Accueil > Loin des polémiques électorales, si ON PARLAIT de COMMUNISME ?

Loin des polémiques électorales, si ON PARLAIT de COMMUNISME ?

Publie le samedi 2 avril 2011 par Open-Publishing
15 commentaires

Avant PROPOS :

Beaucoup de nos lecteurs connaissent et apprécient la façon dont mon ami Michel Peyret, ex député et ex complice de Fédé 33 du P.C.F alimente ici et là( sur "Rouge midi "notamment) le débat théorique, en marxiste qui continue à réfléchir sur ce que fut une aventure passionnante, un engagement d’une vie ou Michel peut s’enorgueillir d’avoir "formé" théoriquement..et sur le terrain toute une génération de cadres du mouvement ouvrier.

Je suis de ceux là.

Le marxisme de Michel n’est pas celui d’un rat de bibliothèque.

C’est une foultitude de connaissances transmises à des types comme moi qui ne sont venus au combat de classe (CGT puis PC) qu’avec leurs tripes et leur coeur.

Apport théorique indispensable quand on va au"charbon" en prétendant vouloir changer le monde : ce qui suppose le comprendre.Pou cela de privilégier le"Collectif " , dans l’action ET la réflexion permanente.

L"’ouvriérisme" , le haussement d’épaules quand un camarade "théorise" ’est aussi CON et paralysant que la morgue de celui qui voudrait se comporter en "savant" faisant don de son "érudition livresque" " aux pauvres prolos "écervelés".

Je méprise les deux comportement, je les ai toujours combattu, partout.

ENRICHISSONS NOUS, Camarades !

Nous avons besoin d’échanger, de nous enrichir pour mieux LUTTER

Nous avons des parcours divers, nous fûmes certainement tous, plus ou moins, prisonniers de l’esprit de Parti(pas qu’au PCF..)qui peut porter en lui, le dogmatisme, la suffisance la morgue vis à vis de qui ne partage pas l’intégralité de réflexions

il y a ici, sur BellaCiao,.. du pseudo "stalinien qui s’est frotté aux pseudos "gauchiste provocateur".

Je sais de quoi je parle, mais peut^tre suis je le seul...

 :))

Mais dans le largage de repères de classes, dans ce glissement puant vers le"chacun poursoi", l’égoîsme, , la division par "peur" de l’autre, , la montée des"beaufs, nous restons, ici, très majoritairement porteurs de colères, d’espoirs, d’envies folles de participer au refus que le Capitalisme soit la fin de l’Histoire.
Ce serait la fin de l’Humanité tout entière.

Pourquoi ici, ne pas croiser des pistes, sans rien nier de ce que nous devons regarder dans" nos retroviseurs", mais le regard fixé sur la route,en ne niant rien de ce qu’elle contient d’embûches, e trous, de bosses, de mines meurtrières..dans la Lutte des Classes ;

Prouverais je à mes amis trotskystes et/ou adhérents du NPA que je guéris lentement de mon sectarisme"marchaisien en ouvrant cet article par un texte de celui qui nous manque ?

Il se peutque Bella Ciao aie, en son temps repris et commenté ce texte.

Cependant, à la lumière de la situation de 2011, après le semi échec du mouvement social de l’automne dernier, alors qu’on sent une espèce de dangereuse pente""électoraliste" entrainer pas mal de copains, le moment n’est il pas venu de s’extraire un peu du canardage répétitif anti mélanchon ou anti NPA, de considérations toujours en rapport soit avec le PS ou leFDG.. (je reconnais alimenter hélas cette dérive dans le débat !)

J’énerve ceux qui disent que je "me la pète"quand je rappelle que je me suis inventé mon slogan marxiste !

"Pour ne pas tomber de haut, prenons de la hauteur"

 :))

Ouvrons ce débat par un de ceux qu ont atteint des sommets.

LE COMMUNISME DE DANIEL BENSAÏD

« Comment définirais-tu ton communisme ?  »

C’est Franck Gaudichaud, Docteur en Sciences Politiques, qui interrogeait ainsi Daniel Bensaïd le 11 avril 2007, c’est-à-dire quelques jours avant les précédentes élections présidentielles

« Nous sommes face au défi d’une reconstruction sociale et politique », cette citation était le titre donné à l’entretien entre le philosophe et Franck Gaudichaud, elle donnait l’ampleur de l’enjeu.

LE DEFI D’UNE RECONSTRUCTION SOCIALE ET POLLITIQUE

En regard de la situation actuelle, déjà proche de la prochaine consultation, cet entretien ne manque pas d’intérêt, et sur plusieurs plans.

Le chemin parcouru depuis, face au défi qu’analysait alors Daniel Bensaïd, est révélateur et instructif.

Chacun, bien évidemment, pourra en tirer des enseignements personnels, mais certainement serait-il également profitable qu’un débat plus collectif puisse s’instaurer, certainement sous différentes formes.

Pour ma part, dans un premier temps, je poserais cette question : quelle peut être la place de l’élection présidentielle dans les cheminements qui conduisent au nécessaire changement de société quand 72% des salariés français considèrent le capitalisme comme négatif, même à entendre que ces 72% ne soient pas tous convaincus de la nécessité d’en finir avec le système capitaliste ?

UN RAPPORT DU FMI

Pour donner le ton, mettre en évidence des enjeux nouveaux, l’entretien était précédé d’une introduction de Charles-André Ury de « A l’Encontre » qui reproduit l’entretien.

Ce dernier présentait notamment quelques données du rapport du FMI daté lui aussi d’avril 2007.

« Lors des deux dernières décennies, les marchés du travail dans le monde se sont intégrés de façon croissante...Les changements politiques et les réformes économiques ont transformé la Chine, l’Inde et l’ancien bloc des pays dits de l’Est, intégrant leurs forces de travail dans les économies ouverte de marché... »

UN MARCHE DU TRAVAIL BOULEVERSE

Le rapport poursuivait : « En même temps, le développement de la technologie, combinée avec la levée progrssive des restrictions sur le commerce frontalier, comme sur les flux de capitaux, a rendu possible aux procès de production d’être déligotés et d’être localisés de manière plus éloignée de leurs marchés cibles, cela en vue d’une croissance universelle des biens et des services. La localisation de la production est devenue bien plus réactive aux coûts relatifs du travail d’un pays à l’autre. Il y a aussi eu des courants croissants de migrants passant les frontières, empruntant aussi bien des voies légales qu’informelles... »

« Or, dit Charles-André Ury, le prolétariat, au sens réel du terme, est modelé par une histoire nationale, plus exactement par l’histoire de la formation sociale qui lui a servi de creuset. Cette configuration du salariat, prenant en compte les migrants, s’effectue dans un cadre nouveau, dont les traits se transforment d’année en année. »

QUEL CHAMP POLITIQUE NATIONAL ?

« Le « champ politique national », poursuit-il, tout en gardant une certaine importance (physiologiquement difficile à délimiter), ne jouera plus le même rôle que par le passé, y compris sur le plan stratégique.

« C’est, entre autres, dans ce vide référentiel spatio-politique – accentué par le néo-corporatisme syndical et la bourgeoisification des organismes sociaux-démocrates -, que les droites nationales peuvent prendre leur essor et capter une base populaire, en menant une véritable offensive politique et culturelle sur tous les terrains. On va en voir les résultats, en France, au lendemain du 22 avril.(2007)

Pour Charles-André Ury, on ne peut en rester à la surface des choses... On ne peut que partager le point de vue de Daniel Bensaîd disant que « quel que soit le problème majeur...on tombe inévitablement sur les questions de propriété... »

CHANGER LE MONDE EST PLEINEMENT ACTUEL

Pour Daniel Bensaïd, justement, l’idée de la révolution finalement, avec ou sans le mot, n’est pas très difficile à défendre aujourd’hui. Ce qui fait peur, en général, c’est l’association de l’idée de Révolution à celle de violence. En revanche, si on entend par « révolution », la nécessité de changer le monde et, plus précisément, de changer les rapports sociaux, la logique de production et de distribution, cette notion demeure pleinement actuelle...

Le doute porte beaucoup plus sur les voies et les moyens. Autrement dit : est-ce qu’il existe des stratégies pour atteindre ce but qui soient valides dans le cadre de la mondialisation ? Une interrogation est donc celle des effets de la mondialisation sur la réorganisation des espaces politiques : car changer le monde, ce n’est pas une idée planante, cela s’inscrit dans des territoires et des rapports de force.

QUEL CHAMP STRATEGIQUE ?

« Le champ stratégique dominant du 20ème siècle, dit-il, a été celui de l’Etat-Nation et il n’est pas obsolète...

« En même temps, ces espaces nationaux qui ont gardé une pertinence stratégique, sont maintenant étroitement imbriqués dans ce que j’appelle « une échelle mobile des espaces » : régionaux, nationaux, continentaux, voire mondiaux, suivant les thèmes et les questions abordées.

« L’Etat reste un des noeuds des rapports de force, mais les rapports de pouvoir économique et politique se sont redéployés sur le plan spatial. »

Polémiquant avec Badiou quant à l’idée de communisme, Daniel Bensaïd affirme qu’il a une sympathie pour cette pensée à contre-courant de l’ordre libéral, mais il convient que l’interprétation qui est celle de Badiou est proche d’une sorte de « métaphysique du communisme », plus proche d’une conception miraculeuse de l’évènement.

QUEL COMMUNISME ?

« Mais, dit-il, cette matrice théorique rend difficile ce que, pour ma part, je considère comme une démarche politique, d’accumulation des forces et d’inscription dans la durée. »

C’est alors que Daniel Bensaïd est invité à définir son communisme, y compris en le résumant quelque peu. « 

« Tout d’abord, une conception dynamique : le communisme n’est pas une utopie et un état des lieux dont on pourrait faire l’inventaire.

« Il est plutôt « le mouvement réel qui abolit l’ordre existant », comme disait Marx. Cette définition est certainement insuffisante, car trop « élastique », mais elle a le mérite d’être cohérente et elle répondait à la polémique avec les théories utopistes des années 1830/1840...

LES FAUSSES PISTES

« Notre époque, dit-il, possède certaines similitudes avec ce contexte de réaction du début du 19ème siècle...

« Et la critique des socialismes utopiques de la dernière partie du Manifeste communiste est, en ce sens, d’une certaine actualité.

« Le « socialisme féodal » décrit par Marx, courant qui cherche à retrouver un temps pastoral imaginaire de la société médiévale, se retrouve dans certains courants contemporains de l’écologie, notamment de « l’écologie profonde ».

« De même, le « socialisme vrai » ou « philanthropique » se retrouve au 21ème siècle, accompagné par un sentiment d’impuissance politique, par exemple au travers de la vogue du micro-crédit.

« Non qu’il faille diaboliser le micro-crédit, mais de là à le présenter comme la réponse enfin trouvée au développement du tiers-monde ou à en faire l’apologie comm le fait Paul Wolfowitz....*

« On pourrait multiplier les exemples.

« Et il y a aussi les utopies libertaires contemporaines, comme il y avait les utopies proudhoniennes à l’époque. Malgré leur intérêt indéniable, ces idéologies ont comme caractéristique commune qu’elles font l’impasse sur la question politique et celle du pouvoir. »

REGARDEZ LA COMMUNE DE PARIS

« Et à l’autre pôle, on pourrait parler d’une utopie néo-keynésienne qui , elle, essaie – et là aussi on peut y trouver un intérêt réel – de développer des propositions sur le secteur public et le rôle de l’Etat.

« Mais, là encore, le maillon politique et la question essentielle des leviers pour y arriver sont absents....

« Pour ce qui est de donner une esquisse du communisme et sans chercher à « faire bouillir les marmites de l’avenir », on peut regarder la Commune de Paris. Engels dit : si vous voulez savoir ce qu’est la dictature du prolétariat, regardez la Commune de Paris. Et qu’est-ce que la Commune ? Le suffrage universel, le pluralisme, la révocabilité des élus, l’appropriation sociale, la suppression de l’armée de métier, et...l’absence de Président de la République !

« Finalement, quel que soit le problème majeur que l’on désire prendre à bras-le-corps (l’écologie par exemple), on tombe sur les questions de la propriété. »

MARX RESTE UN GROS MORCEAU

Franck Gaudichaud fait alors remarquer que, dans ses écrits, Daniel Bensaîd se revendique d’un courant « chaud » du marxisme, un marxisme vivant et dialectique, alors que nombreux sont les intellectuels, y compris parmi les critiques du capitalisme, qui parlent désormais d’une « ère post-marxiste », ou réduisent l’apport de Marx à celui d’une « boîte à outils » théorique parmi tant d’autres...

Daniel Bensaïd rétorque qu’il s’agit de choses sérieuses et qu’il y a parfois un peu de légèreté dans la façon de les traiter de la part des intellectuels : Marx reste « un gros morceau ».

« Certes, dit-il, on peut le dépasser, il n’est pas éternel...

« Mais, selon moi, le noyau dur de sa théorie critique est d’une terrible actualité, qu’on la prenne sous l’angle de la mondialisation, de la théorie de la valeur, de la crise de la mesure.

« Et ceci pour une raison de bon sens : ce que Marx a analysé à l’état naissant, à partir du capitalisme européen au 19ème siècle, est devenu la loi de la planète...Et je ne vois encore aucun théoricien qui se soit confronté à cette théorie critique pour la dépasser effectivement, que cela soit Castoriadis, certains libéraux ou d’autres...

LES SYSTEMES THEORIQUES, L’INTERVENTION DES PEUPLES

« Derrière ces tentatives, poursuit Daniel Bensaïd, il y a un débat épistémologique sur le rejet ou la crainte des systèmes ou théories de la totalité. C’est vrai, il y a des totalités ouvertes ou seulement partielles, mais ce n’est pas une raison pour évacuer la pensée ses systèmes...

« C’est vrai que, dans l’histoire, les universalités abstraites ont pu servir d’alibi à l’oppression coloniale, nationale, de genre, etc...

« Mais les opprimés ont su donner un contenu concret aux « universalisables » que sont la liberté, l’égalité des droits, la tolérance.

« Et de Toussaint Louverture à Olympe de Gouge, ils ont su s’en emparer pour leurs luttes émancipatrices... »

L’INTELLECTUEL DE LA CLASSE SOCIALE

Interrogé alors sur le rôle, ou sur les rôles, que peuvent tenir les intellectuels dans ces affrontements idéologiques, théoriques, politiques..., Daniel Bensaïd évoque la formule de l’intellectuel organique rejetée par Bourdieu par exemple et montre qu’il s’agissait en fait du rejet de la tradition stalinienne où l’intellectuel est un faire-valoir pétitionnaire du parti.

« Mais, dit-il, pour Gramsci, l’intellectuel organique n’est pas forcément un intellectuel professionnel. Il est avant tout l’intellectuel que produit une classe sociale dans son développement, comme a pu le faire le mouvement ouvrier au 19ème et 20ème siècles, avec d’innombrables intellectuels organiques ouvriers... »

Aussi, dit-il, on se retrouve aujourd’hui avec une collection de spécialistes, souvent compétents, mais complètement décrochés du projet politique militant. Il n’y a pas coagulation autour d’une force, autour d’un projet commun. Nous sommes alors face au risque d’une technocratie intellectuelle, d’une expertise, voire d’une contre-expertise qui finit par avoir les mêmes défauts que l’oligarchie qu’elle conteste... »

Daniel Bensaïd évoque son choix personnel et ses relations avec Besancenot...

LE PARTI, LE RISQUE DE BUREAUCRATISATION

On y vient donc très naturellement.

Je sais, dit-il, que l’idée de parti est très discréditée : le parti serait la bureaucratie, l’autorité, la hiérarchie, la discipline, etc...

« Tous ces dangers sont réels, mais la bureaucratisation n’est pas limitée à la forme du parti. Depuis Max Weber, on sait que c’est une tendance lourde des sociétés contemporaines, qui s’exprime aussi bien dans les syndicats, dans l’administration, dans les ONG et dans divers collectifs.

« Dans ces conditions, et paradoxalement, la forme de parti est plutôt une protection et une défense démocratique contre le danger bureaucratique...Car une organisation politique, si l’on reste vigilant, permet de se créer un espace de débat démocratique, où les militants se dotent de moyens de discussion qui ne dépendent pas – ou ne devraient pas dépendre – des puissances d’argent ou de la pression médiatique... »

LA CRISE DE REGIME

Bien évidemment, le débat, l’entretien, en viennent à la situation politique en France, à l’offensive libérale brutale, aux mouvements sociaux importants, à l’évocation d’une crise de régime de la 5ème République, cela à la veille d’élections présidentielles.

« Il y a bien une crise de régime, dit Daniel Bensaïd, l’héritage idéologique et le système institutionnel issus du gaullisme sont en pleine décomposition.

« Les deux piliers de se système, c’est-à-dire le gaullisme comme force politique dominante, et le Parti communiste (PC) dans ses années de prospérité, sont en crise...

UN PAYSAGE POLITIQUE TRANSFORME

« Nous sommes donc face à un paysage politique transformé.

« Les raisons de cette transformation sont évidemment à chercher d’abord dans les rapports sociaux.

« Certains pans de la société se sont réduits, voire écroulés, notamment ceux qui alimentaient la base sociale du PC. Il faut rappeler que l’électorat communiste représentait en France jusqu’à 25% des votes exprimés (en 1969). Même dans les couches moyennes, il semble que le PS et la social-démocratie perdent une parti de ses appuis électoraux, dont les enseignants.

« Au travers des privatisations et de la contre-réforme libérale, toutes les valeurs du service public, de la fonction d’Etat, qui ont été un des ciments de ses appuis, sont remis en cause...Ce contexte régressif créée un phénomène de dés-affiliation sociale, d’atomisation, alimenté par les politiques de flexibilisation du travail, d’individualisation des salaires, de destruction des solidarités et des sécurités sociales au profit des intérêts privés. »

LA DISSONANCE

Daniel Bensaïd montre que sur le plan électoral cela entraîne un phénomène que les politologues nomment la « dissonance », c’est-à-dire un éart grandissant entre les partis et les électorats, tout comme un lien de plus en plus aléatoire entre les deux...

« Globalement, poursuit-il, les institutions de la 5ème République représentent le type même de l’héritage bonapartiste.

Marx, dit-il, désignait la France comme fondatrice de ce type de fonctionnement politique, que l’on retrouve de Napoléon Premier à De Gaulle, en passant par Mac-Mahon et Clemenceau. D’ailleurs, si Sarkozy gagne, on risque d’avoir pour 5 ans « Napoléon le tout petit. »...

« Soit, dit-il, il ne touche pas à la structure institutionnelle et poursuit l’idée d’instaurer un régime présidentiel classique marqué par le bipartisme. Ce choix implique d’exclure davantage ceux qui ne se sentent pas représentés par le système actuel puisqu’il exclut de fait près de la moitié de l’électorat de toute représentation. »

INTRODUCTION DE LA PROPORTIONNELLE ?

« L’autre voie possible serait celui d’une réforme de scrutin, limité à l’introduction de la proportionnelle...

« Bien sûr, nous sommes favorables à une proportionnelle intégrale, par régions et avec calcul national des restes, pour représenter au plus près la réalité électorale... Mais une réforme institutionnelle véritable devrait, pour être cohérente, supprimer la présidence de la République, le Sénat, accorder le droit de vote aux résidents étrangers, supprimer la tutelle des Préfets sur les Communes, reconnaître le droit à l’autodétermination des départements et territoires d’outre-mer, bref engager un véritable processus constituant !

« En France, le fait que les grands partis n’aient pas réussi à imposer un bipartisme qui serait le complément logique de l’évolution vers un présidentialisme fort, est le reflet d’un rapport de force indécis et fluctuant entre les classes. »

LES RESISTANCES, LEURS EFFETS DANS LE CHAMP POLITIQUE

« Nous avons un panorama où les mouvements sociaux perdent, certes, mais ils résistent, ce qui a des effets politiques. Toutes ces résistances d’ailleurs divisent la bourgeoisie sur les manières d’y répondre. Le fait que le leader du centre-droit, François Bayrou, ne se rallie pas à une grande coalition de républicains conservateurs, à l’américaine, rappelle que les contradictions de la société travaillent également le champ politique... »

Daniel Bensaïd est enfin questionné sur la possibilité réelle, à moyen terme, pour une grande force anticapitaliste dans l’Europe d’aujourd’hui.

« Le possible, dit-il, ne devient pas toujours réel, mais il est une part de la réalité et, historiquement, il y a toujours des possibilités vaincues...

DES DEFAITES POLITIQUES

« On a perdu de nombreuses batailles politiques, de différente nature, notamment en 68 et après. Mais il y a surtout une défaite majeure à l’échelle planétaire, c’est la chute du mur de Berlin, même si on ne peut , en aucun cas, regretter la fin du régime bureaucratique soviétique.

« Cette défaite, c’est la réintroduction brutale sur le marché mondial, d’un tiers de la force de travail planétaire...

« Cela signifie une pression considérable à la baisse sur les conditions de résistances du trravail...

« C’est aussi un défi politique où il nous faut redéfinir un horizon stratégique qui s’est effondré. Il nous faut repenser les catégories, car toutes les révolutions du 19 et 20èmes siècles se sont inscrites dans un même dispositif de catégories politiques, qui est né au 17ème siècle : citoyenneté, oui, mais sociale ; guerre, mais populaire ;Paris Commune contre Versailles ;etc...

« Les termes du débat, réforme ou révolution, entre Lénine, Rosa Luxembourg, Kautsky, et d’autres, ne sont pas inintéressants aujourd’hui, mais ils ne suffisent pas. »

UNE RECONSTRUCTION THEORIQUE

« Cette reconstruction théorique nécessaire doit affronter le bouillon idéologique de la pensée post-moderne, qui nous raconte la « société en miettes’ ou « liquide », et qui entretient la confusion entre épanouissement des individualités et repli individualiste...

« Cependant, depuis le début des années 90, il y a un début de ressaisissement. En 12 ans, le paysage s’est recoloré assez vite, mais c’est encore loin du compte.

« Personnellement, je ne pensais pas qu’il y aurait des repousses aussi rapides, après l’ampleur du choc de l’offensive néo-libérale. On recommence par le « milieu » comme le répétait Deleuze. Et ce n’est encore qu’un début. »

Michel P ; qui me glisse ce papier en guise de p’tit déj précise

"C’était en avril 2007.."..

Messages

  • Heureuse initiative !

    En effet, il est temps d’affronter le communisme en débat, avec tous nos morts dans nos placards et tous nos projets d’avenir révolutionnaire et socialiste.

    Nous avons perdu l’analyse critique du capitalisme en évolution constante. Il serait plus que nécessaire de le décrire et de l’analyser scientifiquement, à la faveur de quoi découleraient dialectiquement des éléments de lutte.

    Agir et penser notre action dans son rapport au mouvement social réel. C’est plus intéressant que d’élaborer des plans électoraux, lesquels se réduisent à des accords de sommets, excluant les militants de base.

    Il faut un mouvement qui définisse, dans les conditions politiques d’aujourd’hui, le contenu démocratique et non-démocratique de notre société. Il y a captation par le capitalisme de la démocratie populaire.

    La démocratie s’ouvre au peuple dans toutes ses différences : culturelles, cultuelles, philosophiques, politiques, idéologiques et cela à l’intérieur d’une crise systémique qui oppose plus que jamais capital et travail. L’individualisme bourgeois a profondément travaillé la société : familles monoparentales, pratiques sexuelles récemment tolérées, éclatement de la famille et perte des solidarités familiales entre générations et dans la même génération. L’illusion du bonheur et de la réussite se confond avec l’hyperconsumérisme au point que l’autre devient lui-même enjeu de consommation. Les valeurs traditionnelles prétendent perdurer alors qu’elles investissent des modes d’existence modernes. C’est une société entière qui s’est considérablement modifiée ces 40 dernières années.

    La société est restée longtemps rurale même si le développement urbain ne cessait de croître au détriment des campagnes. La petite propriété disparaît et transforme la campagne en désert. Les conséquences humaines en sont très lourdes puisqu’il d’agit d’une rupture avec un mode d’existence millénaire.

    Les moyens de production agricole et industrielle ont connu une véritable révolution technologique et le capital ne trouve comme réponse que le chômage à cette haute technologisation. On nous fait croire qu’il est fatal de remplacer les hommes par les machines et de maintenir une activité au travail au rythme de 35 heures/semaine. La droite ne cesse de remettre en cause cette durée hebdomadaire tout comme elle allonge la durée au travail en repoussant à 62 ans l’âge de la retraite.

    Condamné à "financer" le chômage, le capitalisme exploite les travailleurs et exclut les chômeurs, ce qui est en contradiction totale à se vouloir une société démocratique. Comment une société réellement démocratique et libre peut-elle contraindre une partie toujours plus importante de ses travailleurs au chômage ?

    Tout nous montre, quotidiennement, que nous vivons dans une société dominée par l’argent et le culte de l’argent, enfermant sa population pauvre dans des cités, ilôts de misère, d’abord, de non-droit, ensuite. Appliquant avec méthode et application une xénophobie et une islamophobie devenues anachroniques. Alors que nos sociétés proclament la libre circulation des choses et citoyens, elle ne cesse de stigmatiser ceux qui ne sont pas couleur locale, versant dans un racisme encore rampant, mais à propos duquel on peut redouter des épisodes critiques qui ne seraient pas sans nous rappeler, peu ou prou, l’époque nazie de haine raciale jusqu’au crime de masse.

    C’est pour lutter contre cette société de milliardaires et de chômeurs que nous avons pour devoir d’envisager son renversement révolutionnaire et son remplacement par une société socialiste.

    Dans cette perspective, il faut dénoncer l’électoralisme pour ce qu’il est : un refus de la révolution socialiste. Tout parti révolutionnaire doit organiser les travailleurs dans la lutte. Le but final ne peut qu’être un puissant mouvement de masse lucide et conscient quant à ses dénonciations et ses revendications. Il faut passer de la lutte défensive (par laquelle on perd nos acquis) à une lutte offensive, non plus pour en gagner seulement dans le cadre capitaliste, mais dans son dépassement inéluctable et définitif.

    C’est aux travailleurs, exploités et opprimés, qu’il revient de définir les formes concrètes du contre pouvoiir démocratique pour en faire le pouvoir socialiste.

    C’est la raison pour laquelle on ne peut décider à leur place ce que sera ce socialisme. Etant entendu qu’il s’agira de remettre aux travailleurs les grands moyens de production et d’échange.

    • L’illusion du bonheur et de la réussite se confond avec l’hyperconsumérisme au point que l’autre devient lui-même enjeu de consommation.

      c’est une des raisons qui me fait dire que l’option alternatives concrètes ( en lieu et place de la particpation au spectacle électoral ) est un des moyens de combattre cette "culture" bourgeoise et faire surgir/ressurgir une culture populaire fière d’elle-même et de ces membres qui la soutiennent ( Paul ariès des décroissants parle aussi du développement d’une culture populaire )

      nous devons nous défaire de l’imaginaire bourgeois.

    • Condamné à "financer" le chômage, le capitalisme exploite les travailleurs et exclut les chômeurs, ce qui est en contradiction totale à se vouloir une société démocratique. Comment une société réellement démocratique et libre peut-elle contraindre une partie toujours plus importante de ses travailleurs au chômage ?

      En occident, où l’accumulation primitive du capital est terminée, le chômage, avec la finance, constitue un pilier essentiel du capitalisme. C’est lui qui bride le prix de la force de travail. Sans lui, le capitalisme trépasse...

  • Alain le problème est que Michel après quelques commentaires et après quelque minutes il craque et c’est plus fort que lui... Il comence a nous insulte... Donc aussi tôt revenu aussi tôt renvoie... Il peux encore hurle a la censure... Pas des problèmes on ne conne personne que ouvre ça maison pour faire entre des gens que en quelques minutes il te insulte et commence a te accuse d’être des anticommunistes bref on son fou totalement des ces idée si dans la pratique son unique credo c’est le sectarisme et le dogmatisme d’autre temps...

    • J’ignore ce qui a provoqué cet incident, j’ignorais par ailleurs que Michel Peyret avai teu des "problèmes" relationnels avec le Collectif.

      Le commentaire que j’avais lu ne me semblait pas contenir de polémiques.

      Tu dois donc évoquer des choses que j’ai pas pu lire.

      Comme tu le dis,nous sommes reçus chez vous et je me garderais bien de porter un jugement sur la gestion d’un site qui me permet de débattre., à partir de commentaires que j’ignore.

      Je ne mettra idonc pas en ligne une réaction que j’avais concernant une de ces observations récurentes , concernant le rapport des Français au Capitalisme.

      Cordialement

      Alain

    • Alain c’est bien probable que tu n’a pas lue le dernier commentaire de Michel :

      Un camarade de notre collectif pose une simple question a Michel :

      quand on te pose des questions tu réponds pas....

      2 avril 2011 à 21h54min / Michel Peyret
      Il y a des questions qui ne doivent pas être posées, il faut être plus intelligent que celui qui les pose ! M. 
      PS : en tout cas on ne peut censurer et être communiste !

      inutile de perdre du temps, on peux écrire des kilomètres des bla bla sur le communisme, si on doit arrive a cet niveau, aucun intérêt de le lire, tous les ambiguïté tombe et on découvre le vrais visage des certaines "personnes"....

  • repris à partir d’un autre article :

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article115634#forum438990

    PAM écrivait

    Pourquoi ne pas évoquer la réaction violente de Lucien Sève, le philosophe de la mutation rénovation du PCF tout attristé de voir un mouvement de la jeunesse communiste en plein renouvellement réaffirmer le choix du socialisme comme réponse au capitalisme, au nez et à la barbe de ce théoricien du refus de la révolution

    je lui réponds :

    J’ai combattu SEVE, pseudo rénovateur,(et hélas sans m’ embarrasser de gants.. ;sauf de boxe) alors que "marchaisien "pour beaucoup,(jugement pas tout à fait faux...) je n’avais pas encore compris que j’avassfait plus pour la "liquidation du Communisme -perpective en vendant du programme Commun..que tous les HUE- BUFFET et Laurent réunis.

    Qui eux ne font que fermer la boutique et livrer le stock militant à Mélanchon dans son OPA dielinkienne (kyste ?)

     :)

    PAM,une question :

    Quand SEVE , comme moi, prétend que le COMMUNISME, à cette étape de lacrise sytémique du K, , est un processus qui rompt avec la notion de révolution par étapes-(démocratie avancée, Socialisme, Communisme) on peut ferrailler avec lui mais je trouve assez peu marxiste ta réaction consistant à y voir "refus de révolution"..

    Excuse la franchise

    Ce ne sont pas à partir d’arrières pensées sur un tel au vu de son passé , même si on "soupçonne l’auteur" d’ opportunisme.. qu’on débattra du COMMUNISME .

    C’est à partir d’affrontements sans tabous avec des approches diverses théoriques à mettre à plat.

    Débat avec ceux qui font leur un seul préalable

    Qui POSSEDE, DECIDE.

    Donc il faut DEPOSSEDER ceux qui DECIDENT pour EUX et CONTRE NOUS

    T’as vu que BC a publié une invitation à ce débat ?

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article115692

    ou j irais loger r ce commentaire-dès que la pré-modération aura mis en ligne ce"postt"- car il serait dommage qu’il reste simplement avec un rapport au documentaire de France 2

    On s’ retrouvera ?

    Cordialité communiste

    A.C

    qui" ne soigne pas du PCisme"(selon ton expression)

    ..mais qui , après des années de réflexion sur un passé riche de contradictions, milite pour LE communisme, pour UN parti du Communisme, considérant, contrairement à toi, que l’actuel PC ne peut pas être l’ORGA nécessaire à l’"EN COMMUN "révolutionnaire...

    Ce n’est pas moi qui le décrête, ce sont les MASSES-qui font l’histoire -qui l’ont décidé..

    Elles ont quelques raisons que je partage !

    Les MASSES sont ingrates, parfois, P.A.M et certains Ex ne sont pas que des nostalgiques ou des snipers de l’actuelle "Direction"

     :)))

    • Quand SEVE , comme moi, prétend que la COMMUNISME, à cette étape de lacrise sytémique d uK, , est un processus qui rompt avec la notion de révolution par étapes-(démocratie avancée, Socialisme, Communisme) on peut ferailler avec lui mais je trouve assez peu marxiste ta réaction consistant à y voir "refus de révolution"..

      En clair le voyage direct "capitalisme-communisme". C’est vrai que les rêves aident à vivre. A moins que le communisme soit autre chose qu’une société sans classes et sans état....Auquel cas on peut tout imaginer.

    • Pourquoi ce mépris rigolard ?

      je vais arriver à plus répondre à certains , pour pas être fort justement sorti par B.C avec un carton rouge..
       :))

      Ricaner en utilisant le terme "voyage direct "supposerait , si j’étais d’esprit à polémiquer, que je te réponde que le socialisme est une phase conduisement donc "indirectement"(??) au Communisme.

      Le socialisme n’a conduit , à l’est d’Europe, qu’au retour du Capitalisme, on est bien d’accord ?

      Pas pour débattre avec toi si ton seul apport est de te foutre de ma gueule, ce qui es tton droit absolu, mais dans le débat, je vais re-préciser :

      Comme on me l’a appris dans les seules écoles ou j’ai fait de la philo(auPCF)et comme donc je l’ai appris à d’autres,le SOCIALISME était présenté comme étant une étape impliquant(je résume) : la propriété collective des grands moyens de production et d’échanges, la prise du pouvoir par la classe ouvrière et ses alliés, un parti communiste fort, influent et actif,

      C’est dans ces nouvelles conditions objectives réunies que s’opérait la transition vers un Communisme qui donne les bases d’un monde nouveau dont je ne rappelle pas les grands traits : abolition su salariat, plus ’armées car plus de guerre, nid’etats, de police, de monnaie etc etc.. Chacun vivant selon ses besoins..Etc.

      Nous répétions une connerie sur " : L’Homme nouveau.".

      En inventant même -j’ai entendu un prof marxiste à Draveuil m’expliquer ça en aparté parce que je pigeais pas..que même le divorce serait obsolète, car la Société communiste , faite de Bonheur, de respect, et balayant l’hypocrisie, ferait naitre des liens nouveaux d’AMOUR..que seuls les rapports d’exploitation gangrenaient aujourd’hui..

      Pour faire court, nous sommes en 2011 quelques" malades-réveurs" qui te font marrer parce que nous reprenons l’idée que tout changementl’", contrairement à ce que chante POTTIER, "du passé ne fait pas table rase."

      L’ancien le dispute au nouveau.

      Pour faire court et reprendre une formulation que je développerai à tête reposée"OUI, il ya dans notre Société Capitaliste, du Communisme en herbe"

      Mon combat contre certains de mes ex camarades, notamment mon ami Pierre ZARKA que je pourfends autant que je l’estime sur le plan personnel , puisque nous avons été complices "marchaisiens "des années ou , pour x raisons nous avonsété associés étroitement à la mise à mort de l’offensive Juquin puis Fiter, , ne m’empêche pas de penser que son bouquin "Un communisme à usage immédiat" mérite d’être lu.

      Le rejet d’étapes planifiées n’es nullement, comme tu fais semblant de me
      le balancer le voyage "Terre capitaliste- Monde Communiste" en soucoupe de classe virtuelle pour dégénérés du bulbe..
       :)

      UN PROCESSUS , c’est dans le temps, une période d’intense et violente lutte de classes , avec la combinaison de radicalités arrachée sauCapital, d’avancées sociales, humaines, -mais aussi hélas de reculs- en terme d’acquis inscrits dans la Vie , par le besoin d’institutions (je ne suis pas un anar) démocratisées .

      Ce qui signifie qu’elles soient bien comprises comme de rupture totale avec celles qui nous enferment dans un jacobinisme adapté aux besoins d’un capitalisme baillonnant l’initiative autogestionnaire.

      Cela dans l’entreprise, la "Cité" à tous ses étages de représentation populaire (Assemblées élues)

      Ce qui signifie lare-définition de liens entre mouvement populaire" auteur-acteur"(démocratie directe) et nécessité institutionnelle de démocratie représentative.

      Les deux, dans un rapport à inventer qui ne soi tni "tribunal populaire permanent de contrôle des élus avec sanctions à la clé( dit "révocation " dans certains textes notamment de Lutte ouvrière) ..ni simple et permanent"compte rendu d’activité" du militant révolutionnaire qui siège dans une assemblée..

      Tout cela peut sembler utopique, on travaille sur du"futur" sans rien négliger de pistes anciennes, en (re) ouvrant des livres d’auteurs qu’on a snobé parce qu’ils étaient soit"staliniens" aux yeux de certains, soit "liquidateurs" ou"gauchistes" selon des critères TRES CONS, comme ceux qui ont hélas paralysé mon neurone révolutionnaire

      Sans jamais , en 2011, perdre de vue une des réflexions du CHE, que je cite (trop ?) souvent et qu ime distingue d’un SEVE qui lui, avec d’autres, me donnent à penser que le"mouvementisme dans la spontanéité" l’emporte sur le besoin d’organisation communiste.

      "« Sans organisation les idées perdent de leur efficacité après le premier moment d’élan ; elles tombent peu à peu dans la routine, dans le conformisme, et finissent par n’être plus qu’un souvenir

      Che Guevara »

      Sans rancune pour ta flèche puisqu’elle me donne l’occasion de chercher des mots alimentant le débat, et donc cordialement..., tous comptes faits.

       :).

      A.C

    • Pas de "mépris rigolard", ou alors c’est involontaire. Je pointe juste une contradiction courante entre ceux qui veulent accélérer l’histoire et ceux qui essaient toujours de raisonner en observant, objectivement la société. Je me souviens de la "mutation" (Zarka dirigeait l’Huma et pas de RF pour escalader les rideaux sur BC...) où l’on m’expliquait que le socialisme était le résultat d’une conception stalinienne de l’histoire, que nous étions dans l’antichambre du communisme, d’ailleurs la sécu c’était déjà du communisme etc etc. Un jour, dans une réunion où çà dérapait dur dans cette direction, j’introduisis un argument "rigolard" qui fis mouche "quoi de plus communiste que les 10 commandements de la Bible ?", çà faisait donc 5000 ans qu’on était dans l’antichambre....

      Ouais strapper le "socialisme", pour tout ce monde, c’était surtout commode pour strapper la lutte de la classe des prolos (gros mot typique à cette époque) contre la classe des capitalistes (gros mot aussi, on disait "libéraux"). Si tu mettais le Manifeste sur la table, tu sentais la réprobation presque générale qui se résumait à voix basse : le pôvre, il est stalinien !

      Alors qu’on me comprenne bien ! Si le communisme c’est une société sans classe et sans état, "où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous", alors cela ne sera possible que lorsqu’aucune bourgeoisie, par quelque moyen que ce soit, ne pourra plus entraver ce mouvement. Ce n’est donc pas pour tout de suite, mais on doit toujours aligner nos actes sur cette visée. Et je suis reconnaissant à F Castro, comme Chavez et quelques autres de dire tout haut qu’ils se battent pour le socialisme.

      Et ceci sans atténuer d’un yota la nécessaire critique du socialisme soviètique.

    • Mes excuse si je m’étais emporté .

      tu écris

      Alors qu’on me comprenne bien ! Si le communisme c’est une société sans classe et sans état, "où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous", alors cela ne sera possible que lorsqu’aucune bourgeoisie, par quelque moyen que ce soit, ne pourra plus entraver ce mouvement. Ce n’est donc pas pour tout de suite, mais on doit toujours aligner nos actes sur cette visée. Et je suis reconnaissant à F Castro, comme Chavez et quelques autres de dire tout haut qu’ils se battent pour le socialisme.

      Et ceci sans atténuer d’un yota la nécessaire critique du socialisme soviètique.

      Admets que , je ne parle pas d’un Communisme pour tout de suite !

      Là oui, ce serait ridicule.

      FIDELdont je suis un des incontitionnels style "Cubasolidarity"- Bleitrach..( pour me faire comprendre) , je lui reconnais le droit de parler de socialisme à cuba, sans que cela m’empêche d’avancer deux trois idées sur le Communisme qui diffèrent de celles du PCC..

      Chavez, je préfère éviter la comparaison d’avec Castro sur un sujet comme celui ci

      Personnellement, e ne vois aucune espèce de frein à l’union populaire ,à la construction d’une Orga Révolutionnaire ; si"vous " tenez à appeler SOCIALISME..telle e phase du processus.

      Même si je pense que pour les masses,- tu excuseras un peu d’humour-... ça risque faire plus peur comme visée..à cause des Socialistes" que le Communisme par rapport à ce que le"soviétisme" a pu générer de caricature du COMMUISME.

      Parce que des goulags, en URSS c’est fini.

      Le "socialisme" pour des jeunes notamment, va falloir s’appuyer les heures d’explication pour qu’on précise bien que ce n’est pas Tonton , ses neveux et nièces du FMI ou de la Mairie de Lille...

      Pour le reste, Pierrot Z., , l’Huma, la rénovation, les Etats généraux du Communisme, le 9-3, laFASE etc..en s’y mettant tous les deux, on de quoi faire comme le Barbu : au moins deux Tomes, non ?

       :))

      Cordialement

      A.C

    • (Zarka dirigeait l’Huma et pas de RF pour escalader les rideaux sur BC...)

      "CN" l’anonyme...

      Tu veux t’explique STP

    • Même si je pense que pour les masses,- tu excuseras un peu d’humour-... ça risque faire plus peur comme visée..à cause des Socialistes" que le Communisme par rapport à ce que le"soviétisme" a pu générer de caricature du COMMUISME.

      C’est quand même simple de mettre les bons mots sur les bons objets. Pour le moment aucun communiste sur cette terre n’a fait du communisme (à chacun selon ses besoins), juste un peu de socialisme (à chacun selon son travail) et, parfois, du n’importe quoi (étatisme illimité). Les socialistes, eux aussi, ont fait du socialisme... quand la base les "boostait" au cul, et mettait la bourgeoisie sur le recul (36). L’équation n’est donc pas entre communistes et socialistes, c’est comment mettre en mouvement les prolos (ceux qui doivent travailler pour vivre) ? Nous avons donc un bout de chemin à faire avec eux !

    • Disons que l’Huma de Zarka, pages sport mis à part, aurait fait disjoncter RF au moins une fois par page (contre une fois par semaine maintenant avec Le Hyaric) !

    • Non... je bien connu... Tu te trompe pas c’est un (mais pas le seul...) de période que je détesté le plus l’Huma, Zarka a quitte la direction en 2000 après 6 ans d’une désastreuse gestion que a presque fait faire faillite au quotidien... ne pas un hasard que deux ans après je propose a des camarades des monter le site Bellaciao.org...

      Mais bon pour la gestion Le Hyaric je peu dire que je suis presque indifférent, le quotidien c’est tellement écarté des valeur communiste que je ne me occupe que rarement...

      La politique éditorial actuelle de l’Humanité est extrêmement base sur l’ouverture, tous le monde peux s’exprime sur cet quotidien on arrive de voir plein des socialistes, de gens de la droite sarkosiste et dernièrement carrément des négationniste antisémite membre notoire des groupuscule affilie au Front Nationale on le droit d’avoir leur nome bien affiche sur le page de cet quotidien... a différence des communistes que on très peux d’espace...

      Bref ce ne pas "une fois par semaine maintenant avec Le Hyaric" mais dix foi par jour, donc bien pire que avec Zarka, voir la dernier position favorable a la guerre en Libye...