incognito colonial

CE MERCREDI 8 MARS 2017

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

Lorsque les cow-boys galopaient dans les vastes plaines de l’Ouest en piétinant les Amérindiens jusqu’au génocide, ils n’avaient aucune difficulté à se qualifier eux-mêmes de « colons », pratiquant la « colonisation ».

Quand les troupes françaises déferlent sur l’Algérie, puis que la jeune République bourgeoise évoque la nécessité « d’apporter la civilisation aux races inférieures », on utilise sans complexe le terme : la colonisation. Ce n’est après tout que cela : cultiver la terre vierge et les esprits sauvages.

Puis, il devint difficile, puis il devint impossible, de cacher la nature de ce crime. Le terme même, colonisation, revêtit une connotation négative. Et puis les colonisés se soulevèrent, puis vinrent les indépendances, et puis le néo-colonialisme qui ne dit pas son nom.

Pour le sionisme et son Etat colonial (Israël), l’aventure commença lorsque déjà, l’on trouvait des noms plus doux et des alibis plus pervers au colonialisme. De fait, la conquête coloniale de la Palestine s’accompagne, systématiquement, d’une négation d’elle-même – dans le verbe.

L’Etat sioniste a développé tout une novlangue pour déguiser la spoliation et la volonté délibérée d’éliminer dans les faits et dans les consciences, le fait palestinien. Mais la réalité crève les yeux du monde entier, et c’est aussi cela qu’il faut coloniser : les esprits.

Nous ferons un point sur cette guerre sémantique et cet incognito colonial avec Taoufiq Tahani, Président de l’Association France Palestine Solidarité (A.F.P.S.), qui nous a accordé un entretien pour ainsi dire exclusif. Ce sera notre « ¼ d’heure en Palestine ».

Par ailleurs, il se peut fort bien que nous vous proposions notre lecture biaisée de faits et évènements plus proches de nous.

C’est l’heure de l’mettre !