tu as raison (ça reste à prouver), mais c’est en surface, qu’on vit. Et en surface souffle un vent qui sent minuit dans le siècle. Pas la peine de l’alimenter.
8. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 19 août 2016, 15:01
Et non camarade, c’est dans le fond qu’il faut aller, c’est dans le fond que les militants communistes doivent aller ; justement parce que on veut nous montrer que la surface.
Quand à la cible, effectivement elle n’est pas innocente dans le visée de certains. Mais, à ton tour, ne me fait pas croire que tu ne vois pas que cette prolifération de voiles, burkinis, ... n’est pas le fruit d’une des nombreuses provocations des intégristes dans le seul but de mettre à bas un peu plus la laïcité en passant par la voie détournée de la justice au motif abusif d’islamophobie ou de racisme, alors qu’il s’agit d’une juste critique du conservatisme religieux dont il sont les prosélytes.
N’oublie pas non plus que ceux qui sont visés par ce prosélytisme, ce sont les supposés membres de la supposée communauté musulmane qu’ils ont décidé de régenter selon leur vision sociale et politique (je t’invite à aller sur leurs sites dont oumma.com, le PIR).
9. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 19 août 2016, 17:31
La prolifération de voiles n’a pas Une cause, mais beaucoup.
OK pour une part (petite numériquement) c’est le fruit du militantisme des fondamentalistes.
Mais il est aussi le signe que des gens qui se cachaient honteusement, qui cachaient leurs traditions car ils n’étaient rien, des immigrés arabes, ont des enfants qui sont français et qui osent se montrer (et même provoquer).
On sait bien également que ce phénomène est lié à la situation qui est faite à cette minorité (travail, logement, ghetto, attitude de la police etc...) : rejetés dans leur pays, repli "logique" sur une communauté protectrice, retour de la religion...
Il me parait clair que si ces citoyens de culture musulmane étaient bien dans leurs baskets de citoyens français, les fondamentalistes (qui sont très minoritaires) hurleraient dans le vide. (de même que le FN stable à environ 1 ou 2%, a explosé avec la crise et le chômage)
La solution n’est pas d’attaquer globalement la communauté musulmane (mais bien sûr que si, c’est ce qui se passe, car c’est le résultat qui compte, pas une "louable" intention ; c’est la réalité, pas la théorie), c’est d’apporter des réponses sociales et politiques.
Ce qui fait le succès des fondamentalistes, pour une grande part, c’est le sort qu’on fait aux musulmans.
Et il me parait ***** de dire : on n’attaque pas les musulmans, on attaque les fondamentalistes. Que peut ressentir un musulman lambda, quand il entend tous les jours que le grand problème de la France c’est le burkini ? Que le coran prône la violence (comme la bible), alors forcément... Tout ça ne peut que faire le jeu de ceux qu’on prétend combattre.
Que dirait-on au JT de 20H et sur BC si on voyait un musulman faire une petite prière avant ou après une activité sportive. La laïcité ! crieraient beaucoup. Là je regarde un peu les JO, ou parfois du foot, et plein d’athlètes font des signes de croix. Mais là ça passe, c’est trouvé normal. Juste parce qu’on y est habitué ? Que ça ne nous dérange donc pas beaucoup ? (comme tout le fric donné aux écoles cathos par les régions, entre autre)
Les islamistes, comme l’extrême-droite et les nationalistes (ils sont 2 faces de la même chose) veulent la guerre, l’affrontement.
Il me semble évident que le camp de l’émancipation doit proposer une alternative, à base d’éducation, de culture, de justice et d’égalité, de DIALOGUE. Il ne peut contribuer à atteindre l’objectif des abominables jumeaux... et pourtant une partie de ce camp...
10. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 19 août 2016, 19:28, par CD
L’ intégrisme religieux catholique s’est déployé dans toutes les couches sociales et il a développé un sexoséparatisme différent des juifs haredim et des musulmans intégristes qui désormais participent un vaste contre-mouvement réactionnaire. Partout des athées comme des croyants refusent de se soumettre aux archaïsmes des normes spexoséparatistes ! Il faut choisir de défendre les progressistes contre les réactionnaires, sans amalgamer ces derniers aux terroristes !
11. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 19 août 2016, 21:49
Le vrai problème est qu’en réalité il n’existe pas et surtout qu’il n’est pas posé ou l’on pourrait penser. sauf dans la tête de ceux qui veulent imposer leurs convictions justes ou pas à d’autres.
Le "burkini c’est un folklore... comme en son temps le monokini, les jeans pat’d’éléphants ou les minijupes.
Par contre il est lançé et soutenu par des gens qu’on connaît bien et qui n’ont rien, mais rien à voir avec l’Islam tel que nous l’avons connu jusqu’ici en France. et même aussi dans les pays de tradition islamique.
Je parle ici du Wahabbisme soutenu par les Etats du Golfe, inventés par les Anglais au début du siècle et aujourd’hui backés par les néocons nord-américains afin de faire avancer leur agenda de destruction de toute résistance à leur hégémonie.
Il est vrai que nous assistons à une tentative forte de détruire notre civilisation. (Et pas uniquement la civilisation "judéo-chrétienne" dont se gargarisent les c..s d’extrème droite, mais aussi la civilisation tout court, républicaine et laïque. Mais nous n’avons pas affaire à l’Islam ou à n’importe quelle version de celui-ci, mais à un clone d’Islam génétiquement modifié et mis en scène par des proxies à la solde des chrétiens-sionistes des USA et des Capitalo-finaciers de Wall-Street qui se servent de ce moyen pour nous dresser les uns contre les autres.
Et je ne défend ici aucune religion, mais je ferai remarquer que ce sujet véreux ne dérange pas seulement les vrais musulmans, mais aussi les étrangers, (Africains, Hindis ou Arabes), originaires de pays musulmans qui pourraient laisser croire qu’ils le sont alors qu’ils sont aussi bien d’autres religions ou simplement laïque ou athées. Mais aussi qu’il monte les français de toutes convictions sincères les uns contre les autres et y compris et surtout ceux qui prétendent se situer du bon côté de la Lutte de Classe.
Sans compter que ceux qui participent à la base, sous le "burkini" ou la "burka", à cette controverse en tant qu’idiots utiles, sont généralement des personnes issues de l’immigration à la troisième génération laissées à la dérive par la République et "achetées" par les Imams wahabbites des mosquées financées par l’Arabie saoudite et le Qatar dans les cités suburbaines des grandes villes française et européennes.
Si on veut faire cesser le problème, en dehors du fait qu’il faudrait aussi cesser de faire vivre des gens dans des jungles urbaines, sans travail et sans avenir, sous la loi des dealers et des prédicateurs illuminés, il suffirait de virer tous ces suppôts étrangers de fausses religions, (Et pas que les Wahabbites mais aussi les autres sectes néo-chrétiennes anglo-saxonnes), financés par les copains de nos dirigeants, bons clients de nos marchands d’armes, et mécènes de nos clubs de Foot.
Armes avec lesquelles ils bombardent les Musulmans, (Vrais cette fois), et leurs voisins des autres pays indociles ainsi que leurs propres populations.
Ensuite démolir ou nationaliser les mosquées en France comme la République l’a fait avec les églises en 1905, et comme elle le fait en subventionnant les écoles cahos privées, et y placer de vrais religieux respectueux des Lois LAIQUES de ce pays.
Les plus enragés diront que la République n’a pas à interférer avec le "religieux" qui devrait rester dans la sphère privée, mais quand on n’est pas capable d’éradiquer un problème majeur qui menace l’équilibre de la Nation, et qu’on lui a laissé prendre le dessus plus ou moins par calcul scélérat ou incompétence, quand on n’a pas capable au bout de deux siècles d’éradiquer la misère et l’exploitation qui forment le substrat de l’obscurantisme religieux, la seule solution est de le contrôler en profondeur.
Au besoin en intervenant d’abord financièrement, ensuite par la coercition s’il le faut. Et ce que j’exprime ne concerne pas seulement l’Islam, bidon ou réel , mais TOUTES les religions et sectes diverses.
Quand il s’agit voir le Pouvoir contrôler les Mouvements révolutionnaires vrais et qui risquent de gêner réellement le pouvoir du Capital, ou mêm de le renverser, y a beaucoup moins de gens qui s’inquiètent ou qui gueulent "Au loup". Et ça fait rarement la "Une" des journaux MSM.
Evidemment, tout ceci ne se fera pas. Nos dirigeant suivent l’agenda de leurs maîtres d’outre-atlantique et du 1% compradore local, lesquels, aux abois, ne les laisseront JAMAIS dériver hors des rails ou ils les ont placés pour détruire les intérêts nationaux locaux au profit de leurs Big Corporates et des intérêts de Wall-Street.
G.L.
12. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 23 août 2016, 12:00, par Sorge
De tous ces longs et intéressants messages, je concluerai :
1 - Principe général : homme ou femme, ON S’HABILLE COMME ON VEUT !!! 2 limites inévitables : le contrôle de la sécurité publique (la moins policière possible), la décence (la + libérale possible), et certaines exigence attachées au métier (certains commerces)
2 - Toute contrainte légale officielle contre ce principe serait contre-productive, et aboutirait à l’inverse du résultat recherché
13. Vêtement : « c’est quand je veux, comme je veux » , 27 août 2016, 12:15, par CD
C’est plus compliqué
Question textile et regard : Il va falloir se battre !
En France comme ailleurs il y a une montée du religieux et une montée des intégrismes religieux, notamment sexoséparatiste. Jadis il y avait le sexoséparatisme à dominante catholique (jusque vers les années 55-60) et aujourd’hui il y le sexoséparatisme juif haredim et musulman autoritaire. Et ce n’est pas rien ! C’est grave pour les libertés et l’égalité entre hommes et femmes.
Ce qu’on en voit c’est l’hypertextile qui se déploie là ou il n’y avait rien dix ans avant. Et ce n’est pas sans effet. Car il est plus difficile aux femmes de mettre librement en tenue légère (soit jupe courte en ville, soit bikini ou string sur plage) là ou des femmes sont très couvertes car il pèse un regard réprobateur tant des femmes que des hommes (qui eux se baignent librement torse nu et goutent du soleil librement alors que les femmes doivent rester couvertes).
Une amie qui met des jupes courtes, nettement au-dessus du genoux (faut-il mesurer), m’a expliqué cela à propos d’un quartier rennais qui a beaucoup changé dans le sud de la ville. Le regard réprobateur n’est pas le même que celui qui vous trouve simplement jolie en passant. Ce regard-là est sans excès, sans se retourner, surtout sans remarque particulière, ni négative ni faussement positive. Et il y a ceux qui ne vous regarde plus du tout - effet d’âge sans doute - et çà ne me gêne pas car je veux rester libre.
http://amitie-entre-les-peuples.org/Question-textile-et-regard-Il-va-falloir-se-battre