nos primaires

CE MERCREDI 2 NOVEMBRE 2016

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

Les primaires à droite ne manquent pas d’intérêt. Si elles pouvaient durer encore un peu, si débats et discours pouvaient se prolonger encore quelques mois, l’âge de la retraite passerait à 95 ans, le Code du travail serait tout simplement abrogé et remplacé par le catéchisme du MEDEF, les écoles seraient transformées en prisons, les réfugiés expulsés, les musulmans sous contrôle policier, les quartiers populaires sous couvre-feu, la CGT dissoute. La charité se foutrait de la gueule de l’hôpital, le « bon sens » l’emporterait contre les « archaïsmes » français, notre identité serait tellement bien retrouvée qu’on ne saurait plus quoi en faire, et l’on ne trouverait plus un seul gramme de « charges » dans la comptabilité des patrons.

Il est toutefois décevant de constater que Messieurs Macron, Hollande et Valls, ne participent pas à cette dynamique dont ils sont pourtant acteurs, et persistent à se différencier à travers ce que certains maladroits appellent les « primaires de gauche ». Pour donner quelque contenu à cette fiction, le Parti de la Loi Travail et du CICE, la deuxième aile droite du Capital, va mettre en avant quelques restes de « socialisme » pour faire illusion et espérer limiter la raclée. On attend avec impatience la sortie de ce film bourré d’effets spéciaux.

Mais s’il fallait nous sortir de ce rôle de spectateurs passifs, alors nous serions intéressés par nos primaires à nous, celles qui concernent les gens qui travaillent ou qui chôment, celles des gens qui voudraient que ça change, des gens qui luttent et manifestent, celles qui donneraient pour perspectives une société sans chômage et la grande claque au Capital qu’il mérite.

Or, à ce jour, et alors que les écuries de droite, à casaques rose, bleue ou noire, préparent leurs équipages, force est de constater que la gauche attend, divisée, qu’on lui donne un petit coup de main. Nous y sommes prêts.

Voilà pourquoi ce mercredi, nous tenterons de comprendre, avec des invités, où en est le parti historique de notre classe, ce que représentent la « France Insoumise » et son candidat, et ce que peuvent attendre les nôtres de l’élection à venir.

Parce que, quand même, il faudrait se souvenir que c’est l’heure de l’mettre !