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la direction de la Cgt boycotte le Npa

Publie le mardi 11 août 2009 par Open-Publishing
24 commentaires

le npa a invité pour sa première université d été les organisations syndicales à participer à un forum sur les mobilisations sociales et la tactique des luttes Solidaires a répondu présent avec A Coupe, la Fsu avec G Aschieri, la Cgt a refusé. Pourtant elle a participé à un forum du front de gauche, à des rencontres avec le ps et à la fête de l huma ce qui est d ailleurs normal. Cette différence montre à l évidence des choix politiques alors que le npa construit lui aussi par ses militants la cgt (autant que le ps !!) dans les entreprises et dans les luttes . L argument ne peut être la défense de l independance syndicale par rapport au npa, soyons sérieux !! Il s agit plutôt de l opinion du npa ( largement partagée dans les syndicats et les entreprises) par rapport à la tactique désastreuse des 24 h tous les 2 mois qui est sanctionnée.Dommage en tous cas,ce refus de débattre ,cette discussion devra de toutes façons être menée pour riposter face à sarkozy,car les salariés n ’en peuvent plus et en ont assez de ce genre d’ attitude minable qui ne sert que l adversaire .

Messages

  • Une confirmation de plus : en tant qu’institution, la CGT a fait faillite. Reste comme toujours la base. Ce sont bien les masses qui font l’histoire et non pas les individus satisfaits d’eux-mêmes et de leur carrière.Jesse

  • La CGT se dit, dans son courrier, "disponible pour des rapports d’organisation à organisation avec les partis politiques démocratiques, fondés sur le respect mutuel des prérogatives de chacun". Elle attend d’eux "qu’ils respectent son autonomie d’analyse, de propositions et d’actions"...

    "Nous avons pu distinguer au moins deux attitudes chez les partis s’affirmant aux côtés des salariés", écrit M. Guinot. La première reconnaîtrait "la mission et les responsabilités particulières des organisations syndicales". La seconde, et le NPA comme Lutte ouvrière en font partie, "prétend donner des leçons aux responsables syndicaux, voire même de se substituer aux syndicats dans leurs responsabilités d’assumer la défense des salariés et la conduite des luttes". Et selon la CGT, "un certain nombre de déclarations du NPA et de son premier responsable ont, à l’évidence, emprunté cette voie".

    "Il existe un contexte particulier dans lequel nous avons constaté un certain nombre d’attitudes agressives"...

    "Nous sommes dans un moment particulier et nous répondons négativement à cette sollicitation"...

    [Il] espère aussi que ce refus puisse "interpeller le NPA sur la conception des rapports qu’il entretient avec le mouvement syndical"...

    Le NPA doit répondre à la CGT en proposant une rencontre à la rentrée. "Nous voulons discuter avec elle des perspectives pour la rentrée, de l’unité large qu’il faut construire entre les syndicats et les organisations politiques"..

    – http://www.lemonde.fr/politique/art...

  • la direction de la CGT continue a s’enfoncer et a se couper de la base.

  • Mais thibault participera au sommet social umps.........momo11

  • Quand les dirigeants syndicaux préférent le perron de l’Elysée, parler d’unité sans contenu, et manifester tous les 2 mois sans aucune revendication unifiante, il est évident que les salariés en lutte face ,à ce manque de perspective ,soient plus attentifs à ce que dit le NPA.

    Quand les directions syndicales rencontrent Sarkosy pour débattre des mesures fiscales ou mieux encore de ce qui serait bon pour moraliser le capitalisme au sommet du G20, il est clair qu’elles ne sont pas dans leur rôle et qu’elles jouent et acceptent de jouer le rôle que Sarkosy veut leur faire jouer : à savoir être les représentants de l’opposition faute d’un PS à la hauteur.
    Que les dirigeants syndicaux ne s’étonnent donc pas que le NPA occupe ce terrain déserté par les dirigeants syndicaux et e PS.

    Le champ revendicatif, n’est pas une chasse gardée, il appartient à ceux qui luttent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise. Cette subtile différenciation reviendrait à dire qu’une fois la porte de l’entreprise franchie, le salarié devrait faire fi de ses convictions politiques. Voilà bien une étrange conception de l’engagement de chacun et qui pose la question de qui décide du périmètre de cet engagement.

    Par ailleurs je n’ai pas souvenir de la présence des dirigeants syndicaux aux portes des entreprises en lutte durant ces derniers mois.
    Dirigeants qui cyniquement déclarent qu’ils ne faut pas radicaliser les revendications au risque de briser l’unité syndicale car les salariés le leur reprocheraient. Ainsi ce serait de la faute des salariés si les dirigeants ne pouvaient plus loin. Belle pirouette !

    L’unité n’est pas un but en soi, c’est un moyen. Une unité sans contenu c’est créer la désillusion puis le repli sur le chacun pour soi. Le Medef et Sarkozy n’en demandaient pas plus.

  • Tant qu’à faire, autant lire le texte complet de la réponse de la CGT :

    « NPA
    Madame Sandra DEMARCQ
    2, rue Richard Lenoir
    93100 MONTREUIL

    Montreuil, le 10 juillet 2009

    Chers Camarades,

    Vous avez sollicité la CGT, par l’intermédiaire de Maryse DUMAS, pour participer à un débat intitulé « quelles stratégies pour les luttes » organisé lors des universités d’été du NPA le 26 août prochain.

    Nous vous remercions pour cette invitation que nous sommes conduits à décliner.
    La CGT, vous ne l’ignorez pas, est ouverte à tous les débats et initiatives visant à élargir les rapports de force, à permettre aux salariés, retraités, chômeurs d’intervenir massivement pour améliorer leur situation.

    Dans ce cadre, la confrontation des points de vue, des analyses avec les partis politiques, les associations peut être très utile.

    La CGT n’est ni indifférente, ni neutre vis-à-vis des grands débats qui traversent la société. Elle y prend part à partir de ses préoccupations de syndicat qui ambitionne, quelle que soit la nature du pouvoir politique, de permettre aux salariés de se défendre et de conquérir des droits et une place les rendant acteurs des transformations sociales.

    C’est pour cela que nous réaffirmons la nécessité de l’indépendance et de l’autonomie de la démarche syndicale, du respect de la démocratie syndicale et des diversités d’opinions des syndiqués.

    Nous prétendons à un syndicalisme toujours mieux reconnu comme acteur à part entière qui ne soit pas subordonné à la stratégie et aux objectifs de quelque parti que ce soit.

    La CGT est disponible pour des rapports d’organisation à organisation avec les partis politiques démocratiques, fondés sur le respect mutuel des prérogatives de chacun. La CGT attend d’eux qu’ils respectent son autonomie d’analyse, de propositions et d’actions.
    Or, dans l’imposante mobilisation sociale de ces derniers mois, nous avons pu distinguer au moins deux attitudes chez les partis s’affirmant aux côtés des salariés et favorables à leurs revendications.

    La première et la plus répandue consiste à reconnaître la mission et les responsabilités particulières des organisations syndicales, de les rencontrer et de les écouter. Libres ensuite aux partis concernés d’en tirer leurs conclusions pour leurs propres activités.
    La seconde prétend donner des leçons aux responsables syndicaux, voire même se substituer aux syndicats dans leurs responsabilités d’assumer la défense des intérêts des salariés et la conduite des luttes.

    Un certain nombre de déclarations du NPA et de son premier responsable ont, à l’évidence, emprunté cette voie.

    L’intitulé du débat pour lequel vous sollicitez notre présence nous conforte dans l’idée qu’il y a entre nos organisations une divergence de conception sur nos prérogatives respectives. Nous le regrettons.

    Voilà les éléments que j’étais chargé de vous transmettre et qui nous conduisent à décliner votre invitation.

    Recevez, Chers Camarades, nos salutations fraternelles.

    Alain GUINOT
    Secrétaire de la CGT
    Chargé des relations extérieures
     »}

  • Ce qui frappant, c’est qu’après toutes ces arguties pour ou contre, j’observe que tous ces gens-là, NPA, PG, CGT etc., au printemps prochain, nous appelleront à la soupe électorale (régionales), qu’ils débattrons doctement des alliances, premier ou second tour, à construire. Et pendant ce temps là, Sarko peut tranquilos mener sa politique, privilégier les privilégiés, expulser les sans-paiers, démolir l’EN, faire la kakou sur la scène électorale etc. Ce n’est tout de même parce qu’il n’y a présentement d’autre alternative crédible qu’il faut se contenter de ce crétinisme syndicalo-parlementaire, nourri d’opportunisme, d’impuissance théorique et pratique.

    • Donc, tu proposes ? Que tous ceux qui ne militent ni dans un parti politique, ni dans un syndicat se mettent en mouvement je suppose, et pas une fois tous les deux mois mais tous les jours...

      Pas mal ton plan, mais tu as beau gueuler que tous ce que font les autres, organisés, syndiqués ne sert à rien et que c’est de la roupie de sansonnet à côté de ce que toi tu imagines, rêves, etc..., je crois qu’il va te falloir patienter encore un peu...

      Ou alors tu prends un haut-parleur lors de la prochaine manif de septembre et tu réveilles tout le monde en les traitant de traîne-savates...

      Qui sait, ça accèlerera peut-être le mouvement...

  • Juste une certitude désormais :

    LES TRAVAILLEURS ET LES JEUNES NE PEUVENT COMPTER QUE SUR EUX MEMES

  • Il était temps que la CGT replace le NPA pour ce qu’il est. Le courrier est assez clair et une Organisation Syndicale ne doit pas se faire dicter sa conduite par quelconque parti.
    Au lieu de s’ateler à faire croitre un mouvement ou bien d’aider à élever le rapport de force , les déclarations du NPA ont plus servi à affaiblir les mobilisations.
    D’autant que toutes les actions ont été décidées par 8 centrales syndicales !
    Au lieu de se poser des questions sur la réalité du rapport de force et de comment le faire évoluer, ce parti ainsi que d’autres OS préferent fuirent leurs responsabilté et préferent attaquer les OS qui travaillent.
    A part avoir des slogans ou daller briller devant les caméras, jen vois pas beaucoup qui vont rencontrés les salariés et s’affronter les patrons.
    Et comme par hasard le forum s’intitule "les stratégies des luttes".
    Bravo continuez à foutre le bordel !!!!!

    • Il faudrait aussi replacer chérèque a sa place !Allié du merdef et de l’umps.Ce n’est pas ce que fait la conf.......fraternellement momo11

    • A Nono

      Il n’a jamais été question pour le NPA de dicter sa conduite ni à la CGT ni à aucun autre syndicat. Ce qu’il faut interroger dans le refus de la CGT d’aller en tant qu’invitée à l’université d’été du NPA c’est à mon avis ceci : un syndicat peut-il sérieusement se soustraire à l’analyse de son orientation ? Que cela vienne d’un simple citoyen ou d’un parti politique. Y aurait-il un tabou laissant le monopole de la réflexion sur les syndicats aux syndicats, ce qui en ferait des intouchables politiques ? Ce serait tellement pratique le "à moi l’action syndicale", "à vous [les partis politiques] justement la politique". Cela c’est ce qu’attend la droite : elle l’a compris à tel point qu’au moment de l’action des cheminots sur les retraites, la consigne a été donnée par Sarko : "il faut sauver le soldat Thibault". Un soldat malmené par une base qui digérait mal les...comment dire ? atermoiements de la CGT ? ou plus simplement son cassage de la lutte ? Rappelons-nous à l’heure où Thibault (ou quelque autre représentant de la centrale) refuse d’aller à l’université du NPA, que le sieur Thibault se précipitait, sans mandat des cheminots en action, chez Sarko ou son ministre du travail...Pour quoi faire ? Pas spécialement pour taper du poing et relayer la combativité ouvrière. Avec le résultat que l’on connaît. Sarko en rigole encore !

      Autrement dit l’absence de la CGT à l’université du NPA est à rapprocher de sa complaisance envers le pouvoir et surtout d’un bilan tout bonnement nul en matière proprement revendicative. C’est-à-dire sur ce qui est à la base de l’action syndicale la plus élémentaire. L’arbre NPA ne doit pas servir à masquer la forêt "démission syndicale". Car si le NPA, comme parti politique a le droit d’apprécier ou pas ce que (ne) fait (pas) la CGT de la combativité ouvrière, le CGT devrait, elle, balayer devant sa porte : elle ne relaie pas les luttes, Thibault ne se pointe pas devant les boîtes en luttes, etc.

      Enfin, après avoir été la courroie de transmission du PC, la CGT nous demande de passer à l’autre extrémité et dépolitiser totalement l’action syndicale : revendiquant le monopole de l’action salariée, elle la cantonne à un revendicationnisme cherchant à infléchir, seulement infléchir, les percussions monstrueuses de la droite (rappelez-vous avec quelle finesse la CGT a évacué, en 2003, la revendication des 37,5 annuités pour la retraite). Pour le coup, il s’agit d’un pseudoapolitisme car de fait il laisse s’appliquer les fondamentaux politiques de la sarkozie ! Même après 3 actions nationales d’une journée ! Grâce à 3 journées intersyndicales qui ont réussi à faire s’essouffler la contestation et à renvoyer les boîtes en lutte à leur isolement !

      Il n’est bien sûr pas question de retrouver l’alignement d’un syndicat sur un ou des partis politiques : il y a 1/ à assumer que l’action syndicale est politique, 2/ à favoriser les secteurs en lutte 3/ à ne jamais subordonner l’unité intersyndicale au renoncement intersyndical à défaire les réformes sarkozyennes 4/ à laisser s’exprimer les positionnements internes au syndicat, même quand ils ont une portée politique, pour autant qu’ils respectent les mandats et l’autonomie générale dudit syndicat.

      Toutes choses que le NPA respecte (ou alors il faudrait donner des preuves des infractions. On ne joue pas à insinuer quand on fait sérieusement du syndicalisme).

      Qu’Olivier Besancenot se pointe devant les grilles des boîtes en lutte, c’est très bien. Cela donne confiance aux salariés preneurs de ce genre de soutien , surtout quand l’unité a minima avec Chérèque rend invisible la direction de la CGT devant ces mêmes boîtes.

      Pourquoi Thibault, Mailly, Chérèque, etc. ne se sont-ils jamais pointés ensemble devant ces usines en lutte ? N’est-ce pas cela qui devrait être au coeur de la discussion sur "présent ou pas à l’université du NPA" ? Alors Thibault and Co, arrêtez de faire la leçon au NPA et aux politiques : si vous êtes gênés par l’action du NPA, commencez par vous regarder dans la glace et ne faites pas diversion.

      Quand on fait ce que vous faites de l’action ouvrière, on la joue modeste et on ne cible pas ceux qui travaillent au soutien des luttes !

      Syndicalistes habitués aux salons élyséens, revenez devant les usines et reprenez le ba-ba des luttes (je ne fais bien évidemment pas la leçon aux syndicalistes de terrain, j’ai bien parlé des syndicalistes de salon !).

      Dernier point : on peut lire le courrier de la CGT au NPA comme un hommage involontaire du vice à la vertu : chacun à sa place, la direction de la CGT ne fait pas son boulot, soit favoriser l’action générale, donc inévitablement politique, du salariat ; le NPA, lui, fait son travail : aider ladite action en refusant de la subordonner à l’échéancier politique institutionnel.

      Antoine

  • car les salariés n ’en peuvent plus...

    évitons de parler à la place des gens... à te lire, TOUS les salariés sont au NPA, ce qui est loin loin d’être le cas...

    • Je ne suis pas militant du NPA ni adhérent de la CGT, juste un travailleur non syndiqué et non encarté, je ne suis pas un fan de Besançenot ni du NPA, mais je trouve que se rendre à la CFDT, (syndicat pro patronal s’ il en est dans les boites et au niveau national) et refuser dans le même temps de participer à l’université d’été du NPA, c’est envoyer clairement un (MAUVAIS) signe fort à Sarkozy, aux patrons, mais aussi aux travailleurs signifiant que la CGT opte clairement pour le réformisme, l’accompagnement des regressions sociales, et s’oppose aux luttes "dures", issues de la base, qui sont elles clairement anti patrons, anti etat, anti flics !

      C’est un message du style "la CGT est bien un interlocuteur responsable", pas extrêmiste, qui se cantonne bien aux journées d’action à 8 qui ne servent à rien si ce n’est à nous faire perdre des journées de salaire... alors que c’est une évidence qu’à la base, dans les luttes, y’a beaucoup plus de pôints communs entre les militants CGT et le NPA, LO, la CNT, le PC, etc... qu’avec les gens de la CFDT, UNSA, ou du PS...!!!!!!!

      Derrière l’anecdote de cette université d’été, la VRAIE QUESTION est bien la nature des objectifs réels de la CGT... accompagnement du sarkozysme à la sauce sociale démocrate ou syndicalisme de lutte de classes, syndicalisme de rupture ???

      Je ne suis pas fan de Besancenot mais je le préfère mille fois à Aubry, Walls, Moscovici, Strauss Kahn and co.... et je pense beaucoup de copains de la CGT base, aussi.. mais au niveau des chefs de la Conf’, on préfère causer sans doute avec des présidentiables, ministrables et autres encravatés soft qu’avec celles et ceux qui prônent la lutte et l’action directe.

      Mais ce n’est pas un scoop !!!