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J’avoue avoir confondu "Création d’un Parti révolutionnaire" et situation de début 2011

Publie le lundi 7 février 2011 par Open-Publishing
10 commentaires

POURQUOI cet article et ce titre ?

Ce n’est pas une rechute d’ex coutume (que je n’ai pas connu) ou pour rester bien vu..il fallait battre sa coulpe, même quand on pensait avoir "raison"..
Au prétexte (car en France c’était pas par peur de la Loubianka ni -sauf certains cas-par crainte d’etre au chômage) que persister dans ce qui n’eétait pas majoritairement décrété comme étant la "ligne" ..c’était "affaiblir "son "camp "hurler avec les loups"..
Il y a quelques jours, sans me prendre ni pour Marx en1848 , ni pour Gramsci..j’ouvrais ce qui est resté un débat assez bref, bien moins commenté que les mélanchonneries quotidiennes..

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article112806

Sous le titre :

 Le Communisme a besoin d’un PARTI.. Le PCF est mort : VIVE LE PARTI COMMUNISTE

Je cite ce qui résume mon "souci"..que j’exprimais ainsi

« Sommes nous aujourd’hui en situation de dépasser ce qui a été tenté pour rassembler la force communiste éclatée, divisée, parsemée , avons nous l’énergie collective pour tenter l’aventure, à savoir commencer le processus se fixant comme objectif d’aller vers le CONGRES constituant d’un PARTI DU COMMUNISME..

Et ce, en nous engagent dans une procédure inéditt »

VERITE "de classe" en janvier devenue CONNERIE en FEVRIER ?

Oui et non..

Un des militants du NPA- de la tendance qui publie"Débat révolutionnaire".., conclut un article par ailleurs -selon moi- très peu original sur l’Histoire du PCF par ceci

http://www.npa-debatrevolutionnaire.org/lettre/dr44a3

« Les leçons de l’histoire du PC, de l’abandon de son programme à sa fin, illustrent par la négative, la nécessité de faire vivre un programme indépendant pour le monde du travail, une perspective démocratique et révolutionnaire. La nouvelle période porte en elle la nécessité d’un nouveau parti, qui retrouve et réactualise un programme communiste. Il y a là des enseignements à en tirer, pour les militants du PC comme du mouvement anticapitaliste qui veulent construire un véritable parti des travailleurs, expression organisée de leur volonté de prendre leur destin et leur liberté en main, pas pour les encadrer, comme le faisaient les partis staliniens au mépris de toute démocratie. La soumission aux autres forces qui portent des programmes contraires au sien n’amène à rien, qu’à la défaite et la démoralisation. L’indépendance politique du monde du travail est son bien le plus précieux, la confiance dans ses propres forces. La classe ouvrière, la révolution portent l’avenir de l’humanité, le peuple tunisien vient nous le rappeler avec éclat. »

D’ou, après relecture.(.mais j’avais déjà ma petite idée) la "révélation" de la NON ACTUALITE OBJECTIVE de mon "papier " du 24 Janvier..

Si objectivement , un parti révolutionnaire est un besoin dans le processus ..même si on peut s’imaginer avoir "raison" de l’affirmer..il ne SERT à RIEN d’avoir raison !!

Karl l’a dit et nous sommes certains, instruits d’expériences ou cela fut oublié , à la répêter ;

POUR DECIDER de ce qui est d’OBJECTIFS à atteindre.. :

« Ce sont les masses qui font l’histoire »

Dès lors , comment pourraient elles se "retrouver" dans une "idée" d’"Organisation révolutionnaire"..alors que la Lutte des classes, dans notre pays (c’est vrai à l’échelle mondiale, "globalement") ne conduit p as à une conscience qui mettrait à l’ordre"du JOUR".. la nécessité et la forme d’Orga visant à accompagner, sans prémachage ni "dictature sur le prolétariat"..un affrontement d’une Guerre des classes ou, hélas, nous n’avons pas le niveau d’intervention "musclée" que nécessiterait la violence du Capital pour cause de Crise systémique ?

Comment cette"idée" d’un PARTI COMMUNISTE indispensable" serait elle en train de progresser..alors que le même barbu nous rappellait

« Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses. »

ALORS, ON RANGE au grenier cette perspective ?

Que nenni.!

Mais -puisque l’on parle d’idées..on se replonge une dernière fois -pour ce soir-dans Marx et on y retrouve

« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes. »

Ces classes dominantes, n’ont elles pas marqué des points dans la dernière période, sur ce que j’ose appeler "l’affadissement du socle de classe, en terme d’intelligence Collective."

Grâce aux bons docteurs Diafoirus de la résignation, du renoncement , du "c’est foutu" , le crétinisme parlementaire avec Bipolarisation mortifère..organisés conjointement par la Droite et la Gôche -adaptation des institutions monarchiques de 58 sous l’ ère Jospin Chirac- ne nous met il pas , en 2011 , en situation d’extra terrestres dès qu’ici et un peu partout, nous refusons le débat pourri de"2012-présidentielles-unité avec FDG , ou FDG plus NPA, avec Mélanchon , ou Chassaigne, voire Besancenot..et pourquoi pas par tirage au sort d’un non engagé politiquement ?

Le mot de la fin à mon ami PEYRET

(Je crois que nous avons tous les deux un "contentieux" sans que j’ai bien compris sur quoi de fondamental.

Peu importe.)

Je lis attentivement ce qu’il écrit même si je ne semble plus etre de son carnet d’adresses..

J’avoue que j’aurais du davantage réfléchir à ce qu’il laissait sur le grand.soir l’an dernier

http://www.legrandsoir.info/Ce-sont-les-masses-qui-font-l-Histoire.html

La conclusion de son papier, en ce début 2011, me semble être un bon comme repère pour mieux comprendre une réalité :

Au défaut du « frontisme » , d"« union union, tout sauf Sarko" » ., tout aussi hors du champ de la Lutte des classes parce qu’inaudible.. cette façon ( la mienne notamment) de marteler r , comme je l’ai fait, que vu la mort du PCF..le Parti Communiste DOIT être bâti.le plus vite possible .

Michel écrivait le 30 avril 2010.

« Alors que, également, en de nombreux domaines, des formes de la nouvelle société existent déjà, qu’il s’agisse des formes collectives de propriété, comme des formes de gestion de maintes activités de différents secteurs de la société, le changement de société consistant alors davantage dans l’extension de ces formes encore minoritaires que de leur création ex nihilo.

Alors que nous voyons commencer à se reproduire des effondrements d’Etat tels qu’ils ont pu se manifester déjà en d’autres périodes historiques, tout concourt à faire penser que ces changements sont à appréhender dans ce contexte nouveau qui exclut toute comparaison avec des expériences d’autres temps.

RIEN N’EST ETERNEL

En ce monde, et toute son histoire le vérifie, rien n’est éternel, tout naît, grandit, se transforme, passe par plusieurs états avant de finalement mourir...en donnant naissance à un nouveau cycle de cette histoire que ceux qui le vivront inventeront...

Et c’est pourquoi le « Ce sont les masses qui font l’histoire » est sans doute le concept global qui rend le mieux compte de tout l’apport de Marx à la compréhension de l’histoire des hommes.

Spartacus, comme les serfs du Moyen-Age ou les bourgeois du 18ème siècle, n’avaient pas les mêmes formes d’organisation que celles qui sont apparues ensuite dans l’affirmation des Etats et des gouvernements capitalistes.

Ils n’en ont pas moins réussi à impulser aux différentes étapes les évolutions qui ont permis des changements de société...

Et c’est aussi pourquoi il est très difficile de prévoir aujourd’hui ce que seront ces organisations nouvelles répondant aux besoins des sociétés de demain.

Michel PEYRET »

fin de citation

 Il ne nous reste plus qu’a travailler vite - sans se presser-à AIDER à ce que les rapports de FORCE de la "RUE.", parce que d’essence révolutionnaire permette que soit en débat de masse la question du Communisme certes mais aussi du PARTI qui SERT à "ça"..

Alors l’URNE sera en lien avec le combat .

En attendant, on peut , entre deux actes militants, un polar et un coup de folie pour cause de regard brulants échangés...."tarter" en se marrant le mélanchonisme des uns et les "primaires"des autres..

Bref , la CONNERIE.

 :)
Cordialement

AC

Messages

  • Alain j’ai déjà répondu présent dans ce combat, que j’ai aussi l’impression de mener, comme toi, un peu isolé et je le répète , comme un grain de sable qui cherche à construire une dune contre ce capital, en sachant tout de même qu’aujourd’hui la marée capitaliste n’a jamais été aussi dévastatrice, mais que les pelleteuses existent aussi.

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus croire aux partis ou aux organisations qui nous emblent pour diverses raisons s’égarer ou s’éloigner de ce que pourrait être la construction d’une société humaine.

    Nous sommes il me semble et je voudrais me tromper aussi, de moins en moins nombreux à vouloir mettre « la main à la pâte ».

    Faut-il absolument avoir une place « reconnue » dans cette société de prestidigitateurs de bien pour pouvoir continuer la lutte des classes ?

    Sommes nous si peu et surtout si peu de convaincus à exprimer qu’il devient de plus en plus nécessaire de s’appuyer sur des fondations solides si l’on qu’existe un jour une loi sur le partage et l’Humanité ?

    A-t-on peur de se réunir, de se rassembler pour constituer la masse indispensable à une véritable opposition au capital, à la mise en place d’une autre société basée sur la souveraineté du peuple et l’autogestion ?

    Ce site n’est-il pas le lieu ou l’on peut en parler le plus librement possible ?

    Quand et ou allons nous essayer de mettre toute nos forces de progressistes, de communistes dans cette bataille ?

    J’ai comme beaucoup d’entre nous des idées à partager sur comment on peut avancer, je me pose toujours la question du avec qui on commence ?

    Peut être ces questions ouvriront elles le débat, ce dernier puisse t il nous conduire à la souveraineté du peuple.

    MCOCO Le Rebelle Médocain

  • c’est pas mal ça :

    « Les leçons de l’histoire du PC, de l’abandon de son programme à sa fin, illustrent par la négative, la nécessité de faire vivre un programme indépendant pour le monde du travail, une perspective démocratique et révolutionnaire. La nouvelle période porte en elle la nécessité d’un nouveau parti, qui retrouve et réactualise un programme communiste.

    Il y a là des enseignements à en tirer, pour les militants du PC comme du mouvement anticapitaliste qui veulent construire un véritable parti des travailleurs, expression organisée de leur volonté de prendre leur destin et leur liberté en main, pas pour les encadrer, comme le faisaient les partis staliniens au mépris de toute démocratie.

    La soumission aux autres forces qui portent des programmes contraires au sien n’amène à rien, qu’à la défaite et la démoralisation. L’indépendance politique du monde du travail est son bien le plus précieux, la confiance dans ses propres forces. La classe ouvrière, la révolution portent l’avenir de l’humanité, le peuple tunisien vient nous le rappeler avec éclat. »

    mais c’est insuffisant.

    Il ne s’agit pas de savoir si il faut s’approcher au plus prêt des écrits marxistes mais user de marx pour progresser.

    Sur la question des masses qui font l’histoire il y a la percussion avec un entendement petit-bourgeois du concept d’avant-garde qui place le parti du communisme (qui vise à résoudre des problèmes de l’humanité entière et non seulement ceux d’une classe, mais au travers de la prise de pouvoir d’une classe contre une autre) comme un corps hors d’une classe, et devant.

    C’est à dire que le concept d’indépendance idéologique vis à vis du capital, compréhensible au travers du fait que l’idéologie dominante est celle de la bourgeoisie même dans le prolétariat moderne peut conduire et a conduit d’ailleurs à un glissement vers un parti hors de la classe ouvrière ou s’en exonérant progressivement.

    cette question est redoutable.

    Perso j’aime bien, et je l’ai déjà dit, la formule du très regretté (*) Mansoor Hekmat qui parle du parti des communistes comme un courant dans la classe ouvrière (indépendamment du reste de sa pensée qui se discute) :

    VII : Le parti et la classe

    Une autre caractéristique de notre courant est notre compréhension de la relation entre le parti et la classe. Notre parti est le parti d’une certaine tradition de lutte à l’intérieur de la classe elle-même. Sa relation avec la classe ouvrière est ainsi basée sur la relation de cette tendance au sein de la classe à la classe tout entière. Cela signifie, premièrement, que ce n’est pas un parti formé par un groupe de réformateurs sociaux pour le salut de la classe ouvrière, mais formé par une partie, une tendance au sein de la classe ouvrière elle-même avec pour objectif d’unifier et de mener la classe tout entière vers ses objectifs de classe.

    Deuxièmement, il est donc clair que le parti communiste ouvrier n’est pas un parti de "tous les travailleurs" indépendamment de leurs objectifs politiques et sociaux... En d’autres mots, ce n’est ni un parti dérivé d’idées préconçues ou d’une théorie qui devrait maintenant être implantée dans la classe ouvrière, ni un parti de tous les travailleurs indépendamment de leur perspective sociale. C’est un parti de travailleurs socialistes qui développent une critique plus fondamentale et plus complète du système actuel.

    Nous nous considérons non comme un parti en dehors de la classe, mais comme le parti d’une tendance critique, avec une perspective sociale définie, au sein de la classe elle-même. Il est donc important pour nous de nous confronter avec les autres tendances au sein de la classe, théoriquement, politiquement et idéologiquement.

    ailleurs il indique (chacun doit faire l’effort de transcrire ce qui concerne un peu l’Iran des années 80, de ce qui concerne le monde actuel, mais c’est plien d’intelligence) :

    I : Le caractère social objectif du socialisme ouvrier

    Un point central sur lequel nous avons constamment mis l’accent à travers les débats de ces dernières années est que le socialisme ouvrier est un mouvement social qui existe de façon indépendante, et non le dérivé de l’activité de marxistes ou de communistes. C’est un mouvement qui se déroule historiquement. La lutte contre le capitalisme avec pour objectif de le remplacer par le socialisme à travers une révolution ouvrière, est une vision vivante et fermement établie au sein de la classe ouvrière - c’est une tradition de lutte vivante. La théorie, la conscience de ce mouvement peut, à une période donnée, être adaptée ou inadaptée, vraie ou fausse. Quoiqu’il en soit, il existe toujours un courant au sein du mouvement de la classe ouvrière qui aspire et essaye constamment de pousser la classe tout entière dans cette direction socialiste.

    Pour commencer, est que nous voyons le socialisme, le communisme, le parti communiste-ouvrier, comme quelque chose qui prend forme dans le contexte d’une telle lutte réelle et objective de la classe ouvrière, fut-il faible et limité dans ses objectifs, être toujours en mouvement dans la société contemporaine. Le socialisme n’est pas une utopie, une utopie ou un dessein profond pour la société, nous attendant seulement, nous socialistes, pour le mettre en œuvre.

    Ce n’est pas un objectif arbitraire ou une prescription importée du royaume de la raison dans celui de la pratique. Le socialisme est, principalement et tout d’abord, un cadre pour une certaine lutte sociale qui est menée inévitablement et indépendamment de la présence ou de l’absence d’un parti ; ... un effort social qui s’est poursuivi tout aux long des dix-neuvième et vingtième siècles, et qui est, encore aujourd’hui, clairement observable.

    Il est clair que les différentes tendances sociales tentent d’influencer ce mouvement, cet effort de classe, et de le guider dans la direction de leurs propres conceptions.

    Néanmoins, la lutte de la classe ouvrière contre le capitalisme et pour l’égalité sociale se cache sous n’importe quelle couverture dans laquelle d’autres mouvements sociaux ou partis tentent de l’envelopper. Ce mouvement peut être distingué d’autres dans la société contemporaine par ses objectifs sociaux généraux, par la matière et les centres d’intérêts de ses revendications dans la société actuelle, et par ses origines sociales de classe ...

    Il y a toujours une partie de la classe ouvrière qui ne se contente pas d’une lutte défensive, qui ne croit pas qu’elle peut obtenir ce qu’elle veut vraiment dans le cadre du système actuel, qui pense que le capitalisme devrait céder la place au socialisme, qui croit que la bourgeoisie devrait être dépossédée des moyens de production, et, finalement, qui pense que pour y arriver, il est nécessaire de s’unir et de faire la révolution.

    Ce n’est rien d’autre que la définition du socialisme ouvrier.

    Même derrière les activités de syndicats de droite, derrière les paroles de leaders syndicaux locaux, quelques naïves ou timides que soient leurs déclarations, on peut reconnaître certains faits qui montrent la persistance d’une tendance socialiste et d’une lutte socialiste de la classe ouvrière ; des choses que la plupart des tendances radicales de la gauche sont incapables de voir. Les illusions de droite au sein de la classe ouvrière sont acquises, mais les tendances anti-capitalistes, qui forcent les leaders syndicaux à parler ainsi, sont intrinsèques et authentiques. Le socialisme ouvrier est la tendance au sein de la classe qui créé des leaders radicaux et maintient la pression constante du radicalisme sur les leaders non-radicaux.

    Reconnaître et mettre l’accent sur l’existence d’un effort objectif, socialiste, au sein de la classe ouvrière elle-même, malgré l’expression intellectuelle qu’il a trouvé dans différentes périodes, est l’une des caractéristiques importantes de notre courant et tradition politique. Nous voyons, au-delà des activités quotidiennes du mouvement ouvrier, l’existence objective d’une tendance socialiste au sein de la classe ouvrière et pensons que l’organisation communiste doit se développer dans le contexte de cette tradition sociale réelle de lutte.

    Le parti que nous formons aujourd’hui appartient à cette tradition, et pas à la tradition de l’opposition radicale iranienne, ou de la gauche radicale au sens large.

    Les origines politiques et sociales de ce parti ne sont pas à trouver dans la lutte contre la monarchie, contre le régime islamique, contre la dictature ou l’impérialisme. Ce parti est formé dans la tradition de la lutte des travailleurs pour l’égalité économique dans la société - une lutte socialiste qui a été constamment menée dans le socialisme - et c’est là seulement que le Parti communiste-ouvrier d’Iran trouve sa force et son pouvoir.

    en revenant au débat AC , la pensée dominante de la classe dominante n’est pas la pensée exclusive.

    Ou, autrement dit, le développement du capitalisme et des forces productives construit sans cesse ce qui va le miner, des courants qui apparaissent au sein du mouvement objectif de la classe exploitée (par les luttes concrètes de cette dernière) et qui ambitionne une révolution fondamentale.

    Les leçons des explosions sociales et dites "démocratiques" en Afrique du Nord illustrent bien ce processus.

    Cela fait des dizaines d’années que dans ces pays la puissance numérique brute d’un prolétariat urbain moderne bien éduqué scolairement, monte . Cela fait des années que des luttes ouvrières industrielles et plus diffuses pètent et explosent ici et là (le cas égyptien est significatif de cette montée de batailles sociales comme d’ailleurs en Tunisie, en Algérie, au Maroc).

    L’explosion qui est fondamentalement celle d’une classe presque pure pour ce qu’il en est dans les 3 pays du Maghreb, plus composite en Egypte (à cause d’un processus qui n’est pas encore aussi objectivement mur au niveau des classes sociales en présence), pousse en avant les revendications de liberté de la classe populaire comme ses revendications sociales.

    le mouvement même sécrète en son sein des tendances minoritaires allant bien au delà des revendications avancées.

    les nombreuses objections des révolutionnaires l’arme au pied s’expriment par les bof-attitudes dues à l’absence de partis révolutionnaires comme petites armées extérieures à la classe. Sans se rendre compte que le mouvement des choses, comme d’éjecter des lieux de travail les patrons collabos de ben ali ou une partie des milices populaires (des fois réactionnaires quand c’est ailleurs la bourgeoisie qui les crée pour se protéger aussi) créent sans cesse en leur sein l’aspiration au pouvoir des travailleurs.

    Ce qui se passe dans ces pays illustre au travers d’une formidable bataille populaire l’ensemble des fronts fluctuants dans les bataille de la classe entre le désir de socialisme, de révolution ET les missiles de l’idéologie dominante qui pilonnent la classe exploitée ;

    la ré-actualisation de l’objectif d’une révolution socialiste se fait actuellement en Afrique du Nord, pas par exotisme, mais par ce que ces pays ont en commun avec les vieilles métropoles capitalistes : un prolétariat moderne urbain surpuissant numériquement

    Le reste est affaires de maillons faibles de ces pays (faiblesses des bases sociales des dictatures dans des pays "modernes").

    les eunuques de lutte des cantonnalistes et des spécialistes de l’enkistage dans l’état dans les vieilles métropoles capitalistes illustrent bien leur mépris réciproque pour les processus en cours en Méditerranée (Algérie, Maroc, Tunisie, on mettra aussi la Jordanie là dedans, Egypte, Turquie, Grèce, Albanie et Italie) qui sont en déflagration ou toujours aux limites de la déflagration.

    Les secousses en Méditerranée nous font comprendre crument les secousses de nos pays , de plus en plus rapprochées et vives.

    le courant révolutionnaire mérite d’être organisé et être baptisé, il pourra alors à l’intérieur des batailles en cours, aider à déblayer le chemin vers la démocratie des travailleurs.

    (*) Mansoor Hekmat
    http://www.marxists.org/francais/hekmat/index.htm

    je ne partage pas une partie des positions de ce grand marxiste mais il est indéniablement un de ceux qui ont apporté un réel neuf parmi les marxistes de ces trente dernières années. Un créateur, par ailleurs bon organisateur, mort trop tôt.

    Il faut bien entendu toujours transcrire les mots par rapport aux contextes culturels historiques de l’Iran et de l’Irak, mais ce que ce garçon a écrit il y a 20-30 ans est assez lumineux pour comprendre une partie de ce qui se passe maintenant

  • Le marxisme,depuis ses débuts,a généré des scissions permanentes.Comment voulez-vous que ça ne continue pas ?Il suffit de lire les nombreuses divergences,coupages de cheveux en 4 que l’on voit ici pour comprendre à quel point le marxisme est devenu une religion dont chaque intervenant croit détenir la vérité.Staline avait tout compris de cela :"Si vous n’êtes pas avec moi,c’est que vous êtes contre moi,et alors...gare !!"Heureusement que,comme toutes les religions,on laisse la place à l’interprétation,c’est le principe de toute démocratie qui n’existe pas dans les pays à parti et à dogme unique.Suivez mon regard...

    • Le marxisme,depuis ses débuts,a généré des scissions permanentes.

      Nous ne devons pas parler de la même chose.!

      Si les mots ont un sens, je ne vois absolument pas ce que vient faire le mot le mot "scission"

      Reliez le commentaire de Copas , et peut être admettrez vous voir commis un lapsus.

      Le marxisme a fort heureusement droit à des interprétations , des controverses sur tels ou tels aspects , des enrichissements, des novations , des adaptations,et aussi hélas il a servi d’alibi grossier pour de pitoyables prétendues constructions politiques se référant à l’auteur Du manifeste et du Capital

      De Staline à ..Kim" machin" en passant par toute une kyrielle de pseudos philosophes, de prétendus"communistes" et même de joyeux drilles de la social démocratie, qui n’a pas été "marxiste".?

      Seul Marx prétendait , si j’en crois mes souvenirs" ne pas avoir été toujours marxiste."

      Je pense que vous confondez Marxisme et ce qu ’ a été et demeure le pluralisme -qui ne me choque pas- de formes organisées politiques qui se réclament- abusivement ou pas- de Marx..

      Quant à ce qui a engendré ce que vous appelez des "scissions"laissons le Barbu en dehors de tout cela !

      La persécution de ceux que les dirigeants staliniens du PCUS baptisèrent"trotskystes" -ce qui se voulait une insulte mais que les compagnons de Trotsky ont finalement accepté comme appellation globale de ce qui est devenue une Internationale, ou moins tragique heureusement pour les familles et les intéressés, le départ de 500 militants de l’ex LCR rejoignant Mélanchon en créant une"gauche unitaire" -strapontin, ou encore l’hébergement dans les chiottes de la rue Solférino de Hue..si c’est "marxiste" ...c’est groucho-marxien..!

      Et encore en moins fin

      . Ce qui précède m’évitera un trop long et pesant commentaire à la fin de votre propos

      Il suffit de lire les nombreuses divergences,coupages de cheveux en 4 que l’on voit ici pour comprendre à quel point le marxisme est devenu une religion dont chaque intervenant croit détenir la vérité.Staline avait tout compris de cela :"Si vous n’êtes pas avec moi,c’est que vous êtes contre moi,et alors...gare !!

      Désolé, je ne vois pas en quoi réfléchir à un Parti Communiste à inventer-e aie quoi que ce soit à voir avec les 180 commentaires (minimum..) qui alimentent sur BC ..les jeux de cirque de quatre politiciens cherchant à porter le maillot Rose bis au premier tour de 2012..avant d’enfiler carrèment..(oui, le PEUPLE, je sais..) la livrée de larbin du prétendant PS au trône de France Capitaliste..en finale des Baiseurs..

      Si je me suis permis ce trop long commentaire, c’est parce qu’ayant le plus grand respect critique pour Marx, ça m’a fait de la peine que vous puissiez confondre pertinente analyse des classes sociales, intelligente déduction que la lutte des classes est le moteur de l’Histoire, souci de mettre une vie au service de lal ibération humaine, avec les péripéties "zunitaires " "citoyennes", qui font le bonheur de Libération, de Mme Zappi du monde, d’Yves Calvi ou Madame Chabot mais qui, sauf si je suis mal informén’ont aucune chance de passionner ceux qui souffrent puisqu’ils sont, tenus à l’écart, de la cuisine ou on prétend leur préparer le menu du jour..

      Ce feuilleton pour gogos conduisant le PCF à réfléchir quel dirigeant le moins connu on fait semblant d’opposer à la mégalomanie mélanchonienne , dirigée de larue de solférino,.., et de ’autre"côté"..certains dirigeants du NPA à voir si un non encarté mais.. issu du "mouvement social" pourrait pas être le plus commun petit dénominateur de jeu de coulisses dans le concours qui « portera le chapeau de désunion de Gôche de la Gôche" » lors que , sauf à vouloir faire l’andouille, on sait que le NPA aura un candidat et que le FDG aura aussi le sien , si c’est en rapport avec Marx..là faut qu’on m’explique....

      Je précise que je brocarde mais je n’ai rien contre ceux qui participent à ça
      .
      Si ça leur permet d’"exister" ..et de penser qu’ils sont ’utiles" que voulez vous que ça ma foute ?

      C’est du pluralisme électoral dans un jeu institutionnel de Bipolarisation sans risques pour le Capitalisme

      Qui me fait dire que je m’en tape..

      Sauf que ça me sert, à énerver certains par mes grossiers ricanements et mon humour à la Vermot.

      A me faire aussi quelques complices dans la politiqiue au second degré..

      Voire, pour en revenir au sujet, à me creuser connement et prématurèment , hors des réalités de LDC,.. en janvier, mon neurone communiste pour parler d’un sujet" Construitre le PARTI COMMUNISTE" ,

      Qui n’est pas d’actualité, parce qu’il ne tient pas compte d’une donnée marxiste : la réalité. -

      Que je le constate ne veut pas dire que c’est réjouissant- et expliquer aux lecteurs pourquoi j’ai commis une bourde fondamentale. permet deux minutes de clavier

      Cela repose un peu de la curiosité plus ou moins malsaine qui consiste à voir voir si Associated Press va pas nous faire savoir que le front de Gauche s’élargitencore !!

      Tellementd’ailleurs que -sans avoir à couper les cheveux en quatre- à la "frange" de ce qui interesse " les gens" il va tellement être"dégarni" que même Fabius et son aérodrome d’atterrisage d’oeufs "couvée" Courneuve2004-..va pas y adhérer !!

      Chauve qui peut..!!

       :))

      M’autoriserez vous à vous recommander ce blog -c’est un des liens d’initiation accessible à tous..

      Vous remarquerez que je souligne en gras et italique ce qui contredit votre comparaison entre"religion-dogme" et "pensée révolutionnaire"..

      http://marxisme.canalblog.com/archives/2007/08/17/5913549.html

      Les bases du marxisme

      Le marxisme est u ne pensée critique , mais pas un "système" : "je n’ai jamais établi de "système socialiste"" écrivait Karl Marx dans ses Notes critiques sur Adolphe Wagner (1880). Le marxisme est une analyse en évolution du monde tel qu’il est, une méthode qui doit lier intimement pratique et théorie.

      Voici les principaux fondamentaux du marxisme :

      * L’opposition à un système économique inégalitaire, basé sur l’aliénation, l’exploitation du plus grand nombre (par le système du salariat), et dirigé vers la réalisation de profit pour quelques uns, et non vers la satisfaction des besoins de tous. Il s’agit du capitalisme, mais on peut évidemment imaginer d’autres systèmes présentant les mêmes caractéristiques essentielles, auxquels les marxistes s’opposeraient également.
      Pour la transformation de la société, le marxisme estime nécessaire un processus révolutionnaire permettant d’arriver à une société basée sur la coopération et la gratuité.

      * "L’émancipation des travailleurs doit être l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes
      " - principe inhérent au véritable marxisme, qui implique la démocratie et l’auto-émancipation, ainsi que la démocratie comme élément fondateur indispensable pour une nouvelle société (que l’on appelle socialisme ou communisme), société à construire, débarrassée des différentes formes de domination.

      * L’internationalisme, qui est à la fois le constat de l’intérêt commun des travailleurs du monde entier et de la nécessité de la lutte au niveau mondial, et l’objectif du dépassement des nations dans une communauté humaine mondiale.

      * La connaissance et l’analyse de l’Histoire (conception matérialiste de l’histoire).

      * Le constat de l’existence de classes sociales qui divisent les hommes et les femmes en différents segments de population ; le constat des profondes inégalités et injustices entre ces classes ; et le constat que tant que la division de la société en classes existera, il y a aura des luttes entre ces classes (lutte des classes).
      En conséquence, tout en participant actuellement à la lutte de classe des travailleurs, les marxistes militent pour une réorganisation de la société visant à la fin des classes sociales.

      * L e libre exercice de l’esprit critique. "Doute de tout" disait Marx, le but étant de connaître la réalité telle qu’elle est, pour mieux la comprendre et ainsi la transformer.

      Ces principes, ou certains d’entre eux, peuvent parfaitement être partagés par d’autres théories politiques et sociales : si c’est le cas, évidemment tant mieux ! Le marxisme ne cherche pas à s’isoler, tout au contraire : le but est de contribuer à la constitution d’un mouvement d’ensemble de la société pour créer "une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous" (Karl Marx, Manifeste Communiste).

      Cordialement

      AC

    • La creativité des masses en revolution toujours surprenante et incontrolable,est en recherche de ?

      L’inattendu s’est produit le 25 janvier au Caire et il dure encore .

      Les apprentis democrates ont été depassés par les masses dans leurs appels,et ont été les premiers surpris de la force et la determination sur la durée des manifestations du 25 janvier au Caire . Personne n’est rentré chez soi ce soir la,malgré les appels a la dispersion des (militants raisonnables de tous bords)...

      En quoi cela nous interpelle t il ,quand nous sortons de nos references habituelles,des classiques reponses a tout
      de la panoplie militante ?

      Cette page blanche inconnue,indique seulement nos limites et notre pretention,une fois que le refus de l’existant est affirmé et confirmé tous les jours,de la Tunisie a l’Egypte .

      La question est enfin sur la place publique des bords de mare nostrum et les inventeurs habitants candidats au changement d’un monde complexe au pied du mur ?

      La place Tahrir etant en quelque sorte le laboratoire mondial televisé en direct mais illisible...

      Sachant que la normalité d’une reprise du mode dominant augmente d’heure en heure,que le” on arrete tout on reflechit et c’est pas triste” est combattu comme jamais,que la peur du vide est plus grande que celle des habitudes,autant poser vite les bonnes questions ,la reduction des inegalités aussi souhaitable soit elle ne fait pas un programme .

      Rien ne sert de faire la révolution, il faut savoir qu’en faire

      Par Jean Zin le Lundi, 7 février 2011, 19:30

      On peut s’étonner qu’Olivier Besancenot dise avoir vécu jusqu’ici dans un monde sans révolutions alors qu’il a dû connaître au moins le renversement des régimes communistes et les "révolutions de couleur", sans doute considérées par lui plutôt comme des contre-révolutions puisqu’elles n’étaient que des conversions au capitalo-parlementarisme mais c’est bien l’horizon de la "révolution de jasmin"......

      http://jeanzin.fr/index.php?post/2011/02/07/Rien-ne-sert-de-faire-la-revolution-il-faut-savoir-qu-en-faire

      La démerdocratie

      14 janvier 2011

      J’ai l’idée d’écrire un nouvel essai en vue de 2012. Alors que tout le monde célèbrera le monde politique, j’aimerais en montrer la vacuité, en tentant une synthèse de mes essais précédents et de ce blog......

      http://blog.tcrouzet.com/2011/01/14/la-demerdocratie/

      Quand les pouvoirs sont paralysés, la piste de l’auto regulation aperçue place Tahrir ces 15 derniers jours se
      revele une partie de l’alternative...

      Faire durer la neutralisation des pouvoirs sur une durée suffisamment longue pour lui oter la faculté de reproduction automatique devient l’esquisse collective consciente a promouvoir ?

      La revolution iranienne de 1979 l’avait essayé,mais l’Etat et ses partisans ne l’ont pas toléré.

    • Juste pour comprendre.

      Comme tu ne mets pas en "quote" les extraits de Zin (sur ce coup, il déconne un peuet je comprends pas ce besoin de taper sur O.B ..) et que je ne saisis pas ce que tu reprends du blog de crouzet.une simple question :

      Peux tu préciser ce qui es de toi..stp

      Es tu Crouzet ?

      Pardon aussi de ne pas trop comprendre ce que cette demerdocratie, cet hymne au NEt.a de révolutionnaire , au sens de masses qui en LDC portée au fer incandescent, transforme la Société , abolissent la Capitalisme, et se lancent dans une construction de Communisme- processus qui de A à Z..suppose, selon moi, l’existence d’un PARTI REVOLUTIONNAIRE

      Cordialement

      AC..

  • La situation dans beaucoup de pays est prérévolutionnaire au sens où les conditions sont objectivement réunies pour que la rue impose en effet un nouvel ordre des choses. De ce point de vue et de ce point de vue seulement, les masses font l’Histoire.

    Autre chose est la démarche électoral(e)-iste qui est censée confier au peuple, à la nation, le devoir citoyen d’aller vers une "démocratie" perçue de niveau supérieur. Battre la démocratie bourgeoise sur son propre terrain institutionnel est marqué comme étant de meilleur aloi.

    Selon que l’on conçoit une démarche de masse par des mobilisations de rue en créant une situation insurrectionnelle ou qu’on oeuvre à "gagner" électoralement, il va de soi qu’on n’a plus besoin du même parti révolutionnaire. Si tant est qu’une démarche électoraliste puisse être révolutionnaire.

    Le souci, légitime, de passer par les élections, consiste à éviter un affrontement de rue, une guerre civile. Or rien ne garantit que la suite des élections ne dégénèrera pas en violence contre révolutionnaire. L’expérience chilienne est là pour le rappeler. Les Chiliens avaient électoralement confié le pouvoir à la Gauche. Il s’en est suivi un coup d’Etat militaire avec arrestations de masse, emprisonnements et exécutions. N’oublions pas, non plus, car le détail est décidément de taille, que le Coup d’Etat fut fomenté par l’impérialisme US, encore lui !

    Imaginons que notre droite dreyfusarde, pétainiste, anticommuniste, garantisse qu’elle respectera le vote populaire donnant la victoire à un parti révolutionnaire, l’impérialisme US, sera-t-il tenu de faire le même choix ?

    Lorsque nous eûmes 4 ministres communistes au gouvernement, y a-t-il eu pour autant un virage révolutionnaire en faveur de progrès sociaux et institutionnels (l’abandon de la peine capitale exceptée) ?

    Or la situation est prérévolutionnaire en ce sens qu’elle nécessite un parti communiste révolutionnaire afin d’achever de réunir les conditions d’une révolution vers le renversement du capitalisme et son dépassement vers le socialisme.

    C’est quand même symptomatique ces révolutionnaires exultant devant le "spectacle" des révolutions en Egypte et en Tunisie, mais qui se montrent timorés en France quant à envisager d’envoyer le peuple à l’assaut des barricades.

    D’autant que les récents événements en Europe : les manifestations contre les politiques de rigueur montraient que les peuples concernés n’envisagent plus d’autres solutions que d’occuper les rues. Et peut-être tous les lieux de pouvoir.

    Allons-nous supporter longtemps les délocalisations, le chômage de masse, les salaires trop bas, nos vies au rabais ? Devrons-nous supporter longtemps qu’un gouvernement qui ne renouvelle pas un fonctionnaire sur deux soit, de surcroît, cynique au point d’avertir qu’il va sanctionner les fautifs, en cas de dysfonctionnements ?

    On augmente les impôts, on privatise le service public, on met en place des directions libérales qui pratiquent la politique du chiffre et créent les conditions de suicides d’entreprises : Orange, police, enseignement. On ferme les hôpitaux, les écoles, les postes. Et on envoie des salariés au Pôle emploi.

    Avec, cerise sur le gâteau, des ministres qui survolent, en vacances, des révolutions dans des avions affrétés par les proches des dictateurs !

    Devons-nous RAISONNABLEMENT faire confiance dans des Mélenchon, admirateur de Mitterrand et de Jospin, des DSK, Aubry, Hollande ? Ou bien devons-nous, camarades, prendre nous-mêmes notre destin en main ? Là, dans la rue. Regroupés et décidés ?

  • Alain,

    tu vois bien qu’ils s’en tapent le coquillard et qu’ils fument la moquette à deux tours....à narines détroussées...

    • ..là j’avoue que je m’interroge effectivement sur la capacité de certains de bien avoir la gentillesse de mettre de côté idolatrie mélanchonienne ou , tout aussi con, la question d’un ridicule procès anti Npa, tels appels nullissimes à je ne sais quel ralliement d’untel ..ou à l’effacement d’un Parti pour cause de recherche de porte Voix non marqué politiquement...dans ce qui tourne à un incroyable Hymne aux Urnes salvatrices, que très très franchement, je m’attendais pas à lire ici avec cette insistance

      C’est quand même, objectivement la preuve par l’absurde que , pour discutable que soit cet article..je n’étais pas très loin de voir "juste" quand je notais

      Grâce aux bons docteurs Diafoirus de la résignation, du renoncement , du "c’est foutu" , le crétinisme parlementaire avec Bipolarisation mortifère..organisés conjointement par la Droite et la Gôche -adaptation des institutions monarchiques de 58 sous l’ ère Jospin Chirac- ne nous met il pas , en 2011 , en situation d’extra terrestres dès qu’ici et un peu partout, nous refusons le débat pourri de"2012-présidentielles-unité avec FDG , ou FDG plus NPA, avec Mélanchon , ou Chassaigne, voire Besancenot..et pourquoi pas par tirage au sort d’un non engagé politiquement ?

      Je vais m’éloigner de la Mélanchomania, ça devient trop con.

      Il y a la rubrique"blagues".à alimenter.

      .

      Comme j’ai envie de détourner un peu les pitt bulls "électoralistes.".de leurs jappements et morsures de jarrets,..alors qu’un Parti que je combats mais dont je respecte les travaux ouvre son Congrès, puisque "pré-révolutionnaire" ou révolutionnaire", , les situations tant ici que dans les pays arabes font l’objet de jugements divergents.., que la RUE, et la barricade sont passées au scanner des profs certifiés es Révolutions,

      ...............histoire au moins de réconcilier du monde , pour changer de sujet et de cible., ..je reviens ..demain..sur un point d’Histoire : France 1944-47 : LE PCF fit il avorter une rEVOLUTION possible" ....

      Ce qui fait que je t’embrasse pour la dernière fois avant qu’on se flingue à la Corléone..

       :)

      AC

  • Alain j’ai déjà répondu présent dans ce combat, que j’ai aussi l’impression de mener, comme toi, un peu isolé et je le répète , comme un grain de sable qui cherche à construire une dune contre ce capital, en sachant tout de même qu’aujourd’hui la marée capitaliste n’a jamais été aussi dévastatrice, mais que les pelleteuses existent aussi.

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus croire aux partis ou aux organisations qui nous emblent pour diverses raisons s’égarer ou s’éloigner de ce que pourrait être la construction d’une société humaine.

    Nous sommes il me semble et je voudrais me tromper aussi, de moins en moins nombreux à vouloir mettre « la main à la pâte ».

    Faut-il absolument avoir une place « reconnue » dans cette société de prestidigitateurs de bien pour pouvoir continuer la lutte des classes ?

    Sommes nous si peu et surtout si peu de convaincus à exprimer qu’il devient de plus en plus nécessaire de s’appuyer sur des fondations solides si l’on qu’existe un jour une loi sur le partage et l’Humanité ?

    A-t-on peur de se réunir, de se rassembler pour constituer la masse indispensable à une véritable opposition au capital, à la mise en place d’une autre société basée sur la souveraineté du peuple et l’autogestion ?

    Ce site n’est-il pas le lieu ou l’on peut en parler le plus librement possible ?

    Quand et ou allons nous essayer de mettre toute nos forces de progressistes, de communistes dans cette bataille ?

    J’ai comme beaucoup d’entre nous des idées à partager sur comment on peut avancer, je me pose toujours la question du avec qui on commence ?

    Peut être ces questions ouvriront elles le débat, ce dernier puisse t il nous conduire à la souveraineté du peuple.