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Voûte céleste constellée, de mes nuits poème de Fabrice Selingant

par <font color="red"><b>le Rouge-gorge</b></font>

Publie le samedi 24 décembre 2016 par <font color="red"><b>le Rouge-gorge</b></font> - Open-Publishing
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Voûte céleste constellée, de mes nuits

Que le soleil partage, pour la lune, certains jours

Drap de soie, si proche, que du doigt, je le touche

Pour peu, qu’un peu plus de quelques mètres, je grimpe

Mais, la varappe, oui, l’alpinisme, est sport de nantis

Mon vertige, tenace, me cloue entre les cimes, aux cols des montagnes

A ces lieux, bien accessibles au commun des mortels

Laissant aux héros et autres demi-dieux, les périlleux sommets

De savoir joindre l’Olympe, seuls invités, sirotant le nectar

Trinquant, se délectant d’ambroisie, en tutoyant le ciel

Tôt fataliste, je me suis fait à cette idée que tout ne serait possible

Pour moi, petit, petit, petit, si petit que des millions comme moi

N’auraient d’autres chemins que celui destiné, que celui tout tracé

La route des modestes, le trajet sans saveur, qu’audace et ambition ont laissé de côté

Pourtant, est un plaisir, qu’on tait même à ses proches, ou qu’on avoue sans bruit

La joie de poésie, l’imagination y plaît aux rêves, c’est certain, partagés

Car un songe égoïste est un cauchemar sans nom,

Juste un délire stérile, une chimère, l’illusion

Alors qu’un dessein d’altruisme est plus fort que la somme

Et même peut, dit-on, soulever des montagnes

Folie, qui fait que nous, millions, nous changerions la vie

Permettant, désormais, l’abandon des phobies

Accédant, tous ensemble, en ces lieux interdits.

Fabrice Selingant

Cordialement.

le Rouge-gorge

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