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rassemblement prisonniers de thessalonique

Publie le dimanche 23 novembre 2003 par Open-Publishing

Rassemblement en solidarité avec les 7 prisonniers de Thessalonique
RDV à 16h le 28 novembre 2003 sur la Place de l’Uruguay (Paris - 16e - Métro
Kleber)

Tract d’appel :

LIBERTÉ POUR LES 7 PRISONNIERS DE THESSALONIQUE

Les manifestations qui se sont produites en juin dernier pendant le Sommet
Européen à Thessalonique (Grèce), ont abouti à des arrestations massives, aux
procès de 29 personnes et à la mise en prison préventive de huit personnes.

L’emprisonnement de ces huit personnes à été justifié par les accusations de
délits de résistance à l’autorité, désordres publics, altération de la paix
publique, possession et usage d’armes et d’explosifs. Ils risquent entre 5 et
20 années de prison, en plus d’une préventive qui peut se prolonger jusqu’à 18
mois.

Parmi les huit seul l’américain a été remis en liberté conditionnelle grâce aux
pressions de son ambassade et du Forum Social International. Le cas le plus
grave est celui de Suleiman Abdul venu de Syrie mais installé en Grèce depuis
18 ans. Il risque une extradition qui peut entraîner une condamnation à
perpétuité pour des raisons politiques. Les autres prisonniers sont Simon
Chapman, anglais, Carlos Martinez et Fernando Perez, espagnols, et Spyros
Tsistas, grec . Et enfin les deux derniers Michalis Trikapis et Dimitris
Friouras, mineurs de 20 ans et par conséquent enfermés dans une prison pour
mineurs.

L’examen du procès, auquel ces manifestants se sont vus soumis, nous montre
plusieurs irrégularités. Tous les accusés ont dénoncé formellement les tortures
et les menaces qu’ils ont subi lors de leur détention. Simon Chapman a été
sauvagement frappé par la police avec des matraques et un marteau ; Fernando
Perez a perdu un dent à cause des coups ; Carlos Martinez s’est vu arracher ses
cheveux.

Face à cette situation Suleiman a initié le 21 Septembre une grève de la faim
indéfinie afin d’empêcher sa déportation en Syrie. Immédiatement les quatre
autres (non mineurs) ont suivi en solidarité son action et ses revendications.

La réponse internationale s’est déjà exprimée lors de manifestations et actions
de solidarité dans différentes villes européennes. Il faut agir vite car la
situation est extrême.

Exigeons par tous les moyens la liberté de ces 7 prisonniers

Plus d’infos : http://apa.online.free.fr