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Quand France Info ment

Publie le lundi 15 novembre 2010 par Open-Publishing
11 commentaires

Ce lundi, 17 heures. Une titulaire du micro nous explique qu’après les retraites, le prochain grand chantier du gouvernement sera celui de la dépendance. Il s’agira, nous dit-elle, de "rendre meilleures les conditions d’existence des personnes âgées dépendantes". La jeune titulaire du micro, qui y passera plus vite qu’elle ne croit, trompe les auditeurs car il s’agit exactement de l’inverse.

Jusqu’à aujourd’hui, la dépendance était prise en charge par la Sécurité sociale. Sarkozy prévoit de faire cotiser les Français dès l’âge de 50 ans pour payer eux-mêmes leurs futurs frais de dépendance. Comme pour les retraites suédoises par points, il y aura donc diverses qualités de remboursement des soins, à hauteur des contribution des assurés.

Un autre projet dans les tuyaux consiste à faire payer aux assurés en affection de longue durée (les cancers, par exemple) une partie de leurs soins, alors qu’ils étaient totalement pris en charge jusqu’à présent.

Messages

  • les jeunes journalistes pour garder leur emploi se fondent dans la pensée dominante

    • pour garder leur emploi

       ????

      Il faut arrêter de minimiser (excuser donc quelque part) ces postures complices qui conduisent au pire.

      Vidal-Naquet dans La Torture dans la république : « L’introjection de cette justification civilisée et barbare, propre et sale à la fois, fut peut-être donné par un appelé français : "on demandait des volontaires pour descendre les gars qu’on avait torturés (comme ça il ne restaient pas de traces et on ne risquait pas d’histoires). Moi, je n’aimais pas ça. C’est vrai, vous savez : descendre un gars à cent mètres dans le combat, ça ne me faisait rien, parce que le gars étant loin, on ne le voit pas trop. Il est armé, et puis il peut se défendre ou se barrer au besoin. Mais descendre un gars comme ça, sans défense, froidement non. Alors, je n’étais jamais volontaire et il est arrivé que j’étais le seul dans la section qui n’avait pas descendu "son" gars. On m’appelait la "p’tite fille". Un jour, le capitaine m’a appelé en me disant : "Je n’aime pas les p’tites filles... Prépare-toi, le prochain sera pour toi !" Alors, quelques jours après, on avait huit prisonniers qu’on a torturés à descendre. On m’a appelé, et devant tous les copains, on m’a dit : "À toi, la p’tite fille ! Vas-y !" Je me suis approché du gars : il me regardait. Je vois encore ses yeux qui me regardaient... ça me dégoûtait... J’ai tiré... Les copains ont descendu les autres. Après, ça me faisait moins drôle... C’est peut-être pas du boulot très propre ; mais au fond, tous ces gars-là, ce sont des criminels si on y réfléchit. Si on les relâche, ils recommencent : ils tuent les vieillards, les femmes, les enfants. On ne peut quand même pas les laisser faire cela... Alors, au fond, on nettoie le pays de toute la racaille ... »

      Ces gens-là sont des "salopards", point ! Qui laisseront fusiller les résistants lorsque l’occasion se présentera.

    • Ces gens-là sont des "salopards", point ! Qui laisseront fusiller les résistants lorsque l’occasion se présentera

      tout à fait ; y en a marre des larbins ; qu’ils soient en bas ou en haut de l’échelle ! ce sont d’abord des larbins !

  • Ce traitement des personnes agées dites " dépendantes " donc suffisament malades, rappelle la politique des Nazis à l’égard des malades.

  • Pourtant militant je ne suis pas au courant de ce que tu avances (imagine les autres) et tu dis Sarkozy prévoit . Est ce que ce n’est pas dès à présent qu’il faut commencer le travail d’info tous azimuts pour révéler ces projets. Un papier simple, clair avec références etc.