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enfin la Paix ce 22 avril ...au Mali ?

par PrNIC

Publie le lundi 22 avril 2013 par PrNIC - Open-Publishing
4 commentaires

et ce 22 avril , députés et sénateurs du FdG **vont ils avoir ENFIN une démarche cohérente contre les va-t-en guerre , en votant CONTRE la poursuite de la Guerre d’Hollande au Mali ? ( mais quel média en parle ? )

S’abstenir serait encore une contorsion !

Voter "Pour " ? Nous n’osons y penser
http://www.petitions24.net/stop_gue...

** ( les autres "dits de gauche" ne nous laissent aucun doute sur le bruit de leurs armes )

Messages

  • Merci au premier qui nous trouve une info viable de la mettre ici...

  • Par 342 voix pour et 0 contre, les députés se sont prononcés lundi pour la prolongation de l’intervention française au Mali. Seuls les élus du Front de gauche se sont abstenus. Dans la soirée, les sénateurs ont fait de même, par 326 voix pour et 0 contre. Cette opération était soumise au vote du Parlement en application de l’article 35 de la Constitution qui soumet toute intervention militaire extérieure au vote des parlementaires au-delà d’une durée de quatre mois.

    Ci-dessous deux rappels historiques de l’époque où le PCF ne s’abstenait pas de combattre les sales guerres de l’impérialisme français.

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    Henri Martin, militant du Parti communiste français, alors marin, est envoyé en Indochine française en 1945. Il pensait lutter contre l’occupant japonais, mais celui-ci est déjà désarmé, et il assiste au bombardement d’Haïphong par la marine française, le 23 novembre 1946. Henri Martin veut démissionner, mais sa démission est refusée, et il retourne à Toulon.

    Là, en liaison avec les communistes du Var, il commence un travail de propagande à l’arsenal de Toulon et distribue des tracts invitant les marins à réclamer la cessation des hostilités en Indochine.

    Henri Martin est arrêté par la police militaire le 14 mars 1950 pour propagande au sein de l’armée et complicité de sabotage. Reconnu coupable du premier chef d’inculpation, mais non du second (il était pourtant jugé par un tribunal militaire), il est condamné par le tribunal maritime de Brest, le 20 octobre, à cinq ans de réclusion pour propagande hostile à la guerre d’Indochine.

    L’appartenance d’Henri Martin au mouvement communiste, bien que non publique, ne fait guère de doute aux yeux des enquêteurs. À cette époque, un certain nombre de jeunes militants sont emprisonnés pour des actions illégales contre la guerre d’Indochine, telle la jeune Raymonde Dien, mais l’affaire Henri Martin sort du lot en raison de la disproportion entre une simple activité politique, certes contraire au règlement militaire, et la condamnation à cinq années de réclusion. Henri Martin devient alors le symbole de la « lutte du peuple français contre la sale guerre d’Indochine ».

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    1925 : la guerre du RIF. Ce qu’on pouvait lire sur l’Humanité

    L’HEURE DE L’ACTION A SONNÉ.

    Les gouvernements du Bloc des gauches avaient promis la paix ?

    Ils ont déchaîné la guerre qui depuis cinq mois fait rage au Maroc et en Syrie. Guerre pour la conquête des richesses du sol et du sous-sol qui a été voulue par les rois de l’industrie et de la finance qui sont les maîtres de l’État et commandent aux gouvernants.

    Les larmes, les misères, les deuils de la grande tuerie de 1914-1918 sont à peine effacés que les fils des victimes de la "dernière des guerres" sont déjà couchés sur la terre sanglante des nouveaux champs de bataille du capitalisme assassin.

    Et les gouvernants dociles envoient de nouveaux milliers d’hommes à la boucherie, préparent de grandes offensives pour le printemps prochain et annoncent que la guerre sera longue et meurtrière.

    L’incendie guerrier allumé au Maroc et en Syrie risque de s’étendre en raison des conflits d’intérêts qu’il fait surgir entre puissances impérialistes rivales. Une nouvelle guerre mondiale couve sous la cendre.

    Voilà pour l’œuvre de paix !

    Les gouvernants du Bloc des gauches avaient promis une vie meilleure aux ouvriers ?

    Sous leur règne, comme sous celui du Bloc national, les vivres n’ont cessé d’augmenter et les loyers et les impôts continuent leur marche ascendante, seuls les salaires des travailleurs restent insuffisants.

    Les milliards gaspillés pour la guerre vont porter le budget de 1928 à près de 40 milliards, ce qui aggravera les difficultés financières et déterminera de nouvelles poussées de vie chère. Les impôts Caillaux, qui pèsent déjà lourdement sur les masses laborieuses, en suffiront pas à boucler ce budget formidable, d’autres impôts seront établis qui écraseront encore un peu plus le prolétariat des villes et des champs, qui en paie toujours la plus grosse part.

    Alors que les gouvernements du Bloc des gauches avaient promis de frapper les possédants, de "prendre l’argent où il est", selon la formule d’un chef socialiste de gouvernement, ils continuent à prendre de l’argent dans la poche des ouvriers, paysans, artisans et petits commerçants.

    Pendant que les masses laborieuses s’appauvrissent, parallèlement, les requins du gros commerce, de la grande industrie et de la haute finance s’enrichissent. Le veau d’or s’engraisse !

    Voilà pour la vie meilleure promise aux ouvriers !

    Le Comité central d’Action, qui réunit toutes les organisations de classe du prolétariat, groupe tous les travailleurs de toutes tendances et sans parti luttant effectivement contre le capitalisme exploiteur et l’impérialisme fauteur de guerre, demande aux travailleurs des villes et des champs de cesser le travail pendant vingt-quatre heures, comme première protestation contre ce régime de misère de répression et de sang.

    En manifestant vingt-quatre heures, les travailleurs feront comprendre aux gouvernants qu’il est temps qu’ils fassent la paix au Maroc et en Syrie et qu’ils sont solidaires des centaines d’emprisonnés pour leur action contre ces tueries.

    Enfin, ce mouvement de protestation appuiera les mots d’ordre de fraternisation des soldats et d’évacuation du Maroc et hâtera l’heure de l’émancipation des peuples coloniaux opprimés.

    Travailleurs, tous debout pour la grève de vingt-quatre heures.

    P.SEMARD, Secrétaire général du Parti communiste.