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contribution pour le congrès de l’UD CGT DE PARIS en decembre 2007

Publie le samedi 8 septembre 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

AUX GENERATIONS D’AUJOURDHUI
AUX GENERATIONS FUTURES

CONTRIBUTION AU DEBAT GENERAL

Il fut un temps où la société était organisée par des seigneurs, des princes, des rois et selon leur puissance il se répartissaient,un territoire, une région, un lieu, voire une nation ou des nations.

En ces temps lointains les personnes qui travaillaient pour eux n’avaient aucun droit, pire encore ces dominants avaient sur eux le droit de vie ou de mort.

Il aura fallu des révoltes, des révolutions, des grèves réprimées souvent dans le sang pour que puissent dans nos sociétés naître des droits pour les salariés.

Il est vrai que la situation a changé aujourd’hui, seule la domination n’a pas changé ; elle a seulement changé de forme, ces dominants que l’on appelait seigneurs, princes, rois, se nomment maintenant, multinationale, banquiers, patrons ; ils n’ont plus le droit de vie ou de mort sur leurs salariés, mais gardent jalousement leur pouvoir (qui rime avec argent) sur leurs subordonnés. Gare a ceux qui osent mettre en cause leur organisation du travail dans la société (brimades, harcèlement, avertissement, licenciement).En bref, la société n’a pas changé : toujours cette contradiction fondamentale entre dominant et dominés.

Donc il est important de se poser quelques questions :
1) pourquoi on travaille ?
2) pour qui on travaille ?
3) que doit-on produire et pour qui ?
4) et quel type d’organisation du travail dans la société ?

Tant que nous n’aurons pas débattu concrètement de ces questions nous ne pourrons pas répondre réellement aux défis de notre société pour en résoudre les contradictions qui les minent.

A un moment de notre histoire actuelle où le patronat et le gouvernement de notre pays remettent en cause des droits qui sont légitimes (droits a la santé, au travail pour tous, au logement, à la retraites, a un salaire pour vivre correctement, droit de grève) il est de notre devoir de syndicalistes, de militants et d’êtres humains de soutenir les salariés qui se battent et se défendent contre l’arbitraire du pouvoir patronal sous toutes ses formes.

Mule giuseppe délégué syndical CGT(membre de la commission exécutive de l’Union Départemental CGT de Paris)

*ce texte est une contribution au débat pour le congrès de l’Union Départemental CGT de PARIS en décembre 2007

Messages

  • Q’en des termes simples les choses sont bien dites, merci Giuseppe.

    Et tu as bien prévenu qu’il s’agissait d’une contribution au débat du congrès de l’UD de Paris. Comme toutes les congrès des UD, il n’y a que des monologues et ensuite un comité qui "traite toutes" les questions. Un incomplet CONSTAT nous est présenté à la fin du congrès par le secrétaire général ou à un de ses délégué.

    Pourtant aura t’on répondu précisément aux questions et en l’occurence une réponse sera t-elle donnée aux questions que tu poses si tu t’es mis sur la file d’attente pour les poser toi-même à la tribune ?

    Mon intervention ici n’est pas une critique de notre syndicat, mais de ces monologues j’en ai cure et m’agassent comme les applaudissements nourris envers un tribun loquace. Ce tribun aura certes bien parlé mais qu’en sortira t-il de se paroles enflammées ?

    Tout cela pour dire que je préfèrerais des "joutes oratoires" et que chacun puisse intervenir à chaud et précisemment au tribun de circonstance.

    Caquetements ?
     Brouhaha ?

    Je ne crois pas car si cela augmenterait le temps des interventions, le temps de décision du comité en serait écourté car l’élagage public leur faciliterait la tâche.

    Enfin giuseppe bon congrès et n’oubli pas de monter à la tribune avec tes mises en débat mais aussi TES réponses, cela en guidera certain(e)s.

    Amicalement,

    Esteban