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le projet politique avant tout

Publie le samedi 9 septembre 2006 par Open-Publishing
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L’union politique des forces anti-libérales n’en est qu’à son début. Les échéances électorales de 2007 peuvent en être un formidable catalyseur, une étape importante dans ce processus unitaire, mais pas une finalité en soi.

C’est sous cet angle qu’il faut comprendre les circonvolutions du PCF et de la LCR. Ils doivent s’extirper de décennies où la confusion entre but et moyens, projet et appareil, a régné en maître.

La solution viendra de la force du projet politique qui relèguera à sa juste place les calculs de structure, sans pour autant les faire totalement disparaître.

La force du projet politique ne sera pas, n’est déjà pas, dans le poids de la structure qui le porte mais dans la qualité de sa consistance : humaniste, alter-mondialiste, anti-libérale. En ce sens l’appel me semble tout à fait convenable dans ses grandes lignes.

Il existe objectivement une plus-value émergente, l’union peut lui permettre de se manifester. 3%+3%+ 1%, ça fait plus que 7% !

Les discussions sémantiques ne doivent pas nous cacher que la solution politique, avant et surtout après l’élection, viendra de l’élan populaire.

Comme pour le référendum, quand le grand public s’empare d’une grande idée, celle-ci devient irresistible. Que pèseront alors, que pèsent déjà, les petits calculs des appareils du PCF ou de la LCR ? Ils apparaîtront pour ce qu’ils sont : minables.

Du coup, grace à l’élan populaire, la question des rapports avec le PS se présentent autrement : si, grace au mouvement populaire suscité par l’annonce du projet alternatif, l’anti-libéralisme est majoritaire à gauche (comme le 29 mai 2005) ou, tout au moins, pèse suffisamment lourd, nous aurons la certitude que les conversations avec les dirigeants de la social-démocratie, seront largement facilitées. Il faut savoir que bon nombre de militants socialistes, sont très réceptifs aux orientations anti-libérales.

En résumé, il faut remettre les choses à l’endroit : c’est le projet politique qui détermine la structure et non l’inverse. Alors concentrons-nous sur le grand débat du contenu et les petites questions d’appareils seront plus facilement résolvables. Comme, par exemple, le choix du nom de celui ou de celle qui figurera, au nom du collectif, sur le bulletin de la présidentielle.

Cela passe localement par le rassemblement sur des bases d’un contenu résoluement anti-libéral de ceux et celles, individus ou organisations, qui porteront sans s’y substituer l’union du mouvemement populaire. Cela me paraît être l’objectif que nous devrions assigner aux "comités d’initiative".

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