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le syndicalisme rassemblé, c’est aussi CGT -MEDEF, à la veille de notre congrès

par patrice bardet

Publie le dimanche 17 mars 2013 par patrice bardet - Open-Publishing
8 commentaires

je vous laisse lire cet éditorial de Jean-Dominique Simonpoli, Directeur Général de l’association "dialogues", association dont la CGT ( confédération) est officiellement "partenaire"

http://www.dialogues.asso.fr/partenaires

et les adhérents du grand patronat qui broie nos vies, nous suce le sang !

http://www.dialogues.asso.fr/adherents

A force de fréquenter les patrons, de dîner avec eux, ça crée des connivences, surtout quand ce sont eux qui paient votre emploi....

C’est le type d’association financée par le grand patronat qui recycle certains de nos ex secrétaires généraux de fédérations CGT, avec l’aval de la confédération

Parmi ceux ci, salariés de cette association "dialogues" financée par le grand capital

 Jean-Dominique Simonpoli, ex secrétaire général de la fédération CGT banques et assurance

 Philippe Hourcade , ex secrétaire général de la fédération CGT des organismes sociaux

Allez, place à cet éditorial proprement ahurissant qui vient d’être mis en ligne....

Après le scandaleux communiqué d’excuses à la CFDT....

Voila ce qu’est concrètement le "syndicalisme rassemblé

_De la collaboration de classse !

http://www.dialogues.asso.fr/sites/default/files/documents/lettre12.pdf

A l’occasion de cette nouvelle année, je voudrais, au nom de tous les animateurs et responsables de notre association DIALOGUES, vous présenter nos meilleurs vœux. Engagé dans une crise économique et sociale très importante, notre pays tente de trouver des voies audacieuses pour imaginer les solutions permettant le retour de la croissance et le recul du chômage.

A cet égard, il faut saluer la conclusion de la négociation qui s’est déroulée ces derniers mois sur la sécurisation de l’emploi.

Sans s’étendre sur le contenu de l’accord qui doit trouver dans les prochains mois son prolongement législatif, je voudrais insister sur un aspect peu commenté, qui pourtant risque d’impacter profondément les modes de relations sociales en entreprise. Il s’agit de l’introduction du principe majoritaire dans la détermination des projets. Petit à petit, ce principe s’impose dans les relations du travail au détriment de l’intervention du pouvoir judiciaire. Certains y verront un recul des garanties des salariés.

Pour ma part, l’acceptation du principe majoritaire dans la détermination d’accords collectifs est une garantie supplémentaire offerte aux salariés. C’est aussi un formidable levier de développement et de responsabilisation du syndicalisme, de par la force d’engagement qu’il devra déployer dans les négociations

(…)
Bien sûr, les obstacles ne manquent pas. Culturels pour la plupart, la confiance ne pouvant s’instaurer d’un coup de baguette magique, mais l’orientation affichée par les signataires de cet accord est porteuse de sens

(…)

Messages

  • Cela a toujours existé depuis la naissance de la CGT, et cela a toujours été un frein à nos luttes et le pire c’est de laisser ces personnages parasiter nos luttes.

  • Vous etes des jeunes !

    c est po nouveau t’çà

    confrontations c est Herzog et sa charcutiere...pitoyables pitres de la collaboration de classe, renegats et traitres.

    ca aime bien les programmes de l ue qui drainent du flouze, surtout en direction des balkans...c est toujours la pour donner des leuçons de daimocrassie.

    rien de neuf depuis 1991 ? C est dire si le concept est populaire !

  • Ton article me rappelle ce que de coups de fils des plus" courageusement anonymes "m’ont valu ..ce qui a été , sous réserve de démenti, la première dénonciation publique de cette Officine "Dialogues"
    C’était dans ma contribution du 49° Congrès relayée un peu partout.

    ref :

    http://www.congres49.cgt.fr/?page=discussion&id_thread=132

    Ma dénonciation de cette Confrérie de la Compromission ?.. n’est pas un réglement de comptes qu’on a prétendu que "j’orchestrais"

    La lutte des classes ne se mène qu’en analysant pour les dénoncer , les combattre en les mettant à "nu" toutes les cohérences de collaboration orchestrées

    " Dialogues ", pour faire court et donc lapidaire c’est un laboratoire qui fonctionne en permanence !

    Avec le FRIC des Patrons,-revoir la liste des entreprises associées !!!-.. qui ne conduit pas (ce serait tragique mais excusable..) des syndicalistes à la compromission-trahison pour cause de fréquentation de la pègre mafio-capitaliste du MEDEF autour de succulents repas et d’escort-girls , comme dans ces repas d’affaires ELUS (de tous bords !!) et grands pontes, par exemple dubatiment et des Trvaux publics...

    Non,dans la gargotte "Dialogues"..le REPAS est concocté en CUISINE ou traitres et adversaires naturels du monde dutravil, préparent la tambouille, ensemble, "tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais"..

    Il suffit de relire ce qu’on dit de la charte des adhérents !

    Appartenir à ce "gang"...

    C’’est accepter la confrontation d’idées, la recherche de compromis dans un lieu où se côtoient responsables d’entreprises, responsables syndicaux et experts en relations sociales.
    C’est être de ceux qui considèrent que le dialogue social, la démocratie sociale sont des atouts essentiels pour la France et l’Europe dans la compétition internationale.

    PEYRELADE ,qui "drive" cet assemlage avec Simopoli et un autre venu dela Fédé CGT Banque, BOURGALLE -directeur de la publication- , cous connaissez j’espère..?

    Juste pour le situer

    J

    Wiki détaille sans se tromper

    Extrait

    Jean PEYRELEVADE,
    Membre fondateur et Président d’Honneur de Dialogues

    Nommé en 1981 directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy et conseiller économique du Premier ministre, il gère les nationalisations, tout en professant son scepticisme sur leur intérêt.

    L

    Il soutient François Bayrou lors de l’élection présidentielle française de 2007,

    . Le 13 juin 2008, il est nommé vice-président du MoDem aux questions économiques2. Il démissionne du conseil du XVIe arrondissement le 6 janvier 2009 et de toutes fonctions au sein du MoDem à la même époque. Il n’a plus aujourd’hui aucune attache partisane mais participe activement aux travaux de Terra Nova (think tank), le cercle de réflexion de gauche.

    .

    Le 7 septembre 2011, il déclare soutenir la candidature de François Hollande à la primaire présidentielle socialiste de 201
    1. Lors des universités d’été du MoDem le 17 septembre 2011 et lors d’interviews radiodiffusées, Jean Peyrelevade déclare qu’il votera pour Manuel Valls au premier tour et - probablement - pour François Hollande au second tour

    . Jean Peyrelevade reconnaît en effet à Manuel Valls la qualité d’être politiquement incorrect lorsque ce dernier parle des « 35 heures » comme d’une erreur majeure sur laquelle il faut revenir

    . Le 5 janvier 2012, il déclare avoir changé d’avis “le discours de Bayrou est plus cohérent, plus clai

    PEYRELEVADE, c’est pas un p’tit artisan commerçant, oupatron d’une P.ME....

    Wiki détaille

    président de Suez de 1983 à 1986, de la Banque Stern de 1986 à 1988, de l’UAP de 1988 à 1993, et du Crédit lyonnais de 1993 à 2003.

    Il avait par ailleurs, en 1985, été chargé de négocier les accords d’implantation d’Eurodisney au nom des autorités françaises.

    À partir de 2004, il rejoint le secteur privé et la banque d’affaires européenne Leonardo & Co. Il est aujourd’hui président du Conseil d’administration de Leonardo & Co et président de Leonardo Midcap Cf. Il est aussi administrateur de plusieurs sociétés françaises ou européennes de premier plan  : Bouygues, DNCA Finance, BG Bonnard & Gardel Holding SA. Il est aussi membre du conseil de surveillance de KLM.

    Quelques p’tits arrangements avec la JUstice de..CLASSE !

    En janvier 2006, Jean Peyrelevade signe une transaction avec la justice américaine dans le cadre de l’affaire Executive Life. Il accepte une peine de 500 000 $, cinq ans de mise à l’épreuve et trois ans d’interdiction d’entrée sur le territoire américain pour avoir fourni à la FED de fausses déclarations. Jean Peyrelevade avait « plaidé coupable » dans l’affaire tout en maintenant son innocence personnelle.

    Il est membre du club Le Siècle.

    Tiens aller voir ce"CLUB"
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle

    Pas étonnant qu’on y trouve....les noms connus....

    Jean-Christophe Le Duigou (ancien dirigeant de la CGT du corps des finances, puis conservateur des hypothèques)
    Nicole Notat (ancienne dirigeante de la CFDT, puis présidente de Vigeo)
    Laurence Parisot (présidente du MEDEF)
    Ernest-Antoine Seillière (ancien président du MEDEF)

    Même genre de "loge" (au sens maçonnique)à Confrontations.

    Même si mon anecdote est connue ,et alourdira ce commentaire,.

    Alors que j’étais "responsable" et en recherche tétu depistesconcernat-ce qui me "turlupine" encore - l’Appropriation Sociale dans une démarche COMMUNISTE.., Je savais hélas ou Herzog , Dimicoli et autres"économistes" du PC, et autres cadres CGT, -participaient de ce qui aconduit au"syndicalisme rassemblé", au pacte HUE- VIANNEY , àau plongeon dans le "réalisme européiste" ..

    J’étais membre CGT duCOMITE DE GROUPE BNPPARIBAS

    Un administrateurCGT dela BNP, passé depuis àla CFDT et toujours selon mes infos, adhérent du Peuceufeu relooké, interpelle mon PDG au cours d’une pause ;
    " Président, je ne vous vois plus aux réunions deu Conseil National du CREDIT"
     Je m’y emmerde" lui répondl’autre..qui tourne les talons.

    Puis il se dirige vers moi qui avait été témoin de cet échange.
    "Dites, par contre, vous, je ne vous vois pas aux réunions fort interssantes d"Confrontaions".
     "Je risquerai moi aussi, m’emmerder"..lui rétorqué-je

    Il se penche" Tss Tss..Vous qui êtes un des derniers "bolcheviks qui sévit dans nos Banques, vous devriez venir"
    Et de se fendre d’un sourire, en me désignat le "fédéral" CGT qui lui avait causé "Conseil Economique"

    ......................" ça vous permettrait de vérifier ou "vous" en êtes, à la CGT !!"

    Pardon de mélanger "politique" et syndicalisme" mais cela me rappelle aussi ce bon mot d’un "collègue" PS, maire d’une grande ville ouvrière me narrant, faussement navré, quelques comportements d’adjoints PC....mais lui aussi sachantqu’on peut manier l’humour avec moi

    " Fais gaffe.."Vous" allez devenir pire que"nous"
    Conclusion :

    Au delà du Congrès, c’est un processus plus complexe qu’on ne le croit pour nos adversaires(Medef, PS en recherche d’un besoin de "courroie syndicale de transmission" comme dans les autresPays, Pouvoir aux abois par peur de saines réactions de masse à ce qui devient intolérablle en terme de sauvagerie capitaliste, .. directions de structures CGT devenues clones de la CFDT..ou de FO ..............qui se joue..

    En même temps, si le Capital et ces équipes plurielles de larbins étaient si tranquilles que ça, un "stalinisme jamais atteint" (au sens de tenter de faire taire les voix discordantes") ne seraitpas mis en place pour paralyser toute véritable confrontation sur le FONDAMENTAL..quant au rôle d’une Orga dite de classe.

    C’est rassurant

    Un secrétaire général du PCF aimait rappeler
    "on ne jette pas la pierre au palmier stérile"

    Ce proverbe arabe vaut pour ce Congrès

    STOP- j’ai assez balancé pour ce matin !!

    On va me croire sectaire.....

     :)

    "Le vers est dans le fruit" dit on parfois..

    Je m’interroge sur "la proportion de fruit restant,..pami les vers".....

    Cordialement

    A.C

  • Oui, c’est vrai les Simonpoli, Hourcade, et autre Bouragallé, ne sont que des gens qui se sont servis de la Cgt, pour obtenir coute que coute une gamelle correspondante à leurs ambitions personnelles, je les connais bien pour les avoir souvent combattu dans les congrès fédéraux.

    Ils ne tenaient en place que par les mandats nationaux qu’ils distribuaient à ceux qui seraient reconnaissant de ces largesse, souvent des gens prêts à signer pour conserver un mandat, donc ..... mais cela se retrouve partout dès qu’il est question d’une once de pouvoir et des petits "avantages mesquins" qu’ils peuvent rapporter à ceux qui les attendent.

    De là à cracher sur les milliers de militant(e)s qui se battent dans leurs entreprises au mépris de leur avenir professionnel (et parfois familial), il y a un pas franchi par bardet et que je ne comprends pas, voire je lui conteste ce droit de marcher sur ceux qui ont obtenus des droits et avantages pour tous.

    Que l’on veuille mettre les pendules à l’heure au moment d’un congrès confédéral, peut-être, mais cela se prépare à l’avance dans les syndicats, avec les syndiqués, et ce ne sera jamais de l’extérieur que les choses changeront.

    J’ai assez milité à la CGT pour savoir qu’il y a en fait deux CGT, celle d’en bas, les militant(e)s d’entreprises, dévoués auprès des salariés, désintéressés, qui ne craignent pas le patronat et n’en attendent rien.

    C’est ceux là qui font la CGT, qui font "l’audience", les salariés votent pour eux, pas pour la confédération.

    Et puis comme dans toutes les organisations celle d’en haut "des chefs" qui vivent un peu en autarcie, souvent bien à l’abri du combat de classe que mènent la base à leur place, se trouvant ainsi coupé des réalités de terrain.

    Mais de là à écrire ;

    .le syndicalisme rassemblé, c’est aussi CGT -MEDEF, à la veille de notre congrès.

    NON je ne suis pas d’accord c’est insulter tous les militant(e)s CGT .

    C’est mon point de vue, je n’engage que moi, mais faut pas se tromper de cible, l’ennemi c’est le patronat et ses valets.

    • je mets les points sur les "I", non pas contre les camarades de la CGT ( sinon, je me tire aussi une balle dans le pied), mais contre ce "syndicalisme rassemblé" qui n’est jamais que de la collaboration de classe

      Mais dire que cela ne serait qu’une question de personne, qui dévierait, c’est évacuer le fait que ces dérapages sont contrôlés par l’appareil de la CGT, à chaque niveau : sont bien des "partenariat" tout ce qu’il y a de plus officiel

      C’est un fait qu’à notre sommet, on collabore activement avec le patronat et on nous emmène en promenade "contre" ce que l’on approuve dans des officines plus discrètes

      Depuis plus de trente ans, on a perdu près de 1,5 millions de syndiqués, mais décuplé si ce n’est plus le nombre de permanents "hors sol". Le syndicalisme à la CGT est devenu un "métier" où l’on fait désormais carrière (dommage que la thèse d’un doctorant sur ce sujet ne soit plus accessible)

      Dire que c’est de collaboration de classe est une lilote...