Accueil > Un appel du Front Syndical de Classe (Renault)

Un appel du Front Syndical de Classe (Renault)

Publie le mercredi 24 novembre 2010 par Open-Publishing
1 commentaire

Ghosn, Sarkozy accélèrent la casse de Renault en France !

La direction centrale et les syndicats du groupe Renault viennent d’engager les négociations dans le cadre d’un accord GPEC (gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) prévoyant le départ de plus de 3000 salariés âgés de 58 ans, ayant travaillé plus de 15 années sur chaine et reconnu en I.P.P à 10% (incapacité physique partielle).
Pour le Front Syndical de Classe, il est compréhensible que des salariés usés physiquement et moralement par des années de surexploitation veuillent quitter l’entreprise avant l’âge légal du droit à la retraite.
Mais ce qui est inadmissible, c’est que la direction générale, en totale osmose avec le gouvernement, utilise le GPEC pour mettre en place la destruction de Renault France en supprimant des emplois dans chaque site, voire en fermant Sandouville, Dieppe et peut-être d’autres sites par la suite.

Il faut se rappeler le discours de Sarkozy lors de sa visite à Sandouville sur le maintien industriel et des emplois de Renault en France. Il a le devoir comme Président de la République de stopper la casse industrielle ; de plus l’Etat est actionnaire principal chez Renault. Les aides accordées (argent des contribuables) se chiffrent par millions d’euros, elles ne doivent pas servir à tuer l’emploi et délocaliser Renault vers les "pays à bas coûts".

Une autre conception de la cessation d’activité chez Renault est possible en gardant la pérennité des usines et des emplois.
Il suffit de remplacer chaque départ par une embauche. L’argent existe pour cela car depuis 1960 chez Renault (et dans beaucoup d’autres entreprises), la productivité a été multipliée par 5, ce qui signifie qu’un actif de 2010 produit 5 fois plus de richesses qu’un actif de 1960. De plus, on estime que dans les 40 prochaines années, la productivité devrait encore doubler.

Le Front Syndical de Classe appelle l’ensemble des syndicats à ne pas signer cet accord qui a pour finalité la destruction des emplois chez Renault. L’urgence est d’engager une réelle politique industrielle et sociale par l’exigence que chaque départ soit remplacé par une embauche.

Messages

  • La guerre de classes est déclaré par Sarko et Les Patrons et Banques, depuis 1983, les syndicats n’ont pas encore été transformés, il conviendrais de se transformer pour faire la guerre et des actions concret plus que des déclarations et demandes qui n’aboutirons jamais et tout le monde l’a compris après la Grève Générale !

    Abas le gouvernement d’endettement public du Kapital Fictif ! Abram