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Espagne : accord sur les retraites entre gouvernement et syndicats

Publie le jeudi 27 janvier 2011 par Open-Publishing
4 commentaires

Le gouvernement socialiste espagnol, les syndicats et le patronat ont trouvé un pré-accord sur la réforme repoussant à 67 ans l’âge du départ de la retraite, a annoncé jeudi le ministère du Travail.

Des négociations à ce sujet étaient en cours depuis plusieurs semaines avec les deux grands syndicats, l’UGT et la CCOO (Comisiones Obreras), opposés à cette réforme. "Il y a un accord de principe entre le patronat et les syndicats sur la réforme des retraites", a indiqué le ministère, ajoutant vouloir "conclure dans la journée" les différents élements de cet accord, sans donner plus de précisions. Selon la radio privée Cadena Ser et la radio publique RNE, l’accord prévoit un départ en retraite à 67 ans mais la possibilité de partir à 65 ans pour les salariés ayant cotisé 38 ans et demi.

Le gouvernement compte présenter vendredi cette réforme au Conseil des ministres. Le ministre du Travail Valeriano Gomez avait confirmé lundi lors d’une conférence de presse que ces négociations, auxquelles participe également le patronat, "allaient s’intensifier" d’ici à vendredi pour tenter d’arriver à un accord. M. Gomez avait précisé que la réforme serait introduite de manière progressive entre 2013 et 2027.

Les deux syndicats avaient menacé d’une grève générale en cas de passage en force du gouvernement sur cette réforme. Cette réforme est très attendue, notamment par les marchés, les investisseurs et les grandes institutions économiques jugeant nécessaires des réformes structurelles pour permettre à l’Espagne de relancer son économie et redresser ses comptes publics. (LEE)

http://www.skynet.be/actu-sports/actu/monde/detail_espagne-accord-sur-les-retraites-entre-gouvernement-syndicats?id=744757

Messages

  • il n’y a rien à attendre des permanents et chefs syndicalistes.

    ce sont des gens qui sont payés par l’état et le patronat ( les cotisations des syndiqués n’y suffiraient pas )

  • dire que l on se plaint ( souvent à juste titre) de nos syndicats mais en comparaison avec les syndicats espagnols L UGT( socialiste) et les CCOO( communiste ) ILS APPARAISSENT REVOLUTIONNAIRES , car eux n’ont pas signé d’accord avec le gouvernement même si on peut leur reprocher une certaine mollesse dans les modalités d’action ( pas d’appel à la grève générale)

    Les syndicats espagnols ont eux appelé et organisé la grève générale ( peu suivie ) et ils ont fini par signer un accord qui ressemble fortement à la réforme imposée en FRANCE par le pouvoir , la seule concession obtenue étant une durée de cotisations plus courte qu’ en FRANCE , "seulement" 38 ANS ET DEMI pour obtenir la retraite à 65 ans en ESPAGNE contre 42 ans en FRANCE , tous les autres travailleurs qui ne présentent pas cette durée de cotisations ne pourront partir en retraite qu à 67 ans !!!

    moralité : la grève générale peut également être une posture : si elle est peu suivie , les syndicats se couchent et acceptent de signer alors que leur devoir c’ est au moins de refuser un recul social et de poursuivre les actions sous d’autres formes pour créer les conditions d’un rassemblement majoritaire .

    LA PLUPART DES ORGANISATIONS SYNDICALES EUROPENNES sont soumises à l europe et par dela au FMI et acceptent donc que ce soient les travailleurs qui paient la crise .

    le problème c’est que les travailleurs sont habitués à la délégation de pouvoir , font en majorité confiance à leurs dirigeants syndicaux et sont donc dans l’incapacité de s’organiser et de conduire eux-même les luttes . On a pu l’observer pendant les luttes contre la réforme des retraites en FRANCE , après avoir organisé un multitude de journées d’action qui se traduisaient le plus souvent par des défilés , une fois la réforme votée les syndicats se sont retournés vers leur base qu ils avaient jusque la ignorée pour leur demander d organiser des AG partout pour décider des actions dites décentralisées .

    RESULTAT : rien ou quasiment rien hormis les cheminots et faute de combattants la lutte contre la réforme des retraites s’ est éteinte d’elle même .

    Comme quoi il facile de réclamer un mot d’ordre de grève générale (j ’en étais) mais il est difficile de l’organiser en dehors des organisations syndicales et que même lorsque celles-ci appellent , la mobilisation n’est pas certaine comme en ESPAGNE ET AU PORTUGAL , je crois que les peuples d’europe soumis à l’alternance droite/sociale démocratie n’ont plus confiance dans la politique pour règler leur problème .IL est vrai que dans tous ces pays il n y a pas ou plus de parti communiste ni un mouvement anticapitaliste capables d’organiser les masses et de redonner de l’espoir aux travailleurs .

    Qui c’est ? l’exemple TUNISIEN peut prouver à tous ces travailleurs désenchantés que lorsque le peuple se met en marche , rien ne peut l’arrêter .