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Et pourquoi pas 6 milliards de Dieu ?

Publie le vendredi 29 avril 2011 par Open-Publishing

Je me permets de ne pas suivre la voie totalitaire de l’enseignement, afin de prolonger mes rêves.
Ils sont mes seuls moments d’identification ,les lieux ultimes de l’imagination. A la croisée des mondes, ils sont finalement l’univers que je maitrise.
On lutte contre la volonté, le contraintes illusionnées et le conformisme.
Dans la réalité, l’homme ne vit plus, il meurt pour.

Je change Paris dedans, je suis Dieu, seul et puissant. Seule compte ma raison dedans. Pourtant certaines règles perdurent.
On ne s’évade pas, on projette simplement nos prévisions, ces fameux avenirs incertains, impossibles, plutôt non probables.
Le passé est redéfini, on ne le modifie pas mais on reprend l’histoire à partir des anciennes actions réelles.
L’esprit se souvient, et nous, on a à présent, le droit de choisir.

Rien n’est absurde ici, tout suit une logique implacable, une démarche propre à l’environnement.
Je suis toujours ce personnage, je n’ai pas changé, mais le raisonnement étant différent de la réalité, la syntaxe n’est plus la même. L’enchainement des états obéit désormais à une autre loi, me liant, moi, et mes sujets.

Cependant, le rêve n’est pas un monde clos, il permet d’évaluer de nouvelles personnes, d’en réévaluer, d’en créer. Oui je suis définitivement Dieu. Nietzsche avait tort, Il n’est pas mort, Il nous a légué son pouvoir.
Par choix de simplicité, on peut décider de vivre uniquement dans ce monde.
Mais il nécessite l’apport d’événements externes, il ne nait pas a priori.
Voilà ce qui nous distingue du Divin. Le matériel doit toujours subsister. Le cercle idéal de Kant n’est qu’un modèle tout comme le Gaz Parfait en thermodynamique, irréalisable.

Paradoxalement, toute cette vie, elle existe réellement, elle perdure, elle survit. Mais elle doit se renouveler. Le rêve désigne un autre monde, tout aussi réel que celui où j’écris. Ce n’est qu’une question de relativité.
Les possibilités de réalisation y paraissent infinies, car dans le songe, les lois ne sont pas fixées. Il en est de même du "notre". A nous de choisir nos lois...

Je ne peux m’empêcher de revoir ces lueurs nocturnes, ces lieux que j’ai visité, des cavités inatteignables. Je me permets de partager mon temps entre être Dieu et son disciple.

Dieu n’est peut être qu’un rêveur de plus, le seul parmi d’autres qui ai choisi d’y rester. Chacun peut être Dieu, chacun peut choisir sa logique.

Règle d’or :

Ce qui nait dans l’idéal doit rester inachevé.
Le fou, c’est celui qui s’oppose à ce constat, cette loi inviolable.
Le fou, c’est celui qui espère, qui ignore, et surtout qui imagine.
Le fou n’a rien de la contemplation que lui offre la Société du Spectacle.

Il écrit son avenir d’une encre imparfaite et effaçable.

Combien de fou ?