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Visite commentée du musée PCF

par Alain chancogne, communiste

Publie le dimanche 16 août 2015 par Alain chancogne, communiste - Open-Publishing
3 commentaires

Avant propos

Si je peux me permettre un conseil fraternel :

Il se peut que rappliquent ceux qui passent leurs vies à traiter de"staliniens"tous ceux qui essaient de comprendre pourquoi, comment, un Parti qui fut pour des millions de travailleurs, de jeunes , de ceux qu’un Hollande traite de "sans dents, un sacré rempart de dévouement désinteressé, un "intellectuel collectif" faisant de femmes et d’hommes de nos générations passées, des"lions de classe" face au CAPITALISTES, des combattants du Bonheur quand d’autres se couchaient au pied ar l’adversaire.

..comment ce parti a pu finir dans le marais de la compromission..., en pâle photocopie "flou" de ces futurs employeurs siégeant rue de SOLFERINO , maison de"retraite" des quelques liquidateurs de décennies de soutien inconditionnel de ceux qui souffrent et qui ont besooin qu’on instille l’ESPOIR REVOLUTIONNAIRE

Si ces curieux "communistes" qui , sous pseudos divers se pointent ici pour "troller" ce modeste article d’’un site militant, SVP , CAMARADES, re-citons leur ce proverbe arabe
"On ne jette pas la pierre au palmier stérile"


Ne commentons pas les crachats

Cordialement

A.C

NB Je choisis volontairement ce titre"provocateur" signifiant que pour moi, la mort de ce que fut le parti Communiste Français est actée, et qu’on ne ressuscite les morts que dans les textes"saints" ou les romans de science-fiction

NB bis.

Ce texte figure sur un blog que je ne mets pas en référence.Son auteur pour des raisons inconnues, qui tiennent d’un mépris condescendant insupportable, m’a rayé de sa liste de"contacts"et ne daigne même pas répondre à un commentaire que j’ai eu l’outrecuidance de poster chez"lui"IL est toujours, mon AMI même si la réciprocité n’est plus du tout évidente.

Comme il est girondin, ancien dirigeant et député PC, marxiste ô combien utile en ces temps de"vaches maigres de la pensée, je donne quand même ces initiales..
M.P

 :)

NB ter : je viendrai dans la discussion dire pourquoi l’expression"renouveau militant depuis 2005 "m’a fait sursauter et douter un instant que le"PAYS HAUT" soit situé en France...


Pays-Haut : l’histoire du Parti communiste français décryptée


Le communisme désarmé, le PCF et les classes populaires depuis les années 1970, le dernier livre du sociologue Julian Mischi, est une passionnante immersion dans le Parti communiste français. Il tente, en analyant les sections du Pays-Haut comme d’autres régions du pays, d’en comprendre le déclin dans les années 1980-1990 puis le (léger) renouveau militant depuis 2005.

« Le déclin du PCF a renforcé la marginalisation politique des classes populaires, qui sont encore davantage exclues de la scène politique aujourd’hui. Ce qui renforce la capacité des partis éloignés de celles-ci à parler en leur nom, comme le Front national », explique Julian Mischi. Photo DR « Le déclin du PCF a renforcé la marginalisation politique des classes populaires, qui sont encore davantage exclues de la scène politique aujourd’hui. Ce qui renforce la capacité des partis éloignés de celles-ci à parler en leur nom, comme le Front national », explique Julian Mischi. Photo DR

Julian Mischi, sociologue à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) originaire de la vallée de l’Orne, propose dans Le communisme désarmé, le PCF et les classes populaires depuis les années 1970 , une analyse dense et documentée des 45 dernières années du Parti communiste français. On y croise des figures lorraines comme Michel Olmi, Alain Casoni, Albert Falcetta, Alain Amicabile ou encore Jean-Pierre Minella. Et on y parle de chasse aux contestataires dans les années 70, de réduction de la présence des ouvriers dans les fédérations au profit de milieux plus favorisés, etc. Interview…

On sent dans votre livre une certaine affection pour ce parti.

« Il n’y aurait pas grand intérêt aujourd’hui à adopter un ton dénonciateur à l’égard d’un parti qui est particulièrement affaibli. Le recul historique permet de mener des recherches sans tomber ni dans les simplifications anticommunistes, ni dans la glorification béate. Il faut rappeler qu’il a constitué un formidable outil de promotion sociale pour des ouvriers, mais aussi des paysans, des petits artisans et commerçants. Il a permis à des catégories populaires de faire de la politique alors qu’elles sont d’ordinaire exclues de ce monde-là. Par son système de formation et d’encadrement, il a fourni des armes militantes et culturelles aux ouvriers lorrains en lutte contre leur domination sociale et politique. »

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser à son déclin ?

« Mes recherches portent sur les classes populaires. C’est dans le cadre d’une réflexion sur l’engagement en milieu populaire que je me suis intéressé au PCF. Revenir sur son déclin permet de mieux comprendre les phénomènes de marginalisation politique des catégories populaires, notamment ouvrières. La crise du PCF exprime plus généralement la crise du mouvement ouvrier français. Son étude est une source d’enseignement pour celles et ceux qui entendent lutter aujourd’hui contre l’exclusion à la fois sociale et politique des classes populaires. »

Comment expliquer ce phénomène ?

« À mon sens, ce qui est crucial, ce n’est pas tant que le PCF ait abandonné la référence "classe ouvrière", car celle-ci n’a plus la même pertinence aujourd’hui qu’il y a trente ou quarante ans. Ce qui est crucial, c’est le fait que ses représentants aient eu tendance à délaisser la réflexion sur les rapports de classe et l’organisation de la lutte par ceux-là même qui subissent la domination. Cela s’explique notamment par le rejet du stalinisme qui est associé à l’ouvriérisme : en cherchant à donner une nouvelle image au parti, les dirigeants communistes ont dans le même temps eu tendance à refuser tout rôle politique spécifique aux classes populaires. »

Pourquoi parler de « professionnalisation de la gestion communale autour d’une oligarchie locale » chez les communistes ?

« Le PCF est confronté à un problème de renouvellement de son personnel électif. À force de reconduire les sortants pour éviter de perdre les mairies, la moyenne d’âge des édiles s’est fortement accrue ces trente dernières années. L’engagement de nombreux élus du bassin de Longwy en place au début des années 2010 remonte aux années 1970, voire même aux années 1960. Les élus sont en outre pris, souvent malgré eux, dans un processus de professionnalisation des collectivités territoriales. Ils s’entourent d’experts et tendent à valoriser une conception pragmatique et dépolitisée de l’action municipale, en particulier dans les instances intercommunales. Cette évolution se fait au détriment du renouvellement du personnel communiste, et également du maintien des liens avec les militants "de base"

Aux côtés de la prise de mandats électifs ou du travail auprès des élus, tout un horizon militant mériterait d’être également valorisé : éducation populaire, militantisme syndical, travail intellectuel, entraide locale, etc. Revalorisé mais aussi relié. L’éclatement des causes militantes autour de différentes thématiques (femmes, Palestine, défense juridique des salariés, bénévolat auprès des plus démunis, etc.) sans rassemblement idéologique et constitution de débouché politique commun n’aide sûrement pas à l’émergence de synergies à gauche. »

Vous parlez également du Front national.

« Le déclin du PCF a laissé une place restée vacante à la gauche du PS. C’est effectivement à l’extrême-droite qu’a émergé une nouvelle force politique radicale, qui bénéficie d’un soutien électoral important dans les milieux populaires », explique Julian Mischi, qui relativise tout de suite. « Il faut souligner que Marine Le Pen reste devant la porte des usines. Elle n’y entre pas, faute de relais structurés dans le monde ouvrier et de légitimité auprès des organisations ouvrières existantes. Il serait erroné de penser que le FN aurait pris la place qu’avait auparavant le PCF dans les territoires ouvriers. » Pour enfoncer le clou : « Il n’y a pas de réseaux du FN en milieu industriel, de syndicats amis, ni d’écoles qui formeraient une élite militante issue du monde ouvrier. Le FN est souvent animé par des indépendants (professions libérales, commerçants, artisans). Il est devenu ouvrier presque malgré lui. »

Textes : Sébastien Bonetti.

lire :

Le communisme désarmé. Le PCF et les classes populaires depuis les années 1970, de Julian Mischi. Éditions Agone, 20 euros.

Portfolio

Messages

  • L’Humanité , le quotidien désarmé du PCF !

    Ces jours-ci sur l’Huma.fr, on publie des témoignage de soutien à l’Humanité . André Chassaigne : "L’Humanité offre aux lecteurs une prise de conscience pour que se retrouvent ceux qui, par une approche différente, une analyse distincte, souhaitent renverser le système" . Sauf que cela n’est plus vrai !

    En effet l’Huma.fr reprend et copie sur pas mal d’articles d’internationale, l’analyse de l’AFP ,qui est l’une des plus réactionnaires des agences d’information.
    Dans le cas de la Grèce, depuis la capitulation de Tsipras et depuis que ce type agit en tant d’agent spécial de la finance et de la troïka, et qu’il dit lui même "Je ne regrette pas ma décision d’avoir conclu un compromis", l’Huma se comporte comme l’organe de Tsipras .

    La politique libérale de la direction de l’Huma permets la publication des réactions et des commentaires, des anti communistes professionnels, des trolls de tout genre mais aussi des fascistes, voire des Nazis qui se déclarent comme tels . Cela sans aucune modération de la part de l’Huma , du quotidien qui était jadis le quotidien du Parti Communiste Français .

    Ainsi l’Huma le seul quotidien qui résistait jadis au capital , agit comme le Monde et la Libé, tente de répandre une propagande prônant la résignation et l’acceptation de l’ordre établi.

    Aspaar

  • J’ai lu le livre de Julian Mischi à la suite d’une interview dans l’HUMA Dimanche.

    Ce livre a une partie sociologique qui montre le déclin des effectifs de la classe ouvrière depuis 1975. La place de la classe ouvrière s’affaiblit dans un salariat de plus en plus important.
    Ce déclin s’accompagne d’un affaiblissement de la culture ouvrière et d’une sensibilité croissante aux initiatives du capitalisme. Mai 68 a fait réfléchir le patronat !

    Ce livre parle du communisme désarmé et d’une altération des repères qui fondaient l’identité communiste.
    Pour ma part, si je partage la critique des réponses du type programme commun avec PCF / PS et le centrage excessif sur le rôle des élus, je pense pour l’essentiel que le PCF n’a pas réussi à fonder le communisme de nouvelle génération, tournant la page du soviétisme.

    La tentative actuelle de fonder un communisme de nouvelle génération se heurte à de nombreuses difficultés. Le rapport de force est évidemment défavorable. Mais aussi le camp communiste au sens large tarde à rivaliser avec des propositions sur le terrain des propositions avec le capital.

    Je note que les débats sur la Grèce tourne souvent au procès d’intention et à la suspicion de trahison. Je note que les Cubains savent qu’il est impératif de donner plus d’efficacité à leur système. Je note qu’en France nous nous heurtons au fameux TINA. Le débat politique ne porte pas suffisamment sur la crise de capitalisme mais surtout sur les échéances électorales.

  • Deux trois remarques après lecture attentive des commentaires des Camarades

    On peut regretter que le "marxisme-léninisme" et la façon dont les partis communistes ont "censuré" des Rosa Luxemburg, Gramsci ou autres , aie privé les militants d’un enrichissement de l’"intlelectuel communiste" que fut le PCF..

    mais étant Marxiste ET léniniste, je persiste à croire que le parti rentrait en agonie(il est mort !) dès qu’il rompu avec le trépied révolutionnaire que LENINE b développe dans"QUE FAIRE"

      l’ORGA, reposant sur la priorité à instiller du "courant révolutionnaire", en priorité DANS les entreprises, là ou est plus "sensible"et perceptible la question centrale des mécanismes d’exploitaion et de ses causes..

    .La bande HUE a programmé -j’ai là dessus des témoignages accablants d’ex dirigeants nationaux - le passage au napalm socs dem, les cellules d’entreprises..

    - le JOURNAL : au prétexte qu’il ne soit plus "organe CENTRAL du PCF" on l’a d’abord rebaptisé" journal communiste." Tout a été fait( je dis bien TOUT y compris en terme de ligne éditoriale imposée de Fabien)..pour qu’il cesse d’être cet indispensable lien journalier, qui a été durant des décennies un atout décisif dans la LDC...

    Mes patrons banquiers le savaient tellement que les avertissements et autres formes de répression que j’ai connues pour avoir diffusé DANS la boite, "notre HUma"m’ont semblé logiques de leur part..

     Enfin toute notre capacité à permettre à des militants, souvent d’origine ouvrière, de devenir des INTELLECTUELS, grâce au secteur"EDUCATION, les écoles de cellule, section Fédérale, centrale(de 1 voire quatre mois), constituait un sacré contre-poisonn au formatage des cerveaux par le CAPITAL !
    Je suis de ceux qui n’ont pas puisé que des connaissances"théoriques" à l’Ecole fédérale(je n’ai pas fait d’écoles centrales)

    C’est en reliant tous les largages, en actes, des "mutants" disons notamment de 95 à 2000, que j’ai "analysé" et affirmé dans puis hors du PC que le PCF allait crever.

    C’est fait..

    Nous ne faisons qu’autopsier le cadavre pour mieux réfléchir à ce que l’ organisation révolutionnaire à inventer "tous ensemble" soit vaccinée des terribles maladies du pseudo"communisme" passé....

    Codicille :

    Je voudrais bien savoir ou l’auteur de cet "essai" aremarqué une remontée de militantisme COMMUNISTE depuis 2005 !

     Dès 2007, le PC abandonnait toute utilisation des campagnes présidentielles, de ur présenter un candidat du Parti, de porter en débat des propositions de processus..COMMUNISTE.

    (MGB était"soutenue" par le PC, mais candidate désignée par vote majorité des fameux C.U.A.L, usine à dissoudre le communisme dans l’alter-machin, l’"anticapitalisme" bouillard, (?,) etc

    Au final BOVE et BUFFET défendaient le même programme !)

    -Et que dire de la façon dont se prépara un FDG initialement présenté comme simple accord électoral des Européennes.., suivi de la Mélenchonomania, le souci de faire disparaitre tout ce qui rappelait "le parti"..

    Pas que pour sauver des sièges, des "places" !!

    Mais parce que , contrairement à lITALIE, l’ADN Communiste dans la classe ouvrière tenait à une trasmission de gênes qui interdisait de brutalement se transformer en force social-démo..

    Le Terrain était , de plus, occupé par un PS influent(contrairement à l’ITALIE ou le PCI devint PDS et adhéra à la seconde Internationale !!)

    Dans ce débat, amicalement

    Alain