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ALGERIE au coeur ! De Fernand YVETON au mouvement populaire qui s’organise

Publie le dimanche 20 février 2011 par Open-Publishing
6 commentaires

C’est cette Algérie crucifiée, mise à feu et à sang qui afait de moi, comme tant d’autres, un militant à vie de tout ce qui est combat pour la Dignité, contre tous les racismes, un écorché vif face aux souffrances des peuples qu’on baillonne et qu’on saigne !

Alors que la soldatesque d’un pouvoir mafieux, corrompu tente inutilement de retarder tant faire se peut, qu’ ALGER en ébullition ne s’ajoute aux Révolutions de Tunis et le Caire., je dédie cet artcle pour mes frères Algériens, en souvenir de Malika .O., 18 ans abattue sous mes yeux d’une rafale de P.M , à SETIF, le 11 décembre 1960.

Assasinée par un légionnaire à béret vert , ex Waffen SS engagé sous l’uniforme français pour poursuivre contre d’autres Résistants les Oradours commencés en juin 1944...

ref /alger républicain
http://www.alger-republicain.com/spip.php?article500

Commémoration de l’anniversaire du martyre de Fernand Iveton militant communiste mort pour l’indépendance de l’Algérie

Pour l’Algérie de demain avec la lutte de classe qui s’annonce nous aurons besoin de tous les camarades … » (Extrait d’une lettre de prison de Fernand Iveton)

Après son arrestation le 14 novembre 1956 par les forces répressives du colonialisme français, Fernand Iveton a entretenu, avant son exécution le 11 février 1957, une correspondance suivie (une lettre par semaine) avec Maître Joë Nordmann, juriste international membre du Parti communiste Français qui prit en charge la défense de ses intérêts au côté de Maître Smadja alors membre du Parti communiste Algérien.

Le pouvoir colonial voulait impressionner les militants européens anticolonialistes qui désiraient s’engager dans la lutte armée. L’exemple donné par Iveton ne devait pas se reproduire. Il accéléra le rythme de la procédure en désignant d’office un avocat, Me Lainé, pour défendre Iveton qui fut traduit devant le tribunal et condamné à mort dix jours après son arrestation. Le directeur de la prison de Barberousse où il est placé en détention le 19 novembre 1956 après avoir subi d’horribles tortures, l’informe le 2 décembre « qu’il n’a pas le droit de correspondre avec ses avocats » (lettre du 8 décembre à Joë Nordmann). Mais Iveton ne tient pas compte de ce mensonge du directeur de la prison, exige du vaguemestre que ses lettres soient recommandées afin qu’un récépissé de transmission lui soit remis et qu’un accusé de réception lui confirme l’arrivée à leurs destinataires.

Dans son ouvrage qui dresse le bilan de sa vie professionnelle et politique intitulé « Aux vents de l’histoire » Maître Joë Nordmann écrit : « Parmi les affaires que j’eus à plaider pendant « les événements d’Algérie », une, entre toutes, m’a laissé le plus fort souvenir. Triste souvenir parce que mon client, mon camarade, est mort sur l’échafaud. Mais souvenir fervent, aussi, que celui de Fernand Iveton. Sa droiture, sa clarté d’esprit, sa fidélité aux principes de liberté et d’indépendance m’impressionnèrent lorsque pour la première fois je le rencontrai à la prison de Barberousse d’Alger. Il avait trente ans. » [1]

Joë Nordmann écrit encore que le Président de la République Française René Coty qui« était bien convaincu de l’injustice de la condamnation à mort de Fernand Iveton l’a néanmoins envoyé à la guillotine. L’Algérie Française l’exigeait. » La bourgeoisie capitaliste française et la grosse colonisation terrienne ne pouvaient pas lui pardonner de s’être dressé contre l’oppression d’un peuple. Sa conscience de classe que partageaient tous ses camarades du Parti communiste Algérien ne pouvait que le conduire à comprendre les liens étroits existant entre la lutte contre l’oppression des peuples et l’exploitation de l’homme par l’homme. Sa conscience de classe l’amenait à distinguer les peuples de leurs oppresseurs et de leurs exploiteurs. Elle l’avait éveillé à cette idée que seule la lutte des peuples sur leur sol national et leur union à l’échelle internationale dans le combat contre leurs oppresseurs et exploiteurs étaient décisives pour les vaincre. Enfin, il était convaincu que le socialisme était la solution pour se débarrasser de l’exploitation et de l’oppression. Des passages de ses correspondances à Maître Joë Nordmann le confirment.

En effet, dans sa lettre du 25 janvier 1957 à propos des illusions de compagnons de détention on relève cette phrase : « Tous ici attendent l’ONU. Quant à moi je suis sûr que cela ne changera rien car notre lutte se joue sur le sol algérien avec nos alliés les plus sûrs, le peuple de France et son P.C.F ». Toujours dans cette lettre, il ajoute : « Pour l’Algérie de demain avec la lutte de classe qui s’annonce nous aurons besoin de tous les camarades, et les Algériens d’origine européenne doivent y participer. Mais quand je dis cela, dans mon esprit il n’y a pas de distinction raciale car les Musulmans aussi savent qu’ils auront à lutter pour leurs revendications sociales ». Enfin, dans sa lettre du 31 janvier 1957 il exprime à son avocat son ferme espoir « d’une libération prochaine avec la paix retrouvée dans la fraternité de nos deux peuples, gages certains de nos victoires futures pour le socialisme et la paix mondiale. »

Le combat qu’a mené Iveton n’est pas encore achevé, il est vrai. Il se poursuit encore sous nos yeux de nos jours. Les soulèvements populaires de Tunisie et d’Égypte qui ont chassé du pouvoir des exploiteurs bourgeois corrompus et corrupteurs qui se sont vendus à l’impérialisme et qui l’ont servi annoncent les victoires de demain contre l’exploitation et l’oppression pour l’émancipation des peuples de notre planète.

William Sportisse

16.02.11

Octobre 88 : Le pouvoir algérien sérial- killer de JEUNESSE révoltée

- à lire sur
http://blogs.mediapart.fr/blog/m-challali/051009/algerie-le-5-octobre-1988

Algérie, le 5 octobre 1988

05 Octobre 2009 Par M. CHALLALI

extrait :

I l y a 21 ans, plus exactement le 5 octobre 1988, l’Algérie était à feu et à sang. Des jeunes en désarroi ont déclenché des émeutes dans de grand centres urbains du pays. La pénurie de certaines denrées alimentaires et autres produits de première nécessité n’ont été en réalité que la goutte qui a fait déborder le vase.

Le 5 octobre 88, en vérité, n’était que le débouché d’une vague de contestations populaires et de grèves ouvrières observées dans beaucoup d’usines depuis le début de la décenie auquel s’ajoutent le mouvements de contestation estudiantins qu’ont connus certaines universités algériennes et qui traduisaient déjà le malaise qui couvait dans le pays.

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En 1988, la révolte de la jeunesse d’Alger, était en substence l’expression d’une vague de grèves ouvrières commencée à SNVI (Société Nationale de Véhecules Industriels) de Rouiba le 3 juillet et reprise en septembre. D’un atelier combatif à l’ensemble du complexe industriel, de celui-ci à l’ensemble de la zone industrielle de Rouiba, les grèves s’étaient étendues, par contagion, d’abord à la zone industrielle de Oued Smar puis à la zone d’El Harrach puis enfin aux unités industrielles d’Hussein dey, Belcourt et Alger centre.

Vendredi Soir, à la TV, Khediri, ministre de l’intérieur, reconnaît son impuissance devant une révolte devenue nationale. La répression s’est acharnée sur les adolescents, bastonnés, violés, castrés, assassinés...

Cette repression a nourri la rage inextinguible des jeunes qui a chanté ses martyrs et construit ses comités de quartier à Ain Taya, Bab el Oued, Ain Bénian, Dély Brahim etc… Ni les brigades anti-émeutes, ni le déploiement de l’armée, ni les tireurs mystérieux n’ont empêché les manifestations quotidiennes qui n’ont cessé qu’après la promesse de réformes politiques concédée par Chadli le 10 octobre, au soir des tirs meurtriers devant la DGSN, à Alger centre.

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Des groupes de jeunes affrontent les forces de l’ordre qui essayaient de maîtriser la situation, alors qu’à Ouargla et Djelfa, dans le Sud, c’était le début des émeutes.

Les premiers morts sont enregistrés. Le 10 octobre, une marche improvisée et encadrée par le courant islamiste, à Bab El-Oued, a été réprimé par l’armée.

De nombreux morts ont été enregistrés.

Le bilan de la répression est de 500 à 600 personnes tuées et des milliers de blessées dont beaucoup sont aujourd’hui infirmes. Des centaines de jeunes ont été également torturés dans les commissariats, les casernes et les postes de gendarmerie. En dépit de ces graves dérives, aucun responsable civil de l’époque ni aucun chef des services de sécurité directement impliqués dans la « gestion » des événements du 5 Octobre n’a été jugé à ce jour.

CES JOURS CI..malgré 12 ans de Répression del4tat militaro-policier, de Terrorisme abject du G.IA., le MUR de la PEUR est TOMBE : ALGER est DEBOUT !

toujours sur Alger REPUBLICAIN :

Prochaine levée de l’état d’urgence Des questions préoccupantes

Sous la pression des luttes politiques et sociales, nationales et régionales, le gouvernement a annoncé lors de sa réunion du 3 février la levée prochaine de l’état d’urgence en vigueur depuis 19 ans. Une loi sera élaborée pour organiser la poursuite de la répression des activités terroristes. L’état d’urgence a été instauré le 9 février 1992 pour briser l’insurrection armée déclenchée par le Front Islamique du Salut dans le but d’imposer un Etat théocratique réactionnaire. Mais il a été arbitrairement exploité par les groupes au pouvoir pour empêcher toute expression démocratique différente des vues officielles et étouffer dans l’œuf les manifestations et grèves des travailleurs contre les conséquences de l’application des ajustements structurels décidés sur injonction du FMI en 1994.

L’annonce du gouvernement suscite des questions sur le contenu de la loi antiterroriste en cours de préparation.

Elle pourrait perpétuer sous d’autres appellations et sous d’autres formes les pratiques antidémocratiques développées à la faveur du détournement de l’état d’urgence de ses objectifs. Elle suscite même des inquiétudes au sein de larges franges de la population qui se demandent si le revirement du pouvoir sur cette question ne va pas favoriser de mauvais coups, encore plus dangereux, permettant aux pilleurs des biens publics, aux potentats et despotes mafieux de continuer à racketter le pays en toute impunité. Le PADS partage ces inquiétudes qui ont justifié ses réserves sur la revendication de la levée de l’état d’urgence tout en dénonçant son utilisation pour étouffer les libertés démocratiques. Les inquiétudes au sein de la population sont alimentées par le constat que le terrorisme islamiste, même très affaibli et rejeté par les masses, continue à constituer un danger que personne n’a le droit de sous-estimer. Il peut de surcroît être instrumentalisé pour briser le mouvement démocratique. Quelles que soient les formes sous lesquelles la poursuite de la lutte contre le terrorisme sera réglementée, il importe que la nouvelle loi annoncée :

* ne serve pas à entériner et à consacrer juridiquement l’arbitraire et le « terrorisme de l’administration », le déni des libertés démocratiques, du droit à manifester, à se réunir, à faire grève ;

* ne fournisse pas le prétexte pour démanteler le dispositif militaire mis en place pour traquer et neutraliser les terroristes islamistes. Ce dispositif continue à faire consensus parmi de larges catégories de la société et courants d’opinion pour autant qu’il ne serve pas à entraver le mouvement démocratique.

Dans tous les cas il est clair que les forces rétrogrades qui utilisent la religion pour imposer leur vision moyenâgeuse ne seront isolées et battues que par un pouvoir démocratique populaire, seul capable de faire régner la justice sociale, de combattre la corruption, d’assurer le plein emploi et de protéger le pouvoir d’achat des travailleurs.

Rappelons que les tentatives insurrectionnelles du FIS de s’emparer du pouvoir en juin 1991 et en février 1992 ont été mises en échec grâce au refus des travailleurs de répondre à son appel à la grève générale. Au cours de ces deux tentatives, l’action politique des militants du PAGS dans les grands complexes industriels a été décisive pour briser la pression du FIS sur les travailleurs. En juin 1991 la résistance organisée par le PAGS au complexe sidérurgique d’El Hadjar a obligé Abassi Madani à rebrousser chemin alors qu’il comptait donner le signal du déclenchement de la grève générale à partir de ce fleuron de l’industrie algérienne.

Les travailleurs, qui ont consenti des sacrifices et qui sont conscients des dangers du terrorisme islamiste ne doivent et ne veulent en aucun cas être les dindons de la farce en permettant à la bourgeoisie de se servir de cette menace pour restreindre leurs libertés élémentaires.

La levée de l’état d’urgence ne constitue en aucune façon une garantie pour l’exercice des libertés démocratiques. Il faut souligner que le pouvoir se livre à une opération de tromperie en refusant d’envisager l’abrogation de la loi sur les partis et les lois qui portent atteinte à la liberté d’organisation syndicale, telles que les conditions de représentativité et l’obligation de fournir à l’employeur la liste des adhérents. Les partis d’opposition de droite ont protesté contre la préparation d’une loi antiterroriste mais gardé le silence sur ces questions fondamentales. La loi sur les partis leur permet de tirer profit des entraves à la formation de mouvements populaires de progrès.

Leur exigence principale porte sur l’ouverture de la TV aux privés. Les nouveaux milliardaires sont impatients d’ouvrir leurs chaînes TV pour consolider leur puissance économique par la puissance politique médiatique. Le PADS ne soutient pas la revendication des capitalistes à obtenir le droit d’ouvrir des chaînes de télévision et de radios. Il exige que les chaînes et radios publiques soient ouvertes à toutes les sensibilités démocratiques et progressistes, sous la supervision d’organes indépendants du pouvoir. Il rejette aussi la condition posée par le gouvernement que seules peuvent avoir accès à la télévision et à la radio les organisations agréées par le ministère de l’Intérieur.

PADS 8 février 2011

(fin de citation)

...Conclusion/

Laissons là sous forme de citation

Que choisir entre la vie et l’honneur ?

La première est plus belle mais l’honneur est plus eternel !"

Proverbe Algerien kabyle

A.C.

Messages

  • pour l’instant l’alliance qui a appelé aux manifs récentes capitalise sur l’opposition résolue au régime corrompu.

    le fait que l’opposition de gauche reste l’arme au pied sur la question des manifs d’opposition au régime corrompu, alors qu’elle est relativement bien placée est une erreur stratégique

    Appeler à manifester ne signifie pas un alignement sur la droite. cela aurait pu être fait cela ne le fut pas, ne laissant qu’un discoure opposant audible, celui de la droite.

    • Je partage

      (ça peut arriver non ?)
       :)

      Interessant ce site :

      http://sites.google.com/site/akhbardzaer/lbled-politique/la-gauche-radicale-algerienne-ne-participe-pas-a-la-marche-du-12-fevrier

      Les partis de la gauche algérienne disent non au contenu de la marche du 12 février 2011.

      A savoir le PST de Salhi Chawki, le FFS et le PADS. Ce dernier est l’héritier du PCA (Parti Communiste Algérien) & du PAGS (Parti de l’Avant-Garde Socialiste).

      Nous ne tromperons par les travailleurs et les jeunes par des mots d’ordre suivistes qui les pousseraient à se mettre à la remorque des partisans du capitalisme dits d’opposition, à servir de chair à canon pour favoriser la réalisation de leurs objectifs de rééquilibrage des forces en présence au sein du régime, sans rupture avec le système capitaliste, quels que soient les bavardages sur le "changement de régime". Les travailleurs conscients ne veulent pas servir de forces d’appoint pour une "Révolution sans révolution" comme celle que l’impérialisme cherche à imposer en Tunisie après avoir lâché la marionnette Ben Ali vomie par le peuple. Nous les mettrons en garde pour qu’ils ne soient pas les jouets des forces de l’ultra libéralisme et les instruments inconscients du plan des puissances impérialistes qui considèrent que le moment est venu de prendre complètement le contrôle de l’Algérie par l’intermédiaire d’hommes de paille totalement soumis à leurs visées et encore plus réactionnaires que les gens du régime.

      A relier au échanges avec Bibeau et d’autres..

      Je ne crois pas, par contre que ce que tu appelles les forces d’opposition de Gauche en Algérie puisse -surtout avec notre grille de défintion française"..être très influente..

      Je peux me gourrer mais mon opinion est quand même fortifiée par quelques contacts que j’ai là bas..

      Il ya un syndrome 1988 puis 1991et années sanglantes FIS-GIA..

      En octobre88, le moins qu’on puisse dire c’est que le Pouvoir exerça la répression au nom d’une menace "communiste"..alors que LE PCA avait été lamentable dans ses jugements sur le soulèvement de la jeunesse !!

      Comme ensuite, la récupération islamiste..a conduit au bord d’une islamisation de la Société ( interruption du "processus de reative démocratisantion 89_91 avec plutralisme..), on peut penser( c’est ce que m’affirme une copine correspondante de Constantine )..que c’est le brouillard à l’extrème gauche marxiste..et au FFS..

      D’autnt plus que c’est la frange d’intellectuels marxistes que les égorgeurs du GIAa souvent ciblé (comme c’est curieux...troubant... dans certains actes"attribués aux islamistes....) et qu’au nom dela défense de l’Etat, les mêmes forces étaient muselés par le Pouvoir militaro mafieux, ses services secrets et une flicaille ayant tout appris des Bigeard-Massu......

      Quant à UGTA..putain..c’es ’Union Générale de Trahison Algérienne..
      Exemple :

      http://www.ugta.dz/


      L’UGTA salue les dernières mesures du Président de la République

      Union générale des travailleurs algériens a salué dans une déclaration rendue publique, les dernières mesures annoncées par le Président de la République lors du dernier conseil des ministres. Elle considère selon ce communiqué que ces mesures « sont de natures à ancrer davantage la dynamique dans la voie de la cohésion nationale et du développement économique et social en faveur des travailleurs et de leurs familles, et particulièrement la jeunesse. Elle souligne que la levée de l’état d’urgence rentre dans l’objectif de retour à la paix consacré par la politique de Réconciliation Nationale. Elle ajoute également que les décisions prises en faveur des jeunes et des couches défavorisées pour accéder au logement ainsi que la défense du pouvoir d’achat suscitent un immense espoir que salue la direction nationale de l’UGTA

      Si on veut bien ajouter qu’un pan arabisme..démobilise les Berbères..l’Algérie..est un cas plus que complexe..

      Tant pis pour mes liens personnels d’affection avec des militants communistes, il est tragique qu’e des forces révolutionnaires passent au scanner ce qui bouge au lieu d’aider à ce que ça parte dans le bon sens..

      Cordialement AC

       On lira et certains avec stupeur comment la gauche française a traité le probléme algérien

      Je suis de ceux-et je suis pas le seul ici-qui pourtant très "sensible" à tout ce qui se passe là bas depuiis les années 60.. a pu avaler sans réagir un rapport du CC du PCF qui, en pleine répression atroce qui fit 500 morts, écrivait :

      .

      Dans ces heures dramatiques, notre parti apporte sa solidarité au peuple algérien et s’incline devant les victime. Le peuple algérien n’a rien à gagner à des affrontements fratricides. Les événements tragiques ne sauraient conduire notre parti à rejoindre le chour des adversaires de l’Algérie, de la droite et de l’extrême droite française et algérienne, qui n’ont jamais accepté que ce pays choisisse une voie de développement indépendante

      (38)

      Dans l’huma du 13 OCTOBRE 88 !!

      http://www.algeria-watch.org/farticle/ravenel2.htm

    • C’est plus la crainte que la droite + les islamistes capitalisent sur la révolte latente permanente et globale de la société algérienne (à part les flics nombreux en civil, les services spéciaux algériens, les corrompus, tous maitres à essayer de se faire passer pour autre chose que ce qu’ils sont).

  • Le silence mediatique et politique depuis 15 jours :

    Selon le site internet du RCD, les autorités se sont récemment approvisionnées en matériel antiémeutes. « Dans la nuit du 05 au 07 février, deux bateaux étaient déchargés discrètement. Les dizaines de containers contenaient des milliers de bombes lacrymogènes et divers équipements antiémeutes », écrit le site.

    http://dna-algerie.com/politique/42-interieure/1320-ce-12-fevrier-qui-fait-peur-au-regime-de-bouteflika-30-000-policiers-pour-etouffer-la-marche-.html

  • A lire sur l’affaire Yveton : "Pour l’exemple" de JL Einaudi (L’harmattan éditeur)

  • Je suis un ancien responsable d’un service de retraite de la sécurité sociale chargé des conventions internationales et il y a 5 ans avant mon départ en retraite, ma direction m’avait chargé de participer à la formation d’un collègue algérien sous directeur d’une caisse de retraite du régime algérien .

    Ce collègue algérien qui se prénommait KARIM , qui est devenu mon ami , m’a souvent fait part de son désespoir face à la situation politique de son pays , souvent les larmes lui venaient aux yeux tant il ne supportait plus la corruption du régime et de ses serviteurs et la grande misère du peuple .

    Il était musulman pratiquant et respectait strictement le ramadan , mais il haissait les intégristes et il me racontait le climat de terreur que les militants du FIS et du GIA faisaient régner dans certains quartiers et les villages , massacrant et violant les femmes , égorgeant les hommes , même les bébés n’étaient pas épargnés reprenant la devise des guerres de religions française "tuer les tous ,DIEU reconnaitra les siens "

    mais ce qui l’écoeurait par dessous tout c’était l’attitude des militaires , qui font et défont les présidents en fonction de leurs propres intérêts ...une armée totalement corrompue ou les anciens chefs du FLN se partagent les richesses provenant de l’expoitation pétrolière , une armée qui noyaute tous les secteurs de le vie sociale et économique .

    Par exemple KARIM me disait que l’armée intervenait fréquemment auprès de ses services pour que soient attribuées des retraites plus élevées aux aNciens combattants du FLN ou de L ALN , ou à des personnes qui délivraient des faux documents pour obtenir des retraites d’anciens combattants , en échange de ces cadeaux , les bénéficiaires devenaient des mouchards ou des agents propagandistes du régime .

    a cette époque KARIM ne voyait aucune solution , il ne pouvait pas penser que quelques années plus tard les tunisiens et les egyptiens allaient se débarasser de leurs dictateurs et que cela pouvait servir d’exemple et donner du courage au peuple algérien , abandonné par tous les partis politiques y compris de gauche et par le syndicat officiel .

    oui, du courage il en faudra beaucoup à ce peuple martyrisé depuis des décennies d’abord par les colonisateurs français puis par leurs propres dirigeants dont la plupart avaient pourtant participé à la lutte de libération , ce peuple tout comme les peuples tunisiens et egyptien ne peut compter que sur lui-même , le combat risque d’être difficile , certainement encore plus qu’en TUNISIE ET EN EGYPTE parce que l’armée ne restera pas "neutre" ...La pression internationale doit donc se faire entendre pour que cesse la répression ,pour que les manifestations cessent d’être réprimées dans le sang et que le peuple algérien puisse lui aussi décider de son destin