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Meeting et manif au Havre contre la réforme des retraites : « Nous sommes la majorité ! »

Publie le mardi 12 octobre 2010 par Open-Publishing
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Un meeting et une manifestation ont donné le pouls de la mobilisation havraise les 11 et 12 octobre. Le combat continue.

de Paco

Tassées comme des sardines, plus de six cents personnes ont participé au meeting unitaire organisé au Havre par ATTAC et la Fondation Copernic le 11 octobre. Olivier Besancenot (NPA), Pierre Laurent (PCF), Marie-Noëlle Lienemann (PS), Cécile Duflot (Verts-EE), Clémentine Autain (FASE), Christian Piquet (GU), Gérard Filoche, des représentant-e-s du Parti de gauche, de la FSU, de Solidaires, de la Confédération paysanne, de l’UNEF, d’Osons le féminisme ont fait le déplacement. Seule la CFDT a décliné l’invitation… L’UL CGT était représentée par Manuela Dona, une figure du syndicalisme havrais favorable à la grève générale reconductible et au blocage de l’économie pour faire aboutir de très légitimes revendications.

Ce meeting est une première au Havre. La campagne musclée met entre parenthèses les divergences. « Arrêtons les conneries » a dit en substance Olivier Besancenot. L’urgence est aujourd’hui ailleurs. Tous sont donc à l’unisson pour exiger le retrait immédiat et total de la réforme des retraites concoctée par les casseurs de l’UMP et du MEDEF. Chacun mesure l’enjeu. Le bulldozer du gouvernement ne s’arrêtera pas là. Les 35 heures, la Sécurité sociale, les congés payés donnent aussi des boutons aux richards qui n’ont qu’une idée en tête : nous presser comme des citrons avant de jeter la peau.

La peur est en train de changer de camp. Les affameurs comptaient sur l’usure du mouvement social, mais c’est le mouvement social qui est prêt à manger tout cru les exploiteurs qui condamnent les jeunes, les travailleurs, les chômeurs, les retraités à toujours plus de précarité. Comme le rappelait un ouvrier de l’usine Cooper, les seules luttes perdues sont celles qui n’ont pas été menées. Certes, c’est parfois dur financièrement, mais n’oublions que c’était encore bien plus dur pour les Anciens qui ont arraché les acquis sociaux aujourd’hui dépecés par les hyènes des milieux politico-financiers.

Avec 55 000 personnes joyeuses et combattives dans les rues du Havre, la grève et la manifestation du 12 octobre donnent du grain à moudre à celles et à ceux qui n’ont pas l’intention de rester les bras croisés devant le mépris et l’arrogance de l’UMP et du MEDEF. Il faut expulser les Rapetous qui nous gouvernent. Il faut stopper le hold-up qui dévalise les richesses produites par les travailleurs. Il faut partager les richesses. Il faut changer nos façons de travailler, produire socialement et écologiquement utile. Nous sommes plus nombreux-ses qu’eux. Comme le soulignait Clémentine Autain, « nous sommes la majorité ». Pour la défense des solidarités, le 13 et après, il faut continuer. La victoire est au bout de la rue.

Plus de photos (libres de droits pour les blogs, sites, journaux, affiches et tracts militants) sur le site de la Photothèque du mouvement social.

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