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radicalisation au sommet

par hdm

Publie le mardi 2 février 2016 par hdm - Open-Publishing

CE MERCREDI 3 FEVRIER 2016

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

Au début, c’était insidieux. Ils étaient discrets. Ils instillaient leur venin peu à peu. Au compte-gouttes. Ils n’étaient alors que quelques-uns, des marginaux.

Et puis, leurs idées commencèrent à perler dans la société. On entendait, dans certains discours a priori raisonnables, courir l’écho de leur idéologie mortelle.

Quand les premiers d’entre eux eurent jeté le masque, toute la brutalité de leur fanatisme apparut au grand jour.

Alors, on entendit dire qu’il fallait privatiser, qu’il fallait réduire les déficits, qu’il fallait être « compétitif ». Et ce programme, encore flou pour beaucoup, gagna les esprits, puis du terrain.

Le pouvoir politique, face à son propre déclin, donna des gages aux fanatiques. Ceux-ci, mis en confiance, gagnèrent encore en influence.

Leur propagande, très élaborée, visait en particulier les jeunes en quête de repères. Perdus dans la terne routine des grandes écoles, traînant sans passion dans les cabinets puants d’une République sans âme, squattant les grandes banques ou les salons feutrés où l’on compte ses jetons de présence et les licenciements, tous ces jeunes loups espéraient une cause, un sens à leur vie.

Dès lors, avec le concours de cette jeunesse nihiliste, le projet de société rétrograde proposé par l’Etat Capitaliste, prit un tournant radical. On n’eût plus peur de dire que les salariés vivent trop confortablement, que les retraités coûtent cher ; de menacer les chômeurs, de vandaliser la Sécu, de profaner le code du travail.

Pire, les têtes qui dépassaient furent tranchées, les mécréants qui résistaient à la vague réactionnaire furent intimidés, et parfois jetés en prison. Rien n’arrêtait ce fanatisme, encouragé par les progrès qu’il réalisait sur le terrain, où l’apathie, la peur et le fatalisme étaient ses meilleurs alliés. Dans la population précarisée, la terreur régnait.

D’autant plus que, non contents de sabrer à l’intérieur, ces fous dangereux s’en allaient porter la guerre partout ailleurs, entraînant derrière eux d’autres folies, dans un déchaînement nihiliste qui n’avait pour seule justification que lui-même, le profit pour le profit, et après le profit, le déluge.

C’est ainsi que naquît l’état de nos urgences…

(Ce mercredi nous discuterons avec Mickael WAMEN, délégué CGT Goodyear, à la veille de nombreux rassemblements de soutien dans tout le pays, et alors que la pétition a dépassé les 150 000 signatures : https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear ; par ailleurs, vous retrouverez la Semaine à Cuba ainsi que notre « ¼ d’heure en Palestine »)