Accueil > esclavage d’hier et d’aujourd’hui !

esclavage d’hier et d’aujourd’hui !

par PrNIC

Publie le vendredi 10 mai 2013 par PrNIC - Open-Publishing
1 commentaire

La France peut bien commémorer l’abolition de l’esclavage, reste qu’ici (en France) des milliers de femmes et hommes sans-papiers non déclarés continuent de le subir avec résignation (et révolte contenue) n’ayant pas d’autre choix, exploités qu’ils sont par des individus sans scrupules qui les payent chichement de la main à la main, et ils ne peuvent prétendre obtenir un titre de séjour au titre de leur travail puisqu’ils ne peuvent justifier de quoi que ce soit, sauf à vouloir s’affranchir en témoignant.

Malgré l’extrême-droite, la droite radicale, la droite républicaine, une gauche libérale qui renonce, "des média "chiens de garde" du système, il faut continuer le combat pour la régularisation de tous les sans-papiers, exiger que les patrons-voyous et tous les esclavagistes puissent être interpellés, jugés et condamnés, et imposer que la découverte de cet esclavage ou sa dénonciation, par les intéressés ou, avec leurs accords, par des organisations, des proches ou des citoyens indignés solidaires, se traduise par l’interpellation des coupables et non par celle des sans-papiers qui doivent être régularisés en raison du préjudice subi.

Domnique Blanchard - Pierre NICOLAS

Messages

  • « … un modèle économique qui rime avec le désengagement et le délitement de l’Etat, la ruine des paysans, la clochardisation des troupes et le chômage endémique. S’ils n’avaient pas les moyens d’appréhender les ravages du système dans les années 80, nos dirigeants politiques ne peuvent plus l’ignorer au regard de l’impasse dans laquelle ce système conduit la Grèce, l’Espagne, le Portugal, Chypre et… la France, leur modèle de référence. » Aminata Traoré
    La même personnalité, farouchement opposée à l’ingérence militaire dans son pays, rappelle qu’en 2010, à Tripoli, l’UE avait signé un un « plan d’action » pour un Partenariat Afrique-UE de 2011 à 2013 où elle promettait d’affecter 50 milliards d’euros aux objectifs généraux de développement. Outre les petites générosités des biffins en mission, dans le cadre de la reprise de la Coopération, le ministre français délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé du Développement annonce ... 240 millions d’euros destinés à financer l’agriculture, les services de bases dont l’eau et l’électricité dans les régions du nord, le retour des populations. Et sans doute pour remercier l’administration intérimaire du Mali, qui a si obligeamment accueilli nos troupes.