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Docteur Bonnemaison - L’évêque de Bayonne, Marc Aillet, réagit

par fred1870

Publie le vendredi 26 août 2011 par fred1870 - Open-Publishing
20 commentaires

L’évêque de Bayonne, Marc Aillet, réagit

L’évèque de Bayonne, Marc Aillet, s’est inquiété lundi de la "terrible régression" que pourrait constituer la "banalisation de l’euthanasie", en réaction aux soutiens adressés au médecin urgentiste bayonnais soupçonné d’euthanasie active et mis en examen pour "empoisonnement".

"Comme on pouvait s’y attendre, cette triste affaire est instrumentalisée par des personnes ou des lobbies qui tentent de relancer le débat sur la légalisation de l’euthanasie", indique le prélat.

Pour Mgr Aillet, "il n’est pas concevable qu’un médecin, dont la vocation est de soigner les personnes qui lui sont confiées, puisse s’arroger le droit de supprimer un patient (malade incurable en fin de vie, personne âgée ou handicapée, etc.) au nom d’une compassion mal comprise".

"COMPASSION MAL COMPRISE", ce n’est que son avis et celui de sa hiérarchie ! Qu’il s’exprime, c’est son droit, mais qu’il ne juge pas, ce n’est pas son rôle ! (Dieu seul juge...) (je suis athée, je précise)

"D’une façon générale, conclut le prélat, la banalisation de l’euthanasie, et a fortiori, sa légalisation, est une "évolution" (ou plutôt, une terrible régression) à laquelle nous nous opposons au nom même du droit de chacun de vivre et de mourir dignement".(sic)

Là est la question : "MOURIR DIGNEMENT" !

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Messages

  • ... Et NAîTRE ...

    Y a-t-il quelqu’un en ce monde qui "ait souhaité naître" (et crever lentement "la gueule ouverte") ??? C’est une évidence imparable de par le principe même de la procréation et, pour compléter, en direction des cathos, étant donné l’âge moyen des "baptisés" l’ont-ils aussi souhaité ??? Et combien de vies liquidées depuis par l’église catholique (protestant, cathares, etc etc ) comme encore actuellement en Afrique où elle refuse les mesures nécessaires à l’éradication du SIDA... Ne serait-ce pas de la "non assistance à personnes en danger" ou complicité de "crime contre l’humanité" ??? ... Ces ecclésiastiques, à tous les niveaux, ne sont qu’un ramassis de misogynes ...

  • On devrait faire beaucoup plus de cas de ce que nous dit Véronique Hervouet dans son analyse ci-dessus.

    La manifestation de soutien du personnel de l’hopital de Bayonne au docteur Bonnemaison au moment de sa mise en examen était totalement scandaleuse et écoeurante !

    • Quelle analyse fait-elle ? Ce qu’elle fait est un amalgame entre l’association et l’UMP, qui n’ont rien à voir.
      L’UMP, Roméro exclu, est parfaitement hostile à l’euthanasie.

    • Que l’UMP soit globalement hostile à l’euthanasie, je crains que ce ne soit pas tout à fait aussi simple, même si il est exact qu’un projet de loi sur l’exception d’euthanasie a été repoussé il y a quelques mois. Du reste l’UMP ne sera peut-être plus au pouvoir en France après juin 2012...

      Pour se faire une idée des enjeux, voir ici : http://www.opimed.org/spip.php?article97

      L’AMD avait fait savoir à l’issue du rejet du projet de loi de cet hiver qu’elle contre-attaquerait à la première occasion de ranimer le débat et de sensibiliser l’opinion à ses positions. En l’occurrence, l’affaire Bonnemaison... pourrait bien faire l’affaire.

      Qui plus est, il existe pour le moins des ambiguïtés dans les positions de Jean Leonetti (et dans la loi du même nom du 22 avril 2005 : "L’idée générale est de favoriser les soins palliatifs, d’interdire l’« euthanasie active » et d’encadrer l’« euthanasie passive », c’est-à-dire d’empêcher le médecin de pratiquer une « obstination déraisonnable » dans le soin des malades en fin de vie." - ici, rubrique France : http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gislation_sur_l’euthanasie_par_pays#France)

       Et voir ici pour l’actualité, où Leonetti revient au-devant de la scène et préconise un débat public :
      http://www.google.com/search?hl=fr&q=leonetti+euthanasie+france&btnG=Recherche+Google&lr=&aq=f&oq=&rlz=1I7ADSA_fr

      V. Hervouet a donc tout à fait raison de tirer la sonnette d’alarme.

      Récemment, il y a eu dans le canton de Zürich un référendum concernant les activités d’une organisation assez fameuse qui défraie la chronique avertie depuis pas mal de temps, car elle offre un service d’euthanasie active, 6000 Euros tout compris. Les Zürichois se sont prononcés pour le maintien de la légalité de cette entreprise "philanthropique"...

      Ne jamais oublier que dans les faits l’euthanasie consiste à s’arroger un droit à la libre disposition du corps et de la vie d’autrui... et qu’en tant que telle elle devrait absolument être combattue par des lois beaucoup moins laxistes, notamment en ce qui concerne les "arrangements" et autres tolérances existant en France.

    • Ben c’est un peu sordide cette affaire !
      Et le boulot de la gauche, c’est de défendre les plus faibles !
      Sinon on a plus de gauche et on est dans la panade jusqu’au cou !

    • Humaniser l’hopital à fond, voilà la réponse.
      Et plus de prévention !

    • Et par pitié :
      rendre les conditions de travail de PLUS en PLUS humaines !
      Et qu’ça saute !
      Et ça dépasse complètement la politique !

    • 1. On peut s’étonner par exemple que la logique du Marché, implacable comme on le sait, puisse demander à des travailleurs de métiers pénibles d’exercer leur métier plus longtemps pour combler les déficits, au point de condamner la plupart d’entre eux à arriver à la retraite dans un tel état d’usure physique et psychologique que l’on doit augmenter les demandes de prise en charge pour de multiples handicaps liés à cette situation. Cela paraît a priori aberrant, sauf si l’euthanasie vient opportunément offrir ses "secours" à ces malheureux ...

    • Comme quoi l’euthanasie ça peut être une politique qui n’a rien à envier à celle du FN XD !

    • VOIR :

      Porte-parole de Convergence soignants soignés
      www.convergence-soins.com

      Voir aussi à ce sujet :
      Le communiqué de la SFAP

    • Voir aussi le communiqué de l’Alliance pour les Droits à la Vie, qui analyse l’affaire de Bayonne en termes très clairs :
      http://www.adv.org/dossiers/communiques/archive/2011/aout008/article/euthanasie-mortelle-precipitation/

      « Euthanasie : mortelle précipitation

      Tribune parue dans Le Figaro daté du samedi 20-dimanche 21 août 2011

      Tugdual Derville et Docteur Xavier Mirabel *

      * Respectivement délégué général et président de l’Alliance pour les droits de la vie, les auteurs réagissent à l’affaire de Bayonne

      Le soutien aveugle dont bénéficie le médecin urgentiste de Bayonne, mis en cause dans une affaire d’euthanasie, révèle la menace qui pèse sur les personnes les plus vulnérables.

      Quelle que soit notre opinion sur l’euthanasie, décider de son propre chef d’administrer un poison à un patient – fût-il âgé, hospitalisé en urgence et proche de la mort – est indéfendable. Jean Leonetti, auteur de la loi fin de vie de 2005, souligne à juste titre qu’aucun des pays ayant légalisé l’euthanasie ne prévoit pareille pratique. Logiquement les associations d’urgentistes contestent aussi les gestes que leur confrère de Bayonne semble revendiquer sans regret.

      Comment faut-il, dans ces conditions, analyser l’avalanche des encouragements adressés au docteur Bonnemaison ? Que révèlent la manifestation devant l’hôpital de Bayonne avec prise de parole de soignants, les pétitions sur internet, les groupes sur Facebook et même, pour le moment, l’abstention judiciaire des familles concernées ? Pourquoi d’autres soignants du même service des urgences sont-ils mis en accusation par leurs collègues pour avoir révélé le décès précipité de plusieurs de leurs patients après le passage du médecin ?

      Avec le mouvement des soins palliatifs, nous devons une nouvelle fois constater la grave méconnaissance qui perdure dans le public, mais aussi chez certains professionnels de la santé, au sujet de la fin de vie. Et voilà donc qu’un message se répand : notre société serait prête à fermer les yeux sur la mise à mort d’autrui, à partir du moment où la victime est âgée, inconsciente ou souffrante.

      Le critère de la vieillesse est indécent : c’est un principe d’exclusion qui sous-tend l’idée qu’à partir de tel ou tel âge, une personne aurait « fait son temps ». Certaines personnes âgées fragiles que nous accompagnons subissent déjà une forme d’« euthanasie sociale ». Parfois, elles sentent qu’elles « encombrent » leurs propres familles… Comme si leur vie n’avait plus ni valeur, ni dignité !

      Le second critère est tout aussi choquant : François de Closets affirme qu’un patient inconscient « n’est plus un être humain » ! A ce compte-là, on pourrait effectivement libérer maints lits d’hôpitaux.

      Quant à l’idée que le poison serait une réponse appropriée à la souffrance, elle méconnait la performance des soins antidouleur auxquels chacun a droit.

      Fuir devant le vieillissement, la dépendance et la souffrance est une tentation populaire. Comme pour Christine Malèvre en son temps, un premier emballement dédouane aujourd’hui l’auteur d’actes indéfendables. Dans l’émotion d’un instant, la foule épouse les solutions expéditives : elle applaudit la mise à mort qui escamoterait l’agonie. Elle ignore encore qu’il est possible de vivre paisiblement ses derniers instants, accompagné de façon naturelle. On croit ce temps inutile et traumatisant, voire trop couteux.

      Désormais, nous partageons une double inquiétude.

      Dès aujourd’hui, c’est la confiance en l’hôpital qui est menacée par la vague de soutien dont bénéficie le médecin de Bayonne. Et pour l’avenir, contrairement à ce que nous entendons chez les promoteurs de l’euthanasie, l’affaire de Bayonne préfigure ce qui adviendrait si elle était légalisée. En Belgique et aux Pays-Bas, en marge des procédures officielles qui se veulent rassurantes, l’euthanasie clandestine se développe sans aucun contrôle. Se sentant dédouanés, médecins et proches des patients vulnérables s’affranchissent des contraintes légales qu’ils estiment restrictives. Et certaines personnes âgées quittent même leur pays, de peur d’être euthanasiées.

      Pour éviter que ne s’instaure dans notre pays une méfiance entre soignants et soignés, c’est la réaffirmation solennelle de l’interdit de tuer qui est indispensable. La dépendance la plus grande nécessite la plus grande protection.

      * Qui animent le site www.sosfindevie.org »

    • N’OUBLIONS PAS LE COMPLOT E(U)THANAZISTE QUI SE TRAME CONTRE LA VIE DES PERSONNES AGÉES

      A ma mère et à tous ceux que l’actuelle barbarie à visage mondain juge indignes de vivre :

      Puis-je vous raconter une histoire personnelle qui donne l’état des lieux et l’état d’esprit régnant dans certains hopitaux ( espérons que ce ne soit pas dans tous…) en matières de traitement des personnes agées atteintes d’Alzheimer .

      Il s’agit d’un hopital de province qui se vante de sa modernité (énergie solaire et tutti quanti …pour le batiment ça va… !), ce qui lui a valu, la semaine dernière, la visite de notre ministre de la santé—agapes et boisson n’ont pas manqué sauf pour les infirmières amères « quand on pense au mal fou que l’on a à obtenir, en ce temps de canicule, de l’eau pour nos malades ».

      C’est dans cet hopital que se situe l’histoire de ma mère qui est aussi la mienne et celle de ma famille et si je la raconte c’est qu’elle est paradigmatique de la façon dont on traite les vieux dans certains hopitaux … modernes !!!! En espérant que ce n’est pas dans tous …

      Je précise que je travaille à 800 KM du lieu où vit ma mère dans la meme maison que ma sœur . Je précise aussi que je suis psychiatre .et que c’est dans le plus grand effroi que j’ai accueilli, il y a 5 ans, le diagnostic posé d’Alzheimer élucidant quelques uns de ses oublis et raidissement dans son caractère,

      Il y avait chez elle ces oublis, quelques confusions et désorientations, quelques idées fixes et déambulations pour vérifier si une des poules qu’elle élevait n’avait pas échappé au carnage opéré par une renard dans son poulailler 2 ans auparavant .

      C’est lors d’une de ses vérifications qu’a eu lieu sa chute et devant l’hématome de la hanche qui s’en est suivi j’ai téléphoniquement conseillé à ma sœur de l’amener à l’hopital vérifier une absence de fracture du col du fémur tout en l’incitant à en profiter pour demander au médecin hospitalier de l’hospitaliser quelques jours : le temps d’équilibrer un léger traitement anxiolytique et sédatif qu’il valait mieux prescrire et équilibrer sous surveillance hospitalière vu la sensibilité, toujours particulière, de chaque etre à ce type de traitement psychotrope .

      Deux jours après son hospitalisation on m’annonce que ma mère est en coma . Le médecin que je contacte me parle d’une « hypersensibité aux psychotropes ».

      Je me rends sur place et j’apprends

      1°) que n’ayant plus de place en gériatrie on a mis ma mère dans un service de médecine générale ;

      2° que ce que l’on m’a annoncé etre « une sensibilité aux psychotropes » est, en fait, l’effet d’un traitement erroné qui lui a été prescrit : parce qu’elle était opposante et insomniaque on n’a rien trouvé de mieux que prescrire a une femme de 84 ans , pesant 60 Kg, et n’ayant jamais été malade ni pris un quelconque psychotrope, 3 injectios de 25 mg Intra musculaire (75 par jour.) de Loxapac . Qui connaît le Loxapac sait que celui–ci est un neuroleptique majeur qui vous fusille en deux temps trois mouvements n’importe quel fort des halles en état de grande agitation délirante, pesant un quintal et dans la force de l’age,. Là ce fut prescrit en IM à une fragile créature de 84 ans, pesant 60 kg : si ce n’est pas encore de l’euthanazi cela révèle une indifférence totale aux conséquences mortelles d’un traitement prescrit à une pauvre femme agée dont les symptomes dérangent.

      Les trois jours suivants ma sœur et moi nous nous relayons au chevet de ma mère en coma . Le personnel , en nombre réduit ( Economie , Economie hospitalière…) n’a pas le temps de vérifier si un patient se déshydrate, si des troubles mortels apparaissent, si des escarres s’installent ..

       Personne pour constater qu’un globe vésical commence–trouble mortel qui entraine le blocage de la fonction rénale : c’est nous qui ferons le diagnostic et alerterons sur la nécessité urgente d’un sondage urinaire.

       Personne pour constater l’apparitions de phlyctènes sur les fesses, signal d’une amorce d’escarres, signal aussi d’une urgence à réagir, en changeant la position du malade toutes les deux heures et en installant un matelas anti-escarres : Réponse de l’infirmière que nous alertons :-« Il faudrait la changer de position et la retourner toutes les deux heures (merci nous savons !) mais cette nuit je suis seule pour deux services et je ne peux pas » -« Mettez –lui donc un matelas anti-escarres ! » -« Impossible , nous n’en avons plus : ils sont tous pris. On verra demain si nous pouvons en récupérer un à un malade qui en a moins besoin et le lui donner ». Faut-il préciser qu’une escarres a le temps de se creuser en quelques heures et peut etre mortelle et que, si elle ne l’est pas, il faut des semaines ou des mois de soins couteux pour la guérir.

      Face au coma les médecins ont prévu un scanner (comme s’ils ignoraient l’origine loxapac du coma ) qui coute 300 à 400 euros mais là, devant ce coma, les conséquence de ce coma provoqué par leur traitement : Rien.

       Globe vésical = urgence : c’est la famille qui le découvre, le diagnostique, ( parce que nous sommes toute la journée auprès d’elle) et non les soignants débordés par la course qu’est devenu leur travail ;

       escarre=urgence : c’est nous qui découvrons les phlyctènes qui apparaissent quand les mesures préventives ne sont pas prises (faute médicale) et les mesures préventives sont simples : - un personnel infirmier qui change la position du malade et le retourne toutes les deux heures pour que le point d’appui ne reste pas le meme –ou un matelas anti-escarres . Savez-vous le prix d’un matelas anti-escarre ? … 140 euros. Je n’ose penser que la pénurie serait voulue et que c’est aux patients agés que l’on fait payer le prix de cette pénurie ( ?)

      Le médecin-chef de service avec qui nous penons contact pour signaler ces impasses (« mortelles » … ce que nous omettons de lui dire de peur que notre maman en fasse les frais) n’a pour toute réponse que la remarque cynique « Si vous savez mieux soigner que nous vous n’avez qu’à la prendre chez vous »

      Ce que nous faisons en hospitalisant maman à domicile et en mobilisant toutes nos connaissances infirmières et médicales…Nous soignons maman et ses escarres, et son infection urinaire et la paralysie consécutive au coma .

      Elle a récupéré : c’est à domicile qu’on l’a sorti du coma , c’est à domicile qu’on a rééduqué sa paralysie, qu’on a diagnostiqué son infection urinaire consécutive aux sondages .

      Et c’est maintenant une maman retrouvée .

      Bien sur ! il y a l’Alzheimer et sa mémoire est un archipel- des oublis mais aussi des plages de souvenirs jamais transmis auparavent et qu’elle nous délivre ; des tristesses et meme des désespoirs mais aussi son merveilleux sourire lumineux quand nous nous retrouvons (« oh ! ma grande je n’y croyais plus ! comment as-tu fait pour me retrouver » ; et cet amour des enfants toujours là et ses joies émerveillées quand ses arrières petits enfants – 6 -7 ans – la prennent par la main pour la guider et la protéger .

      Et que l’age et l’Alzheimer lui aient constitué ces nuits de mémoires cela n’empechent pas ces retrouvailles lumineuses où n’existent que l’amour qu’elle nous porte et que nous lui portons, amour qui peut enfin se dire et qui nous la fait unique et précieuse .

      Reste à dire à tous ces E(U)THANAZISTES, nouvaeux barbares à visage mondain : « NO PASARAN »

      Vous ne nous aurez pas !

       Soigner OUI !

       Lutter pour que soit donné à cette noble profession soignante les moyens d’accomplir dignement sa tache et sa mission- que ce soit en hopital , centres palliatifs ou en maison de retraite : OUI

       Lutter pour contrecarrer votre eugénisme euthaNAZIste au service de la mort qui se fait passer pour l’avenir de NOTRE HUMANITE : voilà où se situe aujourd’hui e vrai combat la dignité

      VOIR/ :

      Porte-parole de Convergence soignants soignés
      www.convergence-soins.com

      Voir aussi à ce sujet :
      Le communiqué de la SFAP

    • http://www.repenser-la-medecine.com/quotidien/non-classe/autre-facon-de-tuer-un-patient-supposement-en-phase-terminale-arreter-de-lalimenter/

      « La loi Leonetti sur la fin de vie permet une sorte d’euthanasie dissimulée. Elle dit que les médecins ont le droit de suspendre tous les soins si le patient le désire (ou ses proches, je suppose, si le patient est inconscient). Seulement, dans “tous les soins”, on inclut l’alimentation artificielle. Donc, si on autorise à suspendre tous les soins, ce ne seront pas seulement les soins médicamenteux qu’on arrêtera d’administrer, mais aussi l’eau et la nourriture. Alors, bien sûr, pour l’eau, on doit être subtil. On doit continuer à en donner par perfusion, parce que sinon, l’euthanasie serait trop évidente et mal acceptée. Mais on peut en donner suffisamment peu pour que le patient dépérisse et finisse par mourir. En donnant en plus de la morphine, on arrive à tuer la personne suffisamment tôt pour qu’on ne puisse pas être accusé de l’avoir fait mourir de soif.

      Cela dit, cette loi ne fait certainement qu’officialiser quelque chose qui devait se pratiquer de longue date.

      Et bien sûr, tout dépend du moment où les médecins se seront mis à penser que la personne est en phase terminale. Parce que si c’est 3 ou 4 mois avant le décès, ils auront pu limiter volontairement l’apport en eau depuis beaucoup plus longtemps que les 2 ou 3 dernières semaines. Mais ça, sans le révéler à la famille.

      Du coup, quand on en est à ne plus avoir qu’une solution de glucose comme seule source d’alimentation et d’hydratation, et qu’on s’est fait diagnostiquer un état de stade terminal, ou de maladie grave, a priori, on est mal. »

    • Moi il me reste encore deux ampoules à renards et c’est d’une rapidité surprenante car on le faisait aux vieux chiens de compagnie quand on voyait qu’il souffraient de ne plus pouvoir uriner normalement ou bien se déplacer confortablement et sans souffrances. on ne les euthanasiés pas pour le plaisir mais par humilité et on les pleurait comme tous le monde. ALORS LES CURETONS A LA C.. MERCI. Alain 04

    • En l’occurrence, cureton ou pas, c’est contre le droit de tuer que l’évêque de Bayonne s’insurge. Et il a entièrement raison de le faire.

      C’est curieux quand même, que ça gêne autant quand on lève un peu le coin du voile sur la face cachée de l’hopital, ou sur ce qu’autorise en tout bien tout honneur la loi Leonetti au nom du refus de "l’acharnement thérapeutique" et autres options "déraisonnables" face aux fins de vie.

      Le distingo subtil entre "euthanasie active" et "euthanasie passive" relève du sophisme le plus scandaleux qui soit, et pourtant personne ne veut voir la réalité face !

    • à 20H37 ,

      Il semblerait qu’après t’avoir appris comment crever comme un chien ce dernier t’ai appris à aboyer comme lui . Faudrait assumer parfois d’etre un humain....

    • C’est pas humain d’être glacé d’effroi par moments ? et d’essayer de mettre les mots les plus justes et efficaces sur les raisons de son effroi ?

      "N’OUBLIONS PAS LE COMPLOT E(U)THANAZISTE QUI SE TRAME CONTRE LA VIE DES PERSONNES AGÉES"... et de quelques autres par la même occasion.