nouvelle vague

CE MERCREDI 2 AVRIL 2014

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

Leçon de politique : quand la vague n’est pas rose, elle est bleue. Quand les bleus tiennent le pouvoir, ils mènent une politique au service de la bourgeoisie, qui écoeure l’électeur. La vague qui vient alors est rose.

Quand les roses sont au pouvoir (après la vague), ils mènent une politique au service de la bourgeoisie, qui écoeure (encore plus) l’électeur. La vague qui vient alors est bleue.

Les vagues se succèdent donc, dans une belle alternance de couleurs qui ravit les rédactions et amuse la galerie. Avec le temps, toutefois, le nombre d’électeurs écoeurés qui ne veulent plus jouer à ce petit jeu lassant, augmente.

Les sondeurs, les éditorialistes, les conseillers, les experts, les vedettes du petit écran, les futurologues, tout le petit commerce interroge alors ce phénomène incroyable, qui n’en finit pas de le nourrir.

Les chefs des bleus et les chefs des roses eux, font mine de vouloir ratisser large avec de vagues promesses, mais même élus par trois pelés, un tondu, et quelques victimes amnésiques, l’élu plastronne. Le perdant remanie. Et tout continue comme avant.

On attend alors les prochaines élections en parlant d’autre chose, du temps qui passe, de la météo, de la Coupe du Monde, de l’inversion des courbes et du retour de la croissance, sans plus se soucier de ce « phénomène inquiétant » de l’abstention. Une autre vague viendra, plus tard, et ceux qui exultent aujourd’hui seront mortifiés demain, et vice-versa, les bleus, les roses, les bleus, les roses, et ainsi de suite, jusqu’à l’avènement du fascisme.

Hein ? Ah oui : ou la révolution.

(Ce mercredi, en plus de vagues analyses même pas rémunérées, vous retrouverez le « ¼ d’heure en Palestine » et la Semaine à Cuba).