Accueil > les nouveaux habits de la contre-révolution

les nouveaux habits de la contre-révolution

par hdm

Publie le mardi 28 avril 2015 par hdm - Open-Publishing

CE MERCREDI 29 AVRIL 2015

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

Les plus anciens d’entre nous se souviennent des concerts de soutien avec le Chili, des doigts coupés de Victor Jara, du Palais de la Moneda, d’Allende, et des sinistres Nixon, Kissinger et ITT.

Ils se souviennent des disparus de la junte argentine, des Mères de la Place de Mai, de la torture, de l’Opération Condor, des crapules Videla, Stroessner, et autres amis de la CIA.

Ils ont, les plus anciens, ou les moins distraits, retenu la leçon : il n’y a pas si longtemps, les Etats-Unis (et leurs alliés), pour se prémunir du « communisme », s’appuyaient sur des dictatures militaires sanguinaires dans toute l’Amérique latine et, en cas de révolution ou même de tentative de « transition », ils organisaient des coups d’Etat suivis d’une répression féroce. Ce qu’ils firent au Chili en 1973, ce qu’ils échouèrent à faire à Cuba. (Nota Bene le rôle historique de Cuba – pour les plus distraits…).

Puis, la « menace communiste » disparut. La brutalité néo-libérale put se passer de centres de torture (hormis Guantanamo), Pinochet prit sa retraite, les costumes-cravates sortis des ambassades US prirent le relais des uniformes kakis qui s’y réfugiaient, même si souvent, les hommes qui étaient dessous restaient les mêmes…

L’exploitation féroce des indigènes perdurait, les guérillas aussi, le syndicaliste colombien ou le sans-terre brésilien, on les retrouvait à l’aube démocratique, une balle dans la nuque, allongés sur les trottoirs où les gamins continuaient de cirer les pompes et où paysannerie et classe ouvrière continuaient de se prostituer pour les gringos, le couteau sous la gorge. C’était le bon temps. Il ne manquait que Cuba ! (Nota Bene : où les gamins ne cirent pas les pompes mais vont à l’école).

Mais rien ne semble pouvoir arrêter la marche de ces peuples vers une vie meilleure et une société plus juste ; s’appuyant toujours sur l’expérience historique cubaine (Nota Bene : etc…), vinrent Chavez, puis l’Indien Morales, et puis Correa et, finalement, tout le sous-continent échappe aux yankees.

Lesquels ne restent bien évidemment pas les bras croisés. Tentatives de coups d’Etat au Venezuela, coup d’Etat réussi au Honduras, créations et financements « d’oppositions », déstabilisations à grande échelle, campagnes médiatiques, tous les coups tordus dont sont capables certains services et les medias aux ordres, constituent des formes de coups d’Etat modernes, en usage également en d’autres parties du globe.

C’est cette évolution que Maurice Lemoine, journaliste, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique, a étudiée, et en sont issues 700 pages, que nous vous invitons à lire : c’est aux Editions Don Quichotte, Les enfants cachés du Général Pinochet (Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation.

En introduction à cette saine lecture, nous vous proposons de larges extraits de l’entretien qu’a accordé Maurice Lemoine à nos amis radiophoniquement libres de Radio Aligre (Paris, http://aligrefm.org/).

Au préalable nous ne manquerons pas de vous donner toutes les informations nécessaires de manière à ce que vous puissiez participer aux manifestations du 1er mai dans notre région.

C’est l’heure de l’mettre !

(Certains auditeurs – toujours les mêmes, les plus distraits… - ont raté l’émission de la semaine passée, où il était question du monde dans lequel on vit. Notre équipe a pensé à eux, ils peuvent se rattraper ici : http://www.campuslille.com/index.php/entry/naufrages-c-est-l-heure-de-l-mettre)