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FSE séminaire « Stratégie pour la transformation sociale »

Publie le dimanche 17 octobre 2004 par Open-Publishing

Londres - 16 octobre 2004 - S’est conclu depuis peu, ici à Alexandra Palace de Londres le séminaire intitulé « Stratégie pour la transformation sociale » auquel ont pris part Hilary Wainwright, directrice du Red Pepper, Fausto Bertinotti, secrétaire
de Rifondazione Comunista, et John Hommoway auteur du livre « Changer le
monde sans prendre le pouvoir » . Un séminaire serré, aussi à cause de la
mauvaise acoustique, mais dense en substance.

Nous rapportons brièvement l’intervention de Holloway : la question à se poser avant tout dit Holloway est comment avancer ? Faisons nous un parti ? un combat féroce contre l’Etat ? Ou bien nous retournons à l’état et construisons une alternative.

Cette troisième proposition est certainement la plus intéressante, mais à
condition de savoir où nous allons. Parce que l’Etat est une entité séparée
de la société, tout comme le sont les partis. Certains sont mieux que d’
autres, et Bertinotti, c’est mieux que Berlusconi, mais tous excluent la
société parce qu’ils disent parler en notre nom.

Certes, la plupart des atrocités ont été commises au nom de la démocratie.
Et l’Etat cherche à diviser nos luttes pour faire en sorte que ce soit lui
qui en gère, au nom de la société. L’Etat sépare les représentants des
représentés. Une fois encore, les leader ont trahi les mouvements. Nos
formes d’organisation sont très différentes de celles de l’Etat parce que
nous nous organisons en partant de ce que nous voulons.

Quand je dis Etat, poursuit Holloway, je dis aussi partis et organisations qui reproduisent ces modèles. Autrement dit, l’Etat va à l’encontre de l’autodétermination. Ceci ne veut pas dire que nous ne puissions pas coopérer, mais il est nécessaire de le faire d’un façon différente. Que signifie retourner à l’Etat ? Cela signifie refuser son langage car l’Etat ne peut pas être nôtre pas plus que ne peut l’être le capitalisme.

Les partis de gauche disent : attendez, car quand nous nous serons au pouvoir, nous changerons les choses. Nous, nous ne pouvons pas attendre. Nous devons briser la continuité de l’histoire et produire une discontinuité. Nous devons travailler pour une alternative.

Notre refus doit s’accompagner d’une nouvelle façon de construire la
société, un modèle fait de nombreux modèles.

Londres, le 19 mars, journée européenne pour les droits sociaux

Pendant l’avant dernier tour de plénières et de séminaires, se déroule la
dernière réunion de préparation de l’assemblée des mouvements sociaux
européens (qui a lieu dimanche matin) .

A l’ordre du jour , comme toujours,
le peaufinement du document final et l’agenda des prochains rendez-vous
européens dans lesquels veut s’impliquer le mouvement. Une chose est
certaine, le document final mettra l’accent sur l’implication des mouvements
contre la guerre tandis que se discute une date à l’échelle mondiale pour
une journée de mobilisation contre la guerre (.)

La mobilisation européenne
pour les droits sociaux pourrait être le 19 mars.