Accueil > Salauds ! Pourris ! Charognes !

Salauds ! Pourris ! Charognes !

Publie le vendredi 7 mai 2010 par Open-Publishing
12 commentaires

Un adolescent poly-handicapé expulsé vers le Kosovo

Il était accueilli dans un institut d’éducation motrice à Freyming-Merlebach, en Moselle. Mardi matin, il a été expulsé vers son pays d’origine avec toute sa famille, arrivée en France il y a deux ans. Ces Kosovars étaient en situation irrégulière.

L’Association des Paralysés de France dénoncent une expulsion "révoltante" et "inhumaine".

Il était 21 heures, lundi dernier. Le personnel du centre d’éducation motrice voit arriver les forces de l’ordre : 30 gendarmes selon des témoins, 12 selon la préfecture. Munis d’une décision d’expulsion, les militaires vont chercher le jeune handicapé, âgé de 15 ans, dans sa chambre. Ils embarquent ses affaires, ses médicaments et son dossier médical.

"Scandaleux", estime l’Association des paralysés de France.

Un jeune Kosovar handicapé expulsé : la réaction de Jean-Marie Barbier, président de l’APF (0’21")

Selon l’APF, l’adolescent souffrirait d’une maladie évolutive nécessitant des soins constants.

La préfecture de Moselle se défend de ne pas avoir tenu compte de l’état de santé du jeune homme : dans un communiqué, elle précise que deux médecins ont autorisé le transport du malade vers l’aéroport puis vers le Kosovo, et qu’un pompier était présent durant le vol.

L’expulsion de cette famille ne choque pas outre mesure le député-maire UMP de Freyming-Merlebach, qui est d’ailleurs également le président de l’association qui gère l’institut médical où était soigné le jeune Kosovar : "on ne peut pas accueillir en France tous les étrangers handicapés", dit-il.

Pierre Lang, le maire de Freyming-Merlebach (0’25")

Hier soir, la préfecture faisait savoir qu’une fois arrivé sur le sol kosovar, le jeune handicapé avait été pris en charge par une équipe médicale. Une information qui ne peut pas être vérifiée, selon l’Association des paralysés de France : depuis mardi matin, elle n’a plus aucun contact avec l’adolescent expulsé.

Elodie Gueguen

http://www.france-info.com/france-societe-2010-05-07-un-adolescent-poly-handicape-expulse-vers-le-kosovo-438952-9-12.html

Messages

  • Le député maire peut crever la bouche ouverte,je n’irai pas lui fermer les yeux.

  • "On ne peut pas accueillir en France tous les étrangers handicapés" dit ce pourris de maire ump , mais ha ça oui j accueille volontiers tous les étrangers en bonne santé , car bien évidemment eux je peut les exploités , ils sont capable de travailler beaucoup et longtemps, et c est de l or en barre .

  • Je souhaite que cet UMPiste sera un jour atteint d’un mal incurable et qu’il ne pourra être soigné nulle part.
    Oui, on a les souhaits qu’on peut...

    (k)G.B.

  • Un de plus que mes souhaits accompagnent !De peste,choléra,cancer et bien d’autres choses......momo11

  • On élit bien des maires handicapés !! et on se demande bien comment on peut élire pareil ordure pour diriger une commune !

  • Communiqué de presse du 6 mai de l’Association des Paralysés de France (APF) et du Réseau Education sans Frontières (RESF)

    Expulsion d’un enfant polyhandicapé : l’APF et RESF scandalisés !

    L’Association des Paralysés de France (APF) et le Réseau Education sans Frontières (RESF) sont révoltés par l’expulsion d’un jeune polyhandicapé de 15 ans accueilli à l’Institut d’Education Motrice (IEM) « Les Jonquilles[1] » à Freyming-Merlebach (57).

    Lundi 3 mai à 21h, une trentaine de policiers et de gendarmes font irruption dans l’IEM. Munis d’une décision préfectorale d’expulsion, ils emmènent avec eux le jeune, devant le personnel soignant choqué et impuissant. Après avoir passé la nuit au Centre de Rétention Administrative de Metz, il a été expulsé de France avec sa famille, mardi 4 mai à 10h par avion à destination du Kosovo.

    L’APF et RESF sont scandalisés par ce procédé et condamnent fermement cette expulsion. Les intérêts des politiciens et la politique gouvernementale actuelle ne doivent pas prévaloir sur l’état de santé des personnes malades et nécessitant des soins quotidiens !

    Ce jeune polyhandicapé accueilli dans un IEM depuis mars 2010, est d’origine kosovare. Arrivé clandestinement en France avec ses parents, sa grande sœur et son frère, sa famille a été accueillie en Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale, tandis que la Maison des Personnes Handicapées a orienté le jeune atteint d’une maladie évolutive vers l’IEM « Les Jonquilles ». Une demande de régularisation pour la famille avait été instruite par des travailleurs sociaux.

    L’APF et RESF jugent intolérables la violence et l’inhumanité de cette expulsion qui a eu lieu lundi soir dans cette structure. Le dispositif mis en place (30 policiers et gendarmes et 10 véhicules pour emmener un enfant malade ; intervention sans que l’IEM ou la DDASS n’aient été prévenus) s’apparente à de l’intimidation ! La légalité de la procédure d’expulsion qui a été imposée au directeur de la structure ne justifie pas les méthodes employées ! Les parents de l’enfant, sa sœur et son frère avaient été arrêtés quelques heures avant et étaient isolés à l’extérieur dans les véhicules. L’enfant a été emmené, sans comprendre ce qu’il se passait, avec ses affaires, ses médicaments et son dossier infirmier.

    C’est par le biais de l’association RESF que l’APF a appris l’expulsion de la famille par avion le lendemain matin, mardi à 10h. Toute la procédure d’expulsion avait été organisée à l’avance puis exécutée dans la précipitation afin que l’expulsion passe inaperçue et ne soulève pas des vagues de protestation, légitimes au regard de l’état de santé de l’enfant.

    L’APF, en tant qu’association gestionnaire d’établissements et services, mais aussi en tant que mouvement revendicatif des droits des personnes en situation de handicap et RESF en tant que réseau militant contre l’expulsion des sans-papiers jugent lamentable l’expulsion de ce jeune polyhandicapé. L’état de santé d’une personne malade et la nécessité de soins quotidiens importants ne peuvent pas passer au second plan, derrière une politique gouvernementale qui consiste à « faire du chiffre » en matière d’expulsions.

    [1] IEM géré par l’association AOFPAH.