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CE MERCREDI 18 DECEMBRE 2013
A 18H30
C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »
Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6
En direct et en archives sur www.campuslille.com
Alaa Ashkar est un Palestinien de 48, et ce n’est pas sa date de naissance. Mais 1948, c’est un peu la date de naissance de tout Palestinien, qu’il fut expulsé et aujourd’hui « réfugié », qu’il soit occupé, ou qu’il soit resté à l’intérieur des nouvelles frontières, celles construites par la force sioniste.
De ces trois destins palestiniens possibles, aucun ne fut un choix, mais toujours le résultat du rapport de force. La famille d’Alaa fut donc « intégrée » à Israël, et immédiatement considérée comme une menace stratégique, une bombe démographique. Les Palestiniens de 48 continuent de vivre en citoyens de seconde zone, dans un Etat qui se proclame Juif avant tout.
L’environnement dans lequel vivent ces Palestiniens, s’il n’est pas celui, surpeuplé et précaire du camp de réfugiés, ni celui des check-points et des « incursions » des bantoustans cisjordaniens, ni celui, carcéral, de la bande de Gaza, cet environnement toutefois, vise à nier l’existence même d’un peuple palestinien.
Alaa Ashkar a grandi juste de l’autre côté du mur, c’est-à-dire très loin de la Palestine, bien qu’en plein cœur, sur un îlot mensonger qui lui niait son Histoire, dans les écoles et les rues de l’Etat hébreu, dans l’invention d’un autre réel.
Désireux de dépasser ces frontières, Alaa a pris la route – la Route 60 -, et, de la Palestine qui est de l’autre côté du mur, il est revenu avec un film :
http://www.touscoprod.com/fr/projec...
Profitant de son séjour en France, nous nous entretiendrons, en direct, avec lui, dans notre « ¼ d’heure en Palestine ». A noter : la qualité du film vaudrait que tout soit fait pour en multiplier les diffusions (contact : ala.ashkar ToN gmail.com)
Avant la Semaine à Cuba, vous écouterez Jean-Paul Guevara, Ambassadeur en France de l’Etat Plurinational de Bolivie en France. Nous avons enregistré son intervention, le 23 novembre dernier, lors d’une rencontre organisée par le Cercle Henri Barbusse. Il nous parle des interventions impérialistes du moment. Tout un programme pour le représentant d’un pays qui a vu son avion présidentiel détourné par une bande de terroristes. L’Union Européenne qu’elle s’appelle.
Si vous avez raté Saïd Bouamama la semaine passée, vous pouvez vous rattraper ici :