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Qui menace la presse étrangère à Cuba ? ou... que fait reporters sans frontières !

Publie le vendredi 7 janvier 2011 par Open-Publishing
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On a été informé du classement des territoires les plus dangereux pour l’exercice du journalisme dans le monde. L’Amérique Latine est en tête pour les assassinats de journalistes avec 35 des 105 cas de ce type recencés en 2010. Le Mexique avec 14 assassinats, le Honduras avec 9 assassinats (NDT : en fait 10) et en Colombie avec 4 sont les pays qui apportent le plus a ce peu privilégié décompte (NDT hormis l’Irak avec 10 assassinats).

Il est logique, comme on l’a dénoncé au Mexique, que ceci génère un climat d’autocensure et d’insécurité pour les professionnels de la communication qui expliquent les silences sur certains thèmes. En contraste le cas de Cuba, ou on n’a relevé aucun assassinat contre des journalistes, mais cependant l’année s’est terminée avec d’étranges silences, spécialement parmi les correspondants étrangers accrédités dans l’île.

Tandis que le monde entier apprend les révélations des cables émis par les ambassades étasuniennes et occupent les agences de presse, les correspondants depuis la Havane en ont d’un très grand intérêt ....mais ils parlent d’autre chose. Le fait est encore plus inquiétant parce que ce sont précisement les fonctionnaires étasuniens mêmes qui reconnaissent dans ces documents l’influence nulle de la dénommée "dissidence" au delà des diplomates et de la presse accréditée à Cuba. Ou alors, selon les diplomates étasuniens, les journalistes et fonctionnaires étrangers ont construit la rénommée de personnages qui aujourd’hui apparaissent dans les documents révélés par Wikileaks comme discrédités par leurs propres promoteurs.

Il n’y a pas une apparition de ces personnage dans un coin de la Havane que les grands médias n’ont rapportés ni un prix (grand ou petit) pour lesquels ils n’ont cessé de les interviewer, et maintenant qu’ils sont protagonistes dans les documents dont parlent toutes la planète, très peu parlent d’eux. Alors même que le site Cubadebate leur a facilité le travail en mettant à disposition en espace avec les traductions littérales des cables les plus intérressants sur Cuba.

Sans doute quelqu’un menace-t-il les correspondants au point même que la majorité ne peut pas s’occuper de ceux là même qu’ils ont contribué a rendre célèbres. Il est sûr que ce ne sont pas les autorités cubaines qui seraient heureuses que soit divulgué ce qu’elles ont dénoncé durant des années et qu’aujourd’hui les cables du Département d’Etat démontrent irrévocablement. Une fois de plus il est nécessaire de faire une campagne de solidarité avec les correspondants étrangers à Cuba pour qu’ils puissent couvrir normalement les importantes révelations de Wikileaks qui sûrement devraient intéresser beaucoup et que quelques uns leur interdisent de rapporter.
On attend vivement une campagne de soutien de Reporters Sans Frontières en solidarité avec les correspondants étrangers à Cuba.

Vidéo ¿Quién amenaza a la prensa extranjera en Cuba ?

Edité par T 34 sur Forum unité communiste

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