chapeau mou et bruits de bottes

CE MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2013

A 18H30

C’EST “L’HEURE DE L’METTRE”

SUR RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

Toujours au premier rang – en première ligne devrait-on dire, t’as le petit fayot rondouillard, l’air veule et le ventre mou, grandes lunettes et petits bras. Quand il s’essaie à jouer au caïd, c’est toute la classe qui l’encourage… et qui se fend la poire en loucedé.

Si le petit lèche-botte au chapeau mou fait le fanfaron, c’est qu’il pense avoir les caïds avec lui. Sinon, il s’écrase, et, au mieux, il ramasse les miettes qui traînent dans la cour des grands.

C’est que l’impérialisme, c’est un sport violent. Qui se pratique dans un stade suprême. Pas de place pour des jérémiades à la Coubertin, genre « au nom des valeurs de la France et tout ce qui s’ensuit… ». Non. C’est plutôt du « tous les coups sont permis » : du bluff, du sang, et puis des contrats.

Mais quand les cadors du milieu – tous plus ou moins Nobel de la Paix (rires), sentent que le vent tourne, ils savent calculer les risques et ménager l’avenir. Alors, dans cette classe, il ne reste plus, seul au premier rang, que le petit fayot.

Unis dans le pillage mais concurrents dans le partage du butin, les capitalistes reculent parfois face aux contradictions que l’anarchie de ce système génère. Heureusement pour les fayots, il reste un peuple de travailleurs à frapper, à domicile… A moins que, là aussi ?

On verra. Pour commencer ce mercredi, avec notre camarade Saïd Bouamama.