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les pêcheurs marseillais ont peur de la discussion

Publie le mardi 22 août 2006 par Open-Publishing
16 commentaires

les pêcheurs marseillais bloquent l’arrivée du rainbow de greenpeace, mais pourquoi ont-ils donc si peur ??

en tous les cas, ils montrent qu’ils sont totalement incapables d’avoir un débat sur un sujet important : le thon rouge.

pourtant lorsqu’il n’y aura plus de thon à pêcher que feront-ils ??

c’est vraiment lamentable de voir à quel point les gens sont incapables de discuter.
s’ils ne sont pas d’accord pourquoi ne pas accepter la discussion publique et apporter des arguments concrets ??

satya

Messages

  • C’est sur dans dix ans les thons rouges auront disparus si il se passe rien, et de quoi vivront ils alors ?

    •  Les patrons pêcheurs marseillais agissant en "poltrons", ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Et ils n’ont aucune envie de discuter ; ils se contentent de vociférer.

       Cela ne veut pas dire qu’ils sont "cons" (c’est à dire "sans intelligence aucune"). Cela signifie que leur réflexion de petits (ou moyens) patrons, s’arrête à leur intérêt matériel (profit) immédiat. Comme la réflexion de tous les patrons.

       De ce point de vue, ils ne sont pas originaux.

       Ils sont un peu comme les agriculteurs productivistes qui arrosent leurs terres d’engrais, de persticides, etc... et en sont favorables à cultiver du maïs transgénique (parce que ça rapporte).

       Il y a pas mal de gens qui se foutent de l’avenir du thon rouge, comme , d’ailleurs, de l’avenir de toute la planète chez ceux qui préfèrent "le profit d’abord".

       C’est donc contre la loi du profit qu’il faut nous battre.

       Car sinon demain, tous les cinglés de la loi du fric, n’auront pas seulement éliminé l’espèce des thons rouge, mais bien d’autres et, ; peut-être, en final l’espèce humaine.

       Pour sauver les thons rouge, il faut...des drapeaux rouge !

      Bastien

    • ""Pour sauver les thons rouge, il faut...des drapeaux rouge !""
      avec des s , on aurait pu rire , mais enfin cela ne veut pas dire que tu es con (c’est à dire "sans intelligence aucune").
      "" Cela signifie que leur réflexion de petits (ou moyens) patrons, s’arrête à leur intérêt matériel (profit) immédiat.""
      Quand on est patron pecheur , on bosse sur son bareau avec les marins pecheurs du bord .
      La rarefaction du thon rouge en méditerranée , tient plus à la technique de la mise en cage qui empeche la reproduction , qu’a la peche pour la vente locale .
      Arreter la peche , cela veut dire pour les "PATRONS" pecheurs , rester au port , débarquer l’equipage , et si l’interdiction dure trop longtemps , la vente du bateau , soit la fin des ports de peche .
      Que des zones géographiques soient interdites de peche , ok , creer des sanctuaires et une bonne solution , interdire la mise en cage , ok , c’est ce qui crée probléme , mais avant d’interdire la peche , il faudrait penser aux couts sociaux d’une telle mesure et pas seulement pour les "PATRONS" pecheurs .
      claude de toulouse .

  • SANS PARTI PRIS.

    Propos recueillis par Mireille Roubaud journaliste à « La marseillaise »

    « …Désinformation, "intoxication" des consommateurs, les pêcheurs estiment que les arguments de Greenpeace ne sont pas fondés. "Ils nous annoncent qu’il y a danger sur la ressource du thon rouge alors que nous travaillons avec des chercheurs du CNRS et de l’Ifremer et que nous sommes plus que contrôlés" estime Mourad Kahoul, président du syndicat des thoniers de Méditerranée.

    Aux "intégristes écologistes qui salissent l’image des écologistes intelligents", les pêcheurs répondent développement durable. "Les ressources en Méditerranée, nous sommes partie prenante pour les gérer. Nous voulons que nos enfants et nos petits enfants puissent vivre de ce métier" explique un armateur. "Croyez-vous que nous investirions dans les bateaux à 4 ou 5 millions d’euros si le thon rouge était en vois de disparition ?"

    Et les professionnels d’alimenter les chiffres : 17 à 20 000 tonnes de thons pêchés sur les pourtours de la Méditerranée, tous pays confondus, contre 50 000 tonnes importées au Japon, principal consommateur de c thonidé. "Les 30 000 tonnes qui manquent sont pêchées illégalement. Mais c’est plus facile de s’en prendre à nous" s’emporte Mourad Kahoul, rappellent au passage que "Greenpeace a tué la pêche au cabillaud et ruiné des entreprises de pêche en Atlantique".

    De son côté Greenpeace est venue avant tout "débattre et discuter avec les Marseillais de la protection de la Méditerranée, de problématiques bien plus larges que la pêche au thon rouges".

    Reste que sur le sujet, si l’association reconnaît qu’il est "difficile de recouper les statistiques", elle avance, elle aussi, ses chiffres : "Pour le comité scientifique de l’ICCAT (Commission internationale pour la conservation des thonidés Atlantiques), il ne faudrait pas dépasser de 26 à 28 000 tonnes par an, nous en sommes à 32 000 actuellement". Et pour Greenpeace, la France, "grosse nation pêcheuse de thon", a "sa part de responsabilités".

    "Il y a un risque d’effondrement des ressources, nous proposons la création de réserves marines avec le maintien de la petite pêche" estime Yannick Jadot (directeur des campagnes de Greenpeace France). "C’est un travail qui concerne l’ensemble du bassin méditerranéen or tous les pays voisins se renvoient la balle" complète Pierre Ramel, numéro 3 de Greenpeace France.

    DES PROPOSITIONS DE GESTION FAITES AU PRÉFET

    Le syndicat des thoniers se veut également force de propositions. "Nous demandons notamment depuis près d’un an qu’il y ait un équilibre Est-Ouest du stock avec un poids minimal réglementaire identique du thon. Il est de 10 kg en Méditerranée contre 6 kg en Atlantique" explique Mourad Kahoul. "Et nous sommes prêts à travailler avec des scientifiques sérieux, si tant est que le gouvernement français leur en donne les moyens".

    Le syndicat devait rencontrer lundi après-midi le préfet de région, Christian Frémont, pour lui remettre sa motion.

    Les pêcheurs prévoient également d’agir au niveau européen dans l’optique où Bruxelles, après une première tentative en septembre 2005 de réglementation de leurs filets dits "dangereux", prévoirait à la rentrée de mettre en place "une réduction des quotas et des jours de mer"…"

    Japon bouffeur de thons :

    Sashimi oblige, le Japon reste le principal importateur de thon rouge avec 17 à 20 000 tonnes par an dont la moitié provient de l’Atlantique, l’autre moitié de la Méditerranée.

    Esteban

    • Merci pour ces précisions Esteban.

      Mais pour moi qui viens d´une région où on ne pêche rien à part des pneus de voiture à la saison sèche - de toutes façons, autant le dire tout de suite, je n´aime pas le thon, donc ma question est totalement désintéressée - il est difficile d´imaginer comment est organisée la profession de pêcheur de thon à Marseille.
      Qui sont ces pêcheurs qui s´opposent à Greenpeace ? Il est question du syndicat des thoniers dans l´article : des petits pêcheurs, des patrons ?
      Et Ifremer ? (pardon, je ne sais pas ce que c´est)

      Donc, pour résumer, deux petites questions aux spécialistes de la pêche au thon à Marseille

      Merci d´avance pour toute précision, lien etc..

    • Je ne sais si tes deux questions sont « un peu ironiques » mais à part la pêche au thon sportive pratiquée au moulinet par des « journées en mer » pour des particuliers, il s’agit bien sûr de la pêche professionnelle qui est la seule ressource de ces entreprises de pêche. Donc il s’agit en effet de patrons pêcheurs qui font tourner leur entreprise avec des employés pêcheurs.

      L’IFREMER est pourtant bien connu car c’est un organisme public, Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la MER.

      Le débat autour de la pêche du thon rouge en Méditerranée a été censuré, estime Greenpeace. Du côté des pêcheurs de Marseille on affirme que l’association écologiste désinforme le public en invoquant la disparition du thon rouge en Méditerranée.

      Avec ses 3,7 millions de tonnes annuels dans le monde, la production de thon rouge représente 2% de la production mondiale. En 2001, la France en était à 6700 tonnes. Cependant, le thon rouge est menacé par la pollution, la concurrence des pays du sud de la Méditerranée qui réclament des quotas supplémentaires.

      Pourtant c’est en Méditerranée précisément qu’est développée, depuis 1990, la technique du grossissement du thon rouge en captivité. Ce qui permet de freiner le pillage des ressources naturelles. Selon une étude d’OFRIMER, plus de le moitié des captures en Méditerranée sont destinées à l’engraissement en cage.

      Des projets sont en cours à La Ciotat et à Porquerolles. Ajoutons qu’en matière de gestion de ressources, les pêcheurs français préconisent de restreindre aux poissons de plus de 30 Kg afin de réduire la pression sur les stocks de jeunes thons. Dès lors, l’élevage serait une activité complémentaire à la pêche qui permettrait un saut qualitatif en matière de gestion des stocks.

      Un tel principe porte un nom : Développement durable. Maintenir le juste équilibre entre la préservation de l’environnement et le développement économique et les emplois. Le débat est ouvert. Et les pêcheurs Marseillais n’ont pas peur d’y prendre part.

      Esteban

    • salut esteban et bonjour ,
      je ne suis pas pecheur de thon rouge , il y a un point qui me pose probleme , tu dis : "Selon une étude d’OFRIMER, plus de le moitié des captures en Méditerranée sont destinées à l’engraissement en cage."
      J’ai entendu sur I Télé , je crois , un directeur d’etudes de l’IFREMER , déclarer que le probléme residait en partie sur ce point , car cela empechait la reproduction du thon !
      Je ne sais vraiement ce qu’il en est tant les avis semblent contradictoires sur ce point précis .
      salut ami ,
      claude de Toulouse .

    • En effet il y a cette contradiction mais le rapport d’OFIMER la soulève également :

      " …C’est pourquoi la recherche de nouveaux débouchés pour le thon d’élevage s’avèrera rapidement nécessaire si la production continue à croître au même rythme, car le marché japonais du sashimi haut de gamme sera rapidement saturé. Il est cependant peu probable que d’autres marchés puissent être aussi rémunérateurs et qu’un prix de vente aussi élevé puisse être maintenu pour l’ensemble de la production.

      En matière de gestion de la ressource, les pêcheurs français préconisent de restreindre l’activité de pêche aux poissons de plus de 30 kg afin de dégager une plus forte valeur ajoutée en élevage et de réduire la pression sur les stocks de juvéniles. S’il est conduit en respectant les quotas et en toute transparence, l’élevage du thon rouge est une activité complémentaire de la pêche qui apporte un saut qualitatif en matière de gestion des stocks. Par ailleurs, des travaux sont en cours d’une part pour maîtriser la reproduction du thon rouge afin de limiter l’impact sur la ressource (Japon, Croatie) et d’autre part pour mettre au point un aliment sec (Australie, Croatie) afin de limiter l’impact sur la qualité du milieu..."

      "Cependant, cette filière reste fragile sous l’influence de différents facteurs :

       différents mouvements environnementalistes et ONG qui estiment que le développement de l’élevage accroît la pression sur les stocks de juvéniles de thons rouges de manière excessive ont réclamé un moratoire pour cette activité

       des menaces de pollution du milieu sont également soulignées dues à l’alimentation à base de poisson congelé avec des risques de gaspillage en l’absence de connaissance précise des besoins nutritionnels du thon rouge

       la concurrence pour l’utilisation des quotas de pêche est de plus en plus vive, avec des demandes de la part des pays du sud de la Méditerranée d’avoir accès à des quotas supplémentaires (Libye, Algérie, Tunisie)

       le marché niche du sashimi haut de gamme est très dépendant de la situation économique au Japon et ne s’inscrit pas dans la tendance de fond des consommateurs japonais vers des produits moins chers comme l’albacore destiné au sashimi ou à la grillade."

      les pêcheurs français demandant la restriction de la pêche aux poissons de plus de 30 kg est peut-être une voie à explorer.

      Esteban

    • Non non non, mes questions n´étaient pas ironiques. Je cherchais simplement à savoir qui étaient les gens et organismes mentionnés dans l´article de la Marseillaise. Greenpeace, je connais merci.

      En tout cas, merci pour toutes tes informations.

    • MAIS COMMENT FAIRE POUR SEPARE LES POISSONS DE PLUS DE TRENTE KILO ENFIN J AI ASSISTE A UNE PECHE AU TON AUX FILET C EST UNE BOUCHERIE ENFIN BREFF LE PROBLEME EST LE JAPON SI LE GOUVERNEMENT RESTRINT L IMPORTATION MAIS FERMEMENT VS ALLEZ VOIR QUE LA POPULATION REMONTERA .POUR CERTAIN PECHEUR IL Y A QUE L ARGENT EN MASSE QUI COMTE IL NE REGARDE PAS LE MAL QU IL FONT EN 2006 C EST ABBERANT

    • mais juste a se journal de merde tu te reffere il ont une politique de parano heuresement qu il ne seront jamais au pouvoir quelle catastrophe avec ce partis les thon ce feraient longtemt qu il y auraient plus

  • bonjours à tous
    Je m’aperçois que les réactions de "certains" pecheurs de l’atlantique ou de méditerranée sont les mèmes, brutalité du" moi je sais et toi tu ne sais pas" toi tu est un touriste, combien de fois entendu sur la VHF,vivement qu’ils partent,ils nous font chiez,ça ne paye pas le gasoil, j’en passe et des meilleures.
    Mr Mourad Kahoul avant de dire J’INTERDIT l’entrée de grenn peace dans le vieux port peux etre que il aurais été bien de demander l’avis des habitants ils ont AUSSI le droit de s’exprimer non ?
    n’est-il pas du devoir d’un leader syndical d’écouter tout le monde avant de dire JE ?.
    également de réclamer un équilibre atlantique / méditerranée sur un poid de capture minimum
    de 10 ou 6 kg vous savez très bien que autre mer autre pèche ou alors si vous voulez un poid mini de 6kg en méditerranée, en ce cas dite le clairement.
    Jai vu également sur la 2 la manoeuvre pour empècher le Rainbow de s’approcher du port à mon avis ces presque un acte de piraterie, si ça aurais été fait dans l’autre sens !.....
    Je vous ai entendu également dire à la caméra que en tant " que marin JE lui donne 2h pour avitailler" en sachant fort bien que étant au mouillage c’est mission impossible car il ne peut que faire des navettes avec les zodiacs.
    Toujours est il que je vais me faire des copains suite à ma démarche mais je m’en tape car depuis 30 ans que je navigue et pas uniquement l’été, des copains pècheurs et responsables j’en ai et je souhaite à tous de les connaitrent mais il faut venir sur un océan "qui bouge". Non je déconne !..des bons il y en a partout.

    le mataf

    PS : il n’y a pas que le thon qui va pas bien, la civelle, trop de pèche, le cabillaud idem, anchois n’en parlons pas sans compter les pècheurs africains qui ont faim grace aux bateaux europeens qui ruinent leurs cotes.
    maintenant vous pouvez y aller.

    • Qu’est-ce qui te prend le mataf ?

      L’article de Satya indiquait seulement la véhémence des pêcheurs Marseillais.

      Je ne défend ni les marseillais ni les brestois ni d’autres, je livre seulement une information équitable des pêcheurs et de Green peace en essayant de remonter au début des problèmes de la pêche et pas seulement au thon (mentionnée par Green peace).

      Je n’ai agressé personne.

      Tu peux lire le rapport d’OFIMER, çà te calmera les nerfs.

      De plus, je ne comprend rien quand tu parles de "touristes". Tu parles des pêcheurs à la ligne ? ou des plaisanciers pendant 30 ans qui viennent mouiller à 150m du rivage, qui chient et qui jettent leur merde par dessus bord, papiers et plastiques compris ? si c’est le deuxième cas alors laisse la VHF de ton "pitalugue" en veille et écoute ce que tu as entendu, c’est pour toi.

      Mieux, va mettre ta tête dans le frigo, va, çà te feras du bien !

      Esteban

    • Olla Esteban, je n’ai fait que donner mon avis sur un fait, point. La VHF c’était juste pour faire une comparaison et que en méditerrané j’ai antandu les mèmes choses que en atlantique et à ma connnaissance je n’ai rien dit sur Satya qui a tout mon respect je n’ai fait que parler des pecheurs de marseille et de leur leader syndical mais peu etre que je suis mal exprimer ou que tu t’ai emballer ça m’arrive aussi,alors viens avec moi dans le frigidaire (je rigole, t’enerve pas)
      Quand à mouller à 150m et jeter tout par dessus bord il ne faut pas généraliser .
      Aussi en hauturier ont trouvent plus souvent des caisses, des bouts de chalut et des flotteurs que de la merde (j’ai meme crocher une bache, je me suis fait engueuler car croyant avoir un thon j’ai réveiller tous le monde).

      amicalement

      le mataf

    • Une vingtaine de thoniers du port de Marseille encerclaient, dans la matinée du mercredi 23 août, le Rainbow-Warrior-II de Greenpeace, déterminés à lui empêcher l’accès au port, où le navire souhaitait faire une escale technique.

      "Nous ne cherchons pas l’affrontement avec les pêcheurs", avait affirmé mardi soir Stephan Beaucher, chargé de la campagne Océans de l’organisation écologiste. Le bateau avait prévu de mettre ensuite le cap sur Carthagène (Espagne), pour y continuer sa campagne de sensibilisation à la dégradation de l’environnement en Méditerranée, notamment pour ce qui est de la diminution des stocks de thon rouge.

      Depuis l’annonce de l’arrivée du navire dans la cité phocéenne, le syndicat des thoniers de Méditerranée a multiplié les menaces, obligeant les autorités municipales à retirer l’autorisation d’accès au port, où le Rainbow-Warrior-II devrait rester deux jours.

      Les thoniers ont également bloqué l’entrée du Port autonome de Marseille.

      Les pêcheurs dénoncent ce qu’ils appellent la "désinformation" de Greenpeace. Selon eux, le thon rouge, dont la consommation sous forme de sushis est très prisée - pas seulement au Japon -, n’est pas en danger.

      Pour l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), l’espèce est au contraire "fortement surexploitée" et gravement menacée.

      Les captures atteignent 53 000 tonnes par an, bien qu’il ne faudrait pas en prélever plus de 25 000/an pour préserver la capacité de reproduction de l’espèce.

      "Le thon rouge est poursuivi partout, il n’a plus de zones de refuge", indique Philippe Gros, directeur de la recherche à l’Ifremer.

      Le quota de prises autorisé est aujourd’hui fixé à 32 000 t/an. En novembre, une réunion de la Commission internationale pour les thonidés de l’Atlantique (Cicta) doit fixer un nouveau quota.

      Une tâche compliquée par l’opacité des chiffres de captures. "Tout le monde se réfugie derrière le fait que les chiffres ne sont pas fiables pour ne pas agir, affirme M. Beaucher. Mais le principe de précaution commande d’instaurer un moratoire."

      Le Fonds mondial pour la nature (WWF) est également favorable à l’arrêt de cette pêche (Le Monde du 8 juillet).

      Gaëlle Dupont
      Article paru dans l’édition du MONDE 24.08.06

    • Le Fonds mondial pour la nature (WWF) est également favorable à l’arrêt de cette pêche (Le Monde du 8 juillet).

      "également" ? et qui d’autre...Green Peace ?

      Voilà Gaëlle ce que les pêcheurs n’acceptent pas dans la mesure où les avis des "Spécalistes" divergent et que les chiffres sont d’une grande opacité. Il faut noter que le WWF soutient également l’action de Green peace, peut-être que cela explique le coup de force des pêcheurs envers le "guerrier arc en ciel".

      Donc de ce qu’en disent les organismes de recherche et de contôle, il serait bon d’accorder les violons, cela éviterait les pêcheurs marseillais mais aussi de port vendre d’en arriver à de telles extrémités.

      Esteban