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seniors et chômeur

par MARTINE LOZANO

Publie le vendredi 14 mars 2014 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing
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seniors et chômeur

Le journal « humanité » du jeudi 13 mars s’interrogeait sur la double peine des seniors âgés :
Avec un millions de chômeurs âgés en France, le gouvernement refuse de rétablir l’allocation d’aide au retour à l’emploi qui permettait à un chômeur âgé de vivre dignement !
Des seniors âgé en fin de droit perçoivent une allocation de 477 euros par mois avec l’aire au retour à l’emploi ! Ils percevraenit 1030 euros, rappelons que l’allocation ARA a été supprimée PAR Sarkozy !
Sans compter que ATS allocation transitoire de solidarité ne bénéficie qu’ aux chômeurs nés entre 1952 et 1953 avec des conditions contraignantes !
Les seniors chômeurs se retrouvent donc dans l’ultra précarité !
Rappelons que le taux d’emploi des seniors est le plus bas d’Europe pour les plus de 50 ans et notamment ceux de 55 ans, en France. Ce taux n’a pas bougé depuis 2003 car le patronat se débarrasse des seniors par de méthodes de management stressantes, pénibles voire inhumaines.Par conséquent, la France est classée au dernier rang des pays de l’OCDE pour l’âge effectif de départ à la retraite. En 2012, il est estimé à 59.7 ans pour les hommes et à 60.0 ans pour les femmes, contre respectivement 64.2 ans et 63.3 ans dans la zone OCDE.

Lutter contre la discrimination liée à l’âge et combattre les représentations négatives des seniors dans le monde du travail : voilà les deux représentations négatives alors que l’âge de départ à la retraite a reculé de 62 ans :âge légal et 67 pour l’octroi d’une retriate à taux plein au lieu de 60 et 65 avant la dernière réforme de retraite !
Dans un rapport de OCDE ,il est demandé de rendre la rupture conventionnelle moins attractive , c’est du licenciement déguisé pour les seniors qui ne retrouveront pas un emploi !

Alors la dernière réforme de retraite a fait que les seniors âgés se retrouvent dans le précarité, la misére sans possiblité de retrouver un emploi, sans possiblité de vivre dignement !
Alors :"Les vieux" sont laissés pour compte !

Mais disent certains retraités il y a les resto du cœur et le secours populaire ou catholique après un travail toute une vie. Quelle humiliation de plus !

Les seniors évoquent la pénibilité, le stress, les horaires déclarés, les mises à l’écart, les congés fractionnés d’astreinte, qui compliquent des problèmes de tension ou de diabète plus fréquents à ces âges. Les retraités, les employés, le ouvriers ,les enseignants, les chômeurs, les immigrés, les sans papiers , les personnes handicapées, les jeunes, les femmes, les séniors ont la vie dure alors qu’ils devraient être considérés comme de la richesse pour notre pays.

En effet quand une entreprise autant du privé que du public veut se débarrasser de ces seniors, c’est de la mémoire de l’entreprise qu’elle se sépare. Des études montrent que depuis une vingtaine d’années, dans les pays industrialisés, le progrès technique n’a pas entraîné d’amélioration des conditions de travail, plutôt une intensification.

"Avec la forte hausse du coût de la vie le niveau actuel des personnes à la retraite ne permet pas de satisfaire les besoins des retraités (plus d’un sur 6) alors que le niveau de retraire ne devrait pas être inférieur au SMIC. C’est ainsi qu’un rapport du comité national des retraites met en évidence la perte du pouvoir d’achat de 10% sachant que depuis plus de 10 ans les retraites ont baissé ainsi que les complémentaires."

Des femmes vivent avec des retraites de 600 euros par mois, certains hommes aussi.

Martine Lozano militante associative

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Messages

  • Je ne comprend pas pourquoi on tourne autour du pot en France pour expliquer la mise à l’écard progressive des quinquas de la vie active.
    Au fur et à mesure du processus de dérèglementations de l’économie et l’absorbtion des entreprises par de gros groupes, les salariés sont de plus en plus malmenés dans les entreprises.
    De discours en réformes de structures et mots d’ordre, missions, objectifs, modernisations.....le temps passent, les salariés survivants vieillissent, mettent en place individuellement et ou collectivement des stratégies et parades de protection morales, mentales et matérielles pour les mieux lotis ou malins.
    Cette partie du personnel qui ne s’en laissent plus conter et n’en pensent pas moins, et connaissent leur boulot et d’où ils viennent, emmerdent souverainement le décideur nouvellement débarqué dans la boite.