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libéralisme + capitalisme = cabétalisme ?

Publie le lundi 30 mai 2005 par Open-Publishing
21 commentaires

Je constate que beaucoup parle du libéralisme comme si c’était autre chose que du capitalisme. Peut-on m’expliquer quelle différence voit-on entre libéralisme et capitalisme ?

Merci

Messages

  • Tu peux consulter par exemple les explications de Jean-Marie Harribey sur les différences entre capitalisme et libéralisme :

    Capitalisme, Libéralisme : quelles différences entre ces deux notions ?

    Extraits :

    Pascale Fourier : Quelle est la différence entre libéralisme et capitalisme ?

    Jean-Marie Harribey : Ces deux termes au cours des dernières années ont souvent été pris l’un pour l’autre et cette assimilation, pour ne pas dire cette confusion, est le fait à la fois des tenants du système comme de ses adversaires, ce qui rend cette confusion d’autant plus surprenante. Pour le dire simplement, capitalisme et libéralisme ont quelque chose à voir mais cependant renvoient à des niveaux différents :

    Le libéralisme est d’abord une philosophie politique née, pour aller vite, à la suite du siècle des Lumières, une philosophie politique qui assure la primauté de l’individu et déclare tous les individus libres et égaux. Mais c’est aussi une doctrine économique que l’on peut décliner sous deux aspects : une présentation du capitalisme et un discours normatif sur le capitalisme. Ce système économique qu’est le capitalisme est fondé sur une déclaration de principe : la propriété privée est un droit naturel et la recherche de l’intérêt individuel mène à l’intérêt collectif. La somme des intérêts individuels recherchés par chacun d’entre nous doit nous mener spontanément à l’intérêt collectif et de ce fait on peut considérer que la société au sein de la philosophie libérale naît de la multiplication des contrats marchands que nouent les individus. Voilà la présentation, par le libéralisme, du capitalisme dans sa version doctrine économique. Mais c’est aussi un discours normatif sur le capitalisme que l’on peut résumer ainsi : rien ne doit entraver le marché, rien ne doit entraver son fonctionnement et donc l’Etat doit être réduit à sa plus simple expression c’est-à-dire doit se limiter à garantir que les règles du jeu sont respectées par tous et sanctionner éventuellement les agents qui contreviendraient à ces règles.

    Le capitalisme n’est pas une philosophie politique et n’est pas non plus une doctrine économique : c’est un système, c’est-à-dire une organisation de la société qui trouve sa légitimation dans le libéralisme à la fois dans sa version philosophie politique et dans la doctrine économique. Système économique, organisation de la société donc, qui est fondé sur le fait que les uns sont propriétaires des outils de production tandis que les autres, dépossédés de ces outils, sont obligés de vendre leur force de travail, les premiers salariant les seconds et donc vivants sur le fruit du travail effectué par les salariés. Par conséquent ce système économique ne peut connaître une extension qu’en généralisant l’emploi de la force de travail salarié c’est-à-dire en prélevant une partie de la richesse produite par ceux-ci. La philosophie politique, qui est le premier volet du libéralisme, est née à peu près à partir du siècle des Lumières tandis que la doctrine économique est née un peu plus tardivement, pratiquement simultanément à l’avènement du capitalisme. Les premiers économistes, que l’on peut appeler libéraux, ont écrit, pensé au moment où la révolution industrielle et le capitalisme sont apparus, à savoir en Angleterre qui a été le premier pays européen à connaître la révolution industrielle et dans lequel est né le capitalisme ; l’Angleterre qui est aussi le premier pays qui a vu une pensée économique constituée avec notamment Adam Smith à la fin du XVIIIème siècle. Avant cela il y avait une forme de pré-capitalisme mais qui était essentiellement axée sur l’échange des marchandises, c’est pour cela que l’on parle de capitalisme marchand. Pour aller vite, depuis la fin du Moyen-Age jusqu’au XVIIIème siècle une bourgeoisie commerçante s’est peu à peu enrichie, non pas en faisant produire des marchandises pour les vendre ensuite, mais en faisant du négoce à travers le monde (dès lors qu’ont été ouvertes la route de l’Amérique, la route des Indes, etc... ) pendant deux ou trois siècles, et ce n’est qu’au bout de cette période-là qu’il y a eu une première mutation, c’est-à-dire que les capitaux, au lieu de s’investir exclusivement dans la transaction de marchandises exotiques, se sont investis dans la production ce qui a donné naissance à l’industrie.

    ou

    Sur la mondialisation : les faux débats

    Un énorme contresens s’est installé dans le débat public dont la responsabilité incombe en partie aux faiseurs d’opinion qui propagent l’idéologie favorable au système économique capitaliste, mais également aux contestataires les plus radicaux qui se sont enfermés eux-mêmes dans une suite de faux débats. L’évolution économique contemporaine est appelée « mondialisation libérale » tant par ses apologistes que par ses critiques. Ce consensus est un piège redoutable pour ceux qui luttent contre les méfaits de la dite « mondialisation libérale » et qui affirment qu’ « un autre monde est possible ». Il repose sur un glissement sémantique aussi absurde que pervers qui a rendu obscure la différence entre capitalisme et libéralisme, la critique du second se substituant à celle du premier, mais au prix d’une contradiction théorique et d’une paralysie politique [...]

    Patlotch

    • Parce que ce que je comprends personnellement du libéralisme, c’est le principe de libertés des entreprises pour permettre d’entrer en concurence et faire plus de profit (libertés sur les prix, libertés sur la politique intérieure des patron-nes sur leurs employé-es, délocalisations pour plus de profit, etc ....) OR faire du profit (et donc en faire partout où c’est possible, c’est le principe fondateur du capitalisme. Alors souvent, je me demande si le mot "libéralisme" n’est pas un changement de nom du capitalisme pour se faire une nouvelle jeunesse, pour prétendre qu’ellil s’agît de quelque chose de nouveau, de différent, en donnant une illusion de défense des libertés par la confusion rendue possivble par le nom dont la racine est "libre".

      Exactement le même type de démarche que les libertarians ont utilisé par rapport aux libertaires (les mots sont proches mais les motivations et les objectifs sont radicalement opposés).

      Eïnte.

      PS : merci pour le site, je vais le visiter ;o)

    • libéralisme, c’est le principe de libertés des entreprises pour permettre d’entrer en concurence et faire plus de profit

      On peut dire ça mais c’est très limitatif, disons que libéral est souvent entendu comme s’opposant à toutes contraintes de l’Etat, de la société civile, de la souveraineté populaire... malheureusement ces concepts préexistent à/ et ne sont pas toujours compatibles avec la critique communiste, marxienne, du capitalisme : pour diverses raisons parfois opposées, plusieurs font leur beurre de cette confusion.

      J-M Harribey répond indirectement à cette question. La terminologie libéralisme/capitalisme n’est pas déterminée seulement par les concepts et leur histoire, des réalités concrètes, mais aussi par des emplois intéressés ici ou là, à droite comme à gauche, en particulier pour surfer sur ce qui est devenu un fourre-tout, le rejet du libéralisme, ou de l’ultra-libéralisme, ou du social-libéralisme.

      Il est clair que le terme de capitalisme avait disparu du vocabulaire de gauche, qu’il était devenu honteux de l’employer hors de l’extrême gauche, et qu’il a fait retour quelques années, y compris avec des confusions, notamment au rapport d’exploitation, masqué dans la société actuelle par les dominations.

      Les leaders de l’extrême-gauche jouent aussi de ces ambiguités à des fins que je qualifierais de démagogiques (par ex. Marie-Georges Buffet), pour surfer sur la vague ’anti-libérale’. Dirigeante d’un parti dit communiste, ces mots n’ont pas dans sa bouche des sens précis renvoyant aux concepts marxiens, voire de la philosophie politique, mais au profit politique que l’on peut en tirer.

      C’est en ce sens que la mise au point d’Harribey peut servir de première référence pour s’y retrouver, éclairer le sens des mots et comprendre leur utilisation par les uns ou les autres. Selon ce qu’on met derrière ces termes, on n’a ni les mêmes intentions, ni les mêmes objectifs, ni la même stratégie.

      Disons que particulièrement en France, derrière "antilibéral", il y a la défense des "acquis" de la République, du mouvement ouvrier, dans la protection sociale, le droit du travail, les services publics, et que tout cela se brasse dans une certaine conception du socialisme sur laquelle surfent notamment la gauche et l’extrême-gauche trotskyste, avec un rien d’étatisme masqué par le discours sur la démocratie participative ou directe dans la société civile : une conception globalement pré-marxienne, voire proudhonienne, dont a hérité le communisme français comme le bolchévisme léniniste ou trotskyste, et qui favorise les rapprochements avec certains ’libertaires’ : Onfray comme « républicain libertaire » (sic) ça ressemble à « Besancenot social-démocrate libertaire » (resic). Toute la mouvance alternativiste essaye de se structurer en ce sens en évitant les questions qui fâchent, autour du communisme. Le "tous ensemble" enthousiaste des partisans du non recouvre aussi une opération politique, idéologique, dont personnellement je ne partage pas les illusions... Pas plus que Marx au demeurant, je ne me reconnais comme "anti-libéral" ou "anti-capitaliste" mais partisan du communisme et de l’abolition de l’Etat (et des Nations avec)... limites du souverainisme populiste dans les conditions du capitalisme : choisir c’est renoncer. Mais tout cela nous amène plus loin que la distinction libéralisme-capitalisme...

      Comme disait en substance Lénine :)))) « les individus seront toujours les dupes stupides d’eux-mêmes tant qu’ils ne sauront pas reconnaître derrière les discours les intérêts de telle ou telle classe ». Le bolchévisme soviétique, pour avoir débouché sur un capitalisme d’Etat, n’en fut pas moins absolument anti-libéral... comme par ailleurs le fascisme mussolinien... etc. C’est d’ailleurs pourquoi l’anti-fascisme, ou le démocratisme qui structure l’idée moderne (elle bien capitaliste) de démocratie, ne sont pas en eux-mêmes des remises en cause du capitalisme.

      Patlotch

    • "On peut dire ça mais c’est très limitatif, disons que libéral est souvent entendu comme s’opposant à toutes contraintes de l’Etat, de la société civile, de la souveraineté populaire..."

      Et bien c’est aussi le cas du capitalisme. La privatisation va à l’encontre des notions de services publics, l’Etat étant théoriquement garant des intérêts populaires et étant censé représenter le peuple, est bien évidemment mis à l’écart par le capitalisme. Le capitalisme a tout de même pour base fondatrice le profit (cf. le Larousse). A partir de ce moment-là, il ne peut tolérer rien de ce qui pourrait l’empêcher de faire justement du profit (c’est le "propre" du profit d’en faire partout où l’on peut faire du fric et donc d’écarter ce qui peut ralentir ce profit ou l’ en empêcher, CAD : l’Etat, la société civile, la souverainteté populaire). Le libéralisme est donc du capitalisme, c’est tout, il a juste changé de nom.

      Qu’une personne exploite une autre personne, qu’une personne exploite un groupe, ou qu’un groupe (par exemple l’Etat) en exploite un autre (par exemple la population) pour son profit personnel, ça reste fondamentalement du capitalisme. C’est ce pourquoi l’URSS, Cuba, la Chine, etc ... ont été (et sont encore) sous un système capitaliste.

      Eïnte.

    • Membre d’Attac, Harribey nous dit : "Ces deux termes au cours des dernières années ont souvent été pris l’un pour l’autre et cette assimilation, pour ne pas dire cette confusion, est le fait à la fois des tenants du système comme de ses adversaires" Or que font Attac, le PCF, et maintenant, la LCR ; ils ont pratiquement banni le terme "capitalisme" de leurs prises de position, de leurs slogans ! Conséquence : beaucoup de gens vouent une haine certaine au "libéralisme", qui n’est que la composante contemporaine d’un capitalisme qui n’est pas si libéral que cela : flicage généralisé, vers l’Etat policier, criminalisation des luttes sociales, justice aux ordres, démocratie absente de l’entreprise, nationalisation des pertes, financement public des licenciements, impôt "européen", asservissement des médias, entre autres.
      Alors que, par ailleurs, le libéralisme politique, héritier des Lumières, est un progrès historique sur l’absolutisme.

      Est-il permis de s’interroger sur les causes profondes de ce glissement sémantique ?

      Comment ne pas voir le lien avec l’abandon de la lutte des classes ?

    • Les Etats se réclamant autrefois du "socialisme" n’étaient pas "capitalistes", même s’il y existait une injustice sociale (qui n’était rien par rapport à ce que vivent les peuples de ces pays aujourd’hui). Car le capitalisme est fondé sur la propriété privée des moyens de production. Harribey ne dit pas autre chose, d’ailleurs.

    • Le but du capitalisme est le profit. Je le redis. L’interprétation de telle ou telle personnalité politique m’est bien égale. Restons objectivifs et ouvrons une encyclopédie ou un dictionnaire.

      On s’est bien rendu-e compte que les mots étaient détournés de leur sen 1er. Le mot libéralisme, le mot libertarian, ... Et même le mot "humaniste" qui a bien failli prendre une nouvelle tournure avec le TCE ! Nous devons nous rendre compte que l’on nous dépossède des mots qui définissent le progrès. Le mot "tolérance" n’est pas en reste puisqu’au nom de celle-ci, nous devrions tolérer l’intolérance (le racisme, les religions, le sexisme, l’homophobie, etc ...)

      La tolérance n’a en réalité qu’une exigeance : la tolérance. Pour cela, elle ne devrait jamais tolérer l’intolérance première.

      Les Etats se réclamant autrefois du "socialisme" ETAIENT "capitalistes" ! Et à fond !

      Ceux-ci prônaient l’appauvrissement du peuple, de sa liberté, son asservissement au travail, son asservissement pour la patrie, au nom du productivisme interne et pour remplir les poches de ses dirigeants.

      Eïnte.

    • Les Etats se réclamant autrefois du "socialisme" n’étaient pas "capitalistes", même s’il y existait une injustice sociale (qui n’était rien par rapport à ce que vivent les peuples de ces pays aujourd’hui). Car le capitalisme est fondé sur la propriété privée des moyens de production. Harribey ne dit pas autre chose, d’ailleurs.

      Toujours est-il que les critères essentiels de la critique de l’économie politique (du Capital, le livre) s’appliquent assez bien à la critique de l’économie politique soviétique, l’accumulation, le travailleur privé des moyens de production... qui, si ils ne définissent pas une propritée privée individuelle ou boursière, n’en sont pas moins ce que de nombreux ’économistes marxistes’ (y compris à la LCR) qualifient aujourd’hui de "propriété privative".

      Hors des restes d’analyses bolchévistes appuyées sur des thèses de Trotsky ou datant de plusieurs décennies, il ne reste pas grand monde pour considérer que le "socialisme réel" était bel et bien une forme de capitalisme d’Etat, du point de vue du prolétariat et du rapport de classe de l’exploitation (dont quelques millions d’esclaves gratuits, il ne faut pas l’oublier, quand on sait que la plantation esclavagiste, le "camp", invente en partie les formes de l’exploitation de la grande industrie, même Moulier-Boutang ne le renierait pas :)). Au demeurant, de ce point de vue, stalinisme et social-démocratie sont les deux revers d’une même monnaie étatiste dont les fondements dans le rapport à la création de valeur ne sortent pas des prémisses du capital. Debord et l’IS parlait de « Spectacle concentré » (soviétisme, nazisme) opposé au « Spectacle diffus » (démocratie capitaliste) avant de se réunir en « Spectacle concentré » à la chute du soviétisme avec Gorbatchev, mais ils ne doutaient évidemment pas de la nature capitaliste de ces modes de production formellement opposés.

      Patlotch

    • il ne reste pas grand monde pour considérer que le "socialisme réel" était bel et bien une forme de capitalisme d’Etat

      Correction : pour douter que le "socialisme réel"... pas grand monde, à part quelques néo-staliniens attardés, et bien sûr les capitalistes eux-mêmes, qui ont intérêt à montrer le soviétisme grand-russe comme le modèle même du socialisme, voire du communisme.

      Voilà peut-être pourquoi, aussi, plus grand-monde ne parle de communisme, y compris chez ceux qui en portent le nom. Et pourquoi votre fille est sourde...

      Patlotch

    • Debord dit que l’Union soviétique est un pays capitaliste, donc c’est vrai !?? Moins expéditif que Eïnte, a-t-il raison parce qu’il s’appelle Debord ? Ou a-t-il raison parce que comme bien des militants de la LCR, il s’oppose à un système économique fondé sur une véritable propriété collective des moyens de production ?
      Evoquons simplement les faits : le capitalisme ne recherche pas le "profit", mais le profit des actionnaires. Eïnte mesurera à quel point sa définition du capitalisme ignore l’étymologie du terme et...la définition des "dictionnaires et encyclopédies".

    • Le système soviétique ne relevait pas du capitalisme d’Etat, parce que la propriété des moyens de production était colllective. Que des dirigeants aient pu profiter de leur position ( pas tous), mais bien davantage du système dictatorial pour se dégager socialement du reste du peuple ne change pas ce fait. Cette dictature avait malgré tout permis l’alphabétisation des populations d’Asie centrale (à comparer avec l’Afghanistan ou le Pakistan), avait promu un accès à la culture et à l’éducation à tous, des crèches pour tous les enfants, offrait des congés à une majorité de travailleurs, et les inégalités entre les mieux lotis et les autres étaient infiniment plus réduites qu’aujourd’hui.
      Cela ne signifie pas que la violence politique y était acceptable, mais qu’il faut voir les faits autrement à travers la lecture du trop fameux "Livre noir". (Ou alors se procurer aussi le Livre noir du capitalisme, Le temps des Cerises, 1998).
      A Patloch :
      "Néo-stalinien attardé" est un oxymoron.

    • Ce n’est pas à confondre, le libéralisme est du domaine théorie, principes, doctrine ; le capitalisme c’est du domaine réalité, système.

      Le premier date du 18e siècle, avant la révolution industrielle, donc c’est pas nouveau. Le capitalisme justifie ses méfaits par le libéralisme, du fait que son principe "laisser faire, laisser aller" est revendiqué comme moteur de tout progrès y compris social, grâce à "la main invisible du marché" qui arrange tout sans qu’on s’occupe de rien d’autre que de faire du business, ce qui s’est avéré faux dès la révolution industrielle avec exploitation et misère des peuples caractéristiques du capitalisme libéral.

      Le néolibéralisme a remis la doctrine au goût du jour, il relibéralise le capitalisme qui à la suite de la crise de 29 et des guerres avait fait l’objet de régulations par les Etats, surtout qu’il fallait faire une belle vitrine de l’ouest pendant la guerre froide face aux pays communistes, eux même justifiant leur système politique par la théorie marxiste, née de la critique du système capitaliste. Après la chute du mur de Berlin, plus raison de se gêner, et ça repart avec changement de visage du capitalisme, mondialisation, capitaux financiers dans la spéculation, etc

    • Tout à fait d’accord avec cette mise en perspective historique, trop souvent absente des débats !

    • A l’inconnu-e de 19h05 dont l’IP est 193.**.67.**

      Vraissemblablement nous n’avons pas le même dictionnaire ... Etrange, le Larousse se serait-il trompé ?

      Ah là là ... Heureusement que tu es là pour corriger les dicos ;o))

      Mais dans le fond ce que tu dis ne change strictement rien à ce que j’ai dit

      Eïnte.

    • Et au niveau chronologique : le capitalismer en tant que système établi sur la société marchande de lère industrielle existe depuis le XIXème siècle. Les actionnaires, comme on les défini aujourd’hui n’existaient pas encore à cette époque.

      Eïnte.

    • A Patloch :
      "Néo-stalinien attardé" est un oxymoron

      ^

      c’est vrai, tant de vérités sont paradoxales. Il faut bien être oxy morir de quelque chose. Disons que les tenant de quelque chose à conserver, non pas d’Octobre, faut voir, mais de ce qui s’en suivit dans une ’nécessité’ (au sens de Marx) historique, se mettent le doigt dans l’oeil.

      en quoi on n’échappera pas aux questions, à nouveaux frais, du communisme et de la révolution ’sans transition’, où l’on découvrira, non seulement que le ’non’ au référundum, mais que l’idée d’extrême-gauche anticapitaliste n’a rien ni d’homogène, ni de cohérent, et que même des "ouistes" en situation (contre le capital et contre l’Etat) peuvent se révéler plus révolutionnaires que des rangés de la Fonction publique défendant en corpos planqués derrière le "service public" leurs avantages par rapport au privé.

      J’ai mille exemples concrets où des fonctionnaires militants la gueule ouverte n’en ont rien à cirer des ’citoyens’, ou n’en cirent pas plus loin que Perben et Thibault réunis... alors les fables et contes sous-médiatiques mais pas moins spectaculaires des leaders professionnels, politiques, syndicalites, élus locaux, jamais locaux que de leur idéologie néo-populisto-bourgeoise... rien à braire, ni à penser, ni à faire pour le communisme...

      C’est pas aux vieux singes qu’on apprend la grimace, les campagnes électorales onrt une limite : la réalité du capital, pas la propagande des héritiers du mensonge bolchévique remis en honneur par la téloche aux heures creuses du populisme partagé

      p

    • merci pour cette explication . mais que ce soit capitalisme ou libéralisme, ce sont toujours les mêmes qui "trinquent".

    • Adepte de l’oxymoron, tu constates avec finesse que tous les agents du secteur public ne sont pas des héros de la classe ouvrière : cela justifie-t-il que tu adoptes le langage fleuri des petits patrons de PME ("rangé", pseudo-divergence d’intérêts entre salariés du public et du privé) ?

    • Et pourquoi ne pas citer les faits d’armes des oui-ouistes "révolutionnaires" ? C’est sûrement intéressant...

    • Ben qu’est-ce qu’il à cracher sa haine des fonctionnaires, mon vieux singe ? Il arrive pas à se remettre d’avoir loupé un CAPES ?